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Dans le monde de l’humanité, il n’y aura pas de déclaration sans position, ni de remarque sans but.
Sur les marchés financiers mondiaux, la bourse sert de baromètre économique et a toujours été au centre de l'attention des investisseurs. Son ascension et sa chute ont un impact profond sur l’économie de divers pays.
L’argent fait tourner le monde et la monnaie est une marchandise permanente. Le marché des changes est plein de surprises et d'attentes.
Les marchés financiers restent stables mais affichent un sentiment d'anticipation nerveuse alors que la nouvelle semaine commence. Les conflits entre Israël et le Hamas continuent d’occuper le devant de la scène, avec des inquiétudes croissantes quant au risque que la violence engloutisse l’ensemble de la région.
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Salut! Êtes-vous prêt à vous impliquer dans le monde financier ?
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J'ai 5 ans d'expérience en analyse financière, notamment dans les aspects d'évolution macroéconomique et de jugement de tendances à moyen et long terme. Je me concentre principalement sur l'évolution du Moyen-Orient, des marchés émergents, du charbon, du blé et d'autres produits agricoles.
Coach de trading en chef et conférencier BeingTrader, plus de 8 ans d'expérience dans le trading du marché des changes, principalement XAUUSD, EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY et pétrole brut. Un trader et analyste confiant qui vise à explorer diverses opportunités et à guider les investisseurs sur le marché. En tant qu'analyste, je cherche à améliorer l'expérience du trader en le soutenant avec suffisamment de données et de signaux.
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Risk Warning on Trading HK Stocks
Despite Hong Kong's robust legal and regulatory framework, its stock market still faces unique risks and challenges, such as currency fluctuations due to the Hong Kong dollar's peg to the US dollar and the impact of mainland China's policy changes and economic conditions on Hong Kong stocks.
HK Stock Trading Fees and Taxation
Trading costs in the Hong Kong stock market include transaction fees, stamp duty, settlement charges, and currency conversion fees for foreign investors. Additionally, taxes may apply based on local regulations.
HK Non-Essential Consumer Goods Industry
The Hong Kong stock market encompasses non-essential consumption sectors like automotive, education, tourism, catering, and apparel. Of the 643 listed companies, 35% are mainland Chinese, making up 65% of the total market capitalization. Thus, it's heavily influenced by the Chinese economy.
HK Real Estate Industry
In recent years, the real estate and construction sector's share in the Hong Kong stock index has notably decreased. Nevertheless, as of 2022, it retains around 10% market share, covering real estate development, construction engineering, investment, and property management.
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Le FTSE 100, le S&P 500 et le Nasdaq 100 se montrent prudents avant la publication mercredi de l'inflation américaine du mois d'août.
L’or (XAU/USD) remonte vers le haut de sa fourchette de trois semaines, s’échangeant juste en dessous de 2 530 $ mercredi. Le métal précieux continue d’osciller alors que les investisseurs débattent de l’ampleur de la baisse des taux d’intérêt que la Réserve fédérale (Fed) effectuera lors de sa réunion des 17 et 18 septembre. Alors qu’une baisse standard de 25 points de base (pb) – soit 0,25 % – est désormais à prévoir, certains pensent que la Fed pourrait opter pour une baisse plus importante de 50 pb. Cette dernière augmenterait l’attrait de l’or par rapport à d’autres actifs car il s’agit d’un actif qui ne rapporte pas d’intérêts.
La publication vendredi dernier des chiffres mitigés de l'emploi non agricole aux États-Unis n'a pas permis de trancher la question de l'ampleur de la baisse des taux d'intérêt. Mercredi, les données de l'indice des prix à la consommation (IPC) américain pour août devraient normalement influencer fortement les attentes de la Fed. Cependant, les analystes varient quant à l'ampleur de l'impact qu'ils attendent de ces données cette fois-ci. Certains estiment que l'inflation est tombée si bas qu'elle n'a plus d'importance.
« L’indice des prix à la consommation (IPC) n’est plus aussi important qu’il y a quelques mois », déclare Ulricht Leutchmann, analyste des changes chez Commerzbank. « La lutte contre l’inflation semble avoir été gagnée. Au cours des trois derniers mois, l’inflation sous-jacente des prix à la consommation s’est établie à un maigre 1,6 % (en rythme annualisé), bien en deçà des niveaux qui seraient compatibles avec l’objectif de la Fed », ajoute-t-il.
D'un autre côté, Elias Haddad, stratège senior des marchés chez Brown Brothers Harriman (BBH), déclare : « Une inflation américaine plus élevée que prévu en août peut réduire la probabilité d'une réduction massive des taux des fonds fédéraux en septembre et soutenir un dollar plus ferme. »
Jim Reid, de la Deutsche Bank, souligne quant à lui que la forte chute des prix du pétrole brut ces derniers jours constitue un facteur déflationniste important, le baril de WTI se négociant désormais autour de 65 dollars. « Du point de vue de la Fed, l'une des tendances qui contribue à éliminer les pressions inflationnistes est la forte baisse des prix du pétrole ces dernières semaines », explique-t-il dans son article « Early Morning Reid ».
L'or bénéficie d'un regain de vigueur grâce à l'affaiblissement du dollar américain (USD), auquel il est négativement corrélé (le métal jaune est principalement coté et négocié en USD).
Le dollar américain est tiré vers le bas par l'issue du débat présidentiel entre Trump et Harris. Selon la plupart des analystes, la vice-présidente Kamala Harris est arrivée en tête, et le marché ne tient donc pas compte de la politique de l'ancien président Donald Trump visant à maintenir le dollar américain comme monnaie de réserve mondiale en pénalisant les pays qui refusent de l'utiliser par des droits de douane.
Cela dit, l’effet sera probablement contrebalancé étant donné que l’ancien président est également connu pour plaider en faveur d’un dollar plus faible car cela aide les exportations américaines.
Sur le plan des risques géopolitiques, Israël continue de bombarder des zones civiles à Gaza, et les manifestations de la population réclamant un cessez-le-feu pour libérer les otages semblent tomber dans l'oreille d'un sourd. L'attaque du camp d'Al-Mawasi, qui a fait des dizaines de morts en début de semaine, a suscité la condamnation de la communauté internationale et a étouffé les efforts américains pour négocier un cessez-le-feu.
Dans l’autre point chaud, la nouvelle d’une attaque de drone ukrainien sur Moscou n’a probablement fait qu’accroître les tensions, ce qui, au contraire, pourrait accroître la demande d’or comme valeur refuge.
L'or (XAU/USD) monte vers le haut de sa fourchette latérale. Il se rapproche désormais du sommet historique de 2 531 $. Une cassure au-dessus prolongerait la tendance haussière du métal précieux.
Graphique XAU/USD sur 4 heures
Alternativement, il est tout à fait possible que le métal jaune continue d'évoluer à la hausse et à la baisse dans sa fourchette de plusieurs semaines entre 2 480 $ et le record de 2 531 $.
Cependant, la tendance à long terme de l’or est haussière et, comme « la tendance est votre amie », cela augmente les chances qu’une éventuelle cassure à la hausse se matérialise.
Le métal précieux a un objectif haussier non encore atteint à 2 550 $, généré après la cassure initiale de la fourchette juillet-août le 14 août. Il finira probablement par atteindre son objectif à la fin, en supposant que la tendance haussière survive.
Une cassure au-dessus du sommet historique du 20 août à 2 531 $ fournirait une confirmation supplémentaire d'une poursuite de la hausse vers l'objectif de 2 550 $.
Cependant, si l’or clôture en dessous de 2 460 dollars, cela changerait la donne et remettrait en question le biais haussier.
La Commission de l’Union européenne (UE) prépare toujours les lignes directrices de son règlement sur les produits sans déforestation (EUDR), qui devrait entrer en vigueur le 30 décembre de cette année.
Henriette Faergemann, première conseillère pour l'environnement, l'action climatique et la coopération numérique à la délégation de l'UE en Indonésie, a déclaré qu'un document de questions fréquemment posées (FAQ) mis à jour sera publié la semaine prochaine pour aider les opérateurs et les commerçants à se conformer à la réglementation.
La nouvelle version comprendra 30 questions supplémentaires, intégrant les commentaires issus de discussions avec les pays producteurs d’huile de palme comme l’Indonésie et la Malaisie, ainsi qu’avec les pays consommateurs.
« Lorsque l'UE a décidé de mettre en œuvre le règlement EUDR, de nombreuses questions se sont posées. Nous avons donc voulu les rassembler dans une FAQ. La dernière mise à jour (de la FAQ) comprenait plus de 80 questions et réponses. Cela vaut la peine d'y prêter une attention particulière et est facilement accessible en ligne », a-t-elle déclaré lors de sa présentation virtuelle à la troisième Conférence sur les huiles végétales durables (SVOC), organisée par le Conseil des pays producteurs d'huile de palme et l'industrie néerlandaise des huiles et des graisses.
En outre, un document d'orientation sur la mise en œuvre, qui devrait être publié prochainement, clarifiera les aspects clés du règlement, notamment les définitions de l'utilisation agricole, les exigences de légalité, les produits composés, la certification et la diligence raisonnable, a-t-elle déclaré.
Selon Faergemann, l'UE s'efforce de mettre en place un système d'information destiné à faciliter la conformité, qui stockera les déclarations de diligence raisonnable soumises par les opérateurs et les négociants. L'inscription des utilisateurs au système ouvrira en novembre, et les soumissions de déclarations de diligence raisonnable débuteront en décembre, conformément aux exigences du règlement.
Abordant le système d'analyse comparative - un outil conçu pour aider les autorités des États membres de l'UE à cibler les ressources limitées en matière d'application de la loi et à concentrer le soutien de l'UE sur l'atténuation des risques - Faergemann a déclaré que le développement de la méthodologie d'analyse comparative est toujours en cours.
« Des dialogues seront engagés avec les pays qui risquent d'être classés comme à haut risque », a-t-elle déclaré. « Ce processus est toujours en cours et, tant qu'il ne sera pas terminé, tous les pays seront traités comme des pays à risque standard. »
D’autre part, l’Observatoire européen des forêts, un outil de cartographie mondial conçu pour aider les opérateurs à évaluer les risques de déforestation dans le cadre de la nouvelle réglementation, est actuellement en cours de révision. « Bien que cette carte ne soit pas obligatoire, elle constitue un système d’aide précieux pour les opérateurs afin de mieux évaluer les risques », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, l'UE avait accepté en décembre 2022 d'interdire les importations de divers produits tels que l'huile de palme, le bœuf, le soja, le café, le cacao et le bois, qui seront identifiés comme des « moteurs de déforestation » s'ils proviennent de terres déboisées après le 31 décembre 2020.
L'Indonésie et la Malaisie, deux des plus grands producteurs d'huile de palme au monde, tiendront jeudi à Bruxelles une troisième série de discussions avec l'UE, dans le cadre du groupe de travail conjoint ad hoc axé sur la mise en œuvre de l'EUDR.
Les experts du secteur s'attendent à un retard dans la mise en œuvre du règlement en raison des récents changements au Parlement européen et des inquiétudes des entreprises qui ne sont pas encore préparées.
Le secrétaire général adjoint du Conseil des pays producteurs d'huile de palme, Datuk Seri Nageeb Wahab, a estimé que le règlement pourrait potentiellement être révisé ou modifié, compte tenu des changements intervenus au Parlement européen suite aux récentes élections.
« Bien que rien ne soit certain, nous avons constaté que 15 des 27 États membres de l'UE ont exprimé des inquiétudes quant au calendrier de mise en œuvre de l'EUDR, affirmant qu'ils n'étaient pas pleinement préparés. Nous espérons qu'il y aura une révision ou éventuellement un retard dans la mise en œuvre », a-t-il déclaré.
Alors que la deuxième version de la certification de l'huile de palme malaisienne durable (MSPO 2.0) est prête à répondre aux exigences de l'EUDR, le défi réside dans la traçabilité, notamment dans la cartographie des polygones, a déclaré le directeur général de l'Office malaisien de l'huile de palme, Datuk Dr Ahmad Parveez Ghulam Kadir.
La cartographie polygonale est une technologie géospatiale qui permet de créer des cartes précises et détaillées de zones géographiques spécifiques. Ces zones sont délimitées à l'aide de coordonnées GPS, ce qui donne naissance à une représentation numérique des limites territoriales appelée polygones.
« Si vous vous souvenez, en 2019, le gouvernement a introduit une politique limitant la superficie plantée à 6,5 millions d’hectares et exigeant une carte des plantations de palmiers à huile. Nous travaillons actuellement sur ce sujet », a ajouté Ahmad Parveez.
Le Bitcoin a chuté alors que les investisseurs réagissaient au débat présidentiel américain entre la candidate démocrate Kamala Harris et son rival républicain Donald Trump, qui a adopté le secteur de la cryptographie.
L'actif numérique a chuté de 2,6 % avant de réduire une partie de sa baisse pour s'échanger à 56 490 dollars (244 460 RM) à 7 h 40 mercredi à Londres. Sur les marchés plus larges, les contrats à terme sur actions américaines, un indicateur du dollar et les rendements du Trésor ont reculé, tandis que le yen a grimpé.
La cryptomonnaie d'origine fait partie d'une série de transactions dites « Trump » en raison du soutien affiché de l'ancien président à l'industrie des actifs numériques. Le bitcoin était donc sous les feux des projecteurs car il pourrait fournir des indices sur qui a pris le dessus dans le débat.
Trump s'est souvent montré sur la défensive lors des débats, la vice-présidente Harris ayant lancé des phrases qui semblaient destinées à agacer la candidate républicaine. L'icône de la pop Taylor Swift a annoncé son soutien à Harris quelques minutes après la fin du débat. Les cotes reflétées par les marchés des paris ont évolué en faveur de Harris à la suite du face-à-face de mardi soir à Philadelphie.
« Le marché a estimé que Kamala Harris avait remporté le débat, en particulier dans les premières phases, ce qui s'est traduit par une petite baisse pour la crypto », a déclaré Caroline Mauron, cofondatrice d'Orbit Markets, un fournisseur de liquidités pour le trading de produits dérivés d'actifs numériques.
Harris n’a pas encore défini de position politique sur la crypto-monnaie. Le mois dernier, un conseiller de sa campagne a déclaré que Harris soutiendrait les mesures visant à aider à la croissance du secteur. Le conseiller a également fait part de son intérêt continu pour la mise en œuvre de mesures de protection.
Trump a décidé de courtiser le secteur des actifs numériques à la recherche de dons et de votes dans un contexte de course serrée à la Maison Blanche, promettant même de faire des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies ». Sa position est un revirement, étant donné que l’ancien président avait précédemment qualifié le secteur d’« arnaque ».
Le candidat républicain a récemment publié sa quatrième collection de jetons non fongibles (NFT). Ces NFT, qui représentent la propriété d'actifs tels que des images représentant Trump sur une moto ou en boxeur, ont rapporté des millions de dollars.
Trump et ses fils Eric et Don Jr ont également fait la promotion de World Liberty Financial, une initiative prévue dans le secteur de la finance décentralisée, un secteur de niche de la crypto-monnaie. Les détails restent rares et des pirates informatiques ont brièvement compromis la semaine dernière certains comptes de réseaux sociaux de la famille Trump pour publier un faux message sur le projet.
L'industrie des actifs numériques est devenue un acteur influent de l'élection présidentielle grâce à des dons importants aux comités d'action politique. Les entreprises de cryptomonnaies réclament une réglementation plus favorable, s'opposant à la position critique adoptée par la Securities and Exchange Commission sous la présidence de Gary Gensler.
Le bitcoin a atteint un record de 73 798 dollars en mars, stimulé par la demande de fonds négociés en bourse américains dédiés. La hausse s'est ralentie, mais les gains ont néanmoins atténué les souvenirs d'un marché baissier profond en 2022 et d'une série d'effondrements, notamment l'effondrement de la bourse FTX, l'une des plus grandes fraudes financières de l'histoire des États-Unis.
Le dollar américain (USD) reste sous pression vendeuse mercredi matin, alors que les marchés se préparent à des données clés sur l'inflation. Le Bureau of Labor Statistics des États-Unis publiera les données de l'indice des prix à la consommation (IPC) pour août. Plus tard dans la journée, le Trésor américain organisera une vente aux enchères d'obligations à 10 ans.
Après un début de semaine haussier, l'indice USD reste sur la défensive dans la matinée européenne et a perdu près de 0,3 % sur la journée. La baisse des rendements des obligations du Trésor américain et la forte baisse observée sur la paire USD/JPY semblent rendre difficile la tenue du dollar. Au moment de la mise sous presse, le rendement de référence des obligations du Trésor américain à 10 ans était à son plus bas niveau depuis juin 2023, près de 3,6 %. Sur une base annuelle, l' IPC devrait augmenter de 2,6 %, à un rythme plus faible que la hausse de 2,9 % enregistrée en juillet.
Junko Nagakawa, membre du directoire de la Banque du Japon (BoJ), a déclaré mercredi que la BoJ était susceptible d'ajuster le degré d'assouplissement monétaire si l'économie et les prix évoluaient conformément à ses projections. « Même après la hausse des taux de juillet, les taux d'intérêt réels restent profondément négatifs et les conditions monétaires accommodantes sont maintenues », a ajouté Nagakawa. Suite à ces remarques, l'USD/JPY se négocie à son plus bas niveau depuis janvier, en dessous de 141,50, perdant plus de 0,7% sur la journée.
L'or profite de la baisse des rendements des obligations du Trésor américain mercredi et monte vers 2 530 $. Le XAU/USD a atteint un sommet historique à 2 531 $ le 20 août.
Après avoir clôturé en territoire négatif pendant trois jours de négociation consécutifs, l'EUR/USD a rebondi au début de la séance européenne et a été vu pour la dernière fois s'échanger près de 1,1050.
L'Office for National Statistics du Royaume-Uni a rapporté plus tôt dans la journée que la production industrielle et la production manufacturière avaient respectivement diminué de 0,8 % et de 1 % sur une base mensuelle en juillet. D'autres données du Royaume-Uni ont montré que le produit intérieur brut (PIB) mensuel était resté inchangé en juillet. La paire GBP/USD peine à retrouver un élan de reprise après la publication de ces données et se négocie légèrement en dessous de 1,3100.
La règle Sahm a annoncé que l'économie américaine entrait dans une période de récession. Ce discours a été répété à de nombreuses reprises ces dernières semaines. Malgré le succès historique de cet indicateur de récession basé sur les chiffres du chômage, de nombreux doutes subsistent quant à savoir si la règle envoie le bon signal cette fois-ci. La créatrice de la règle, l'ancienne économiste de la Fed Claudia Sahm, soutient notamment que l'augmentation des flux migratoires pourrait être responsable d'un signal faussement positif. Dans cette note économique, nous évaluons l'impact d'une offre de main-d'œuvre accrue et constatons que cette fois-ci, le signal pourrait bien être un faux positif.
Claudia Sahm, économiste à la Fed, a conçu cet indicateur de récession. Son objectif est de fournir aux décideurs économiques un guide simple et opportun pour réagir à la détérioration des conditions économiques, contrairement aux données macroéconomiques décalées. L'indicateur est conçu pour signaler une récession lorsque la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage est supérieure de 0,5 point de pourcentage au minimum des moyennes sur trois mois des 12 mois précédents. En substance, l'indicateur mesure l'augmentation du taux de chômage. Une augmentation du taux de chômage indique une réduction du nombre de personnes ayant un emploi, ce qui limite ensuite le montant du revenu disponible disponible pour la consommation. Cela, à son tour, exerce une pression supplémentaire sur le marché du travail. Le niveau de 0,5 point de pourcentage a une signification théorique minimale. Un niveau critique inférieur augmente la probabilité de faux positifs, tandis qu'un niveau supérieur retarde le signal de relance budgétaire.
Historiquement, la règle de Sahm a toujours été un indicateur très fiable de l'imminence d'une récession. Depuis 1970, elle a prédit correctement toutes les récessions et n'a jamais envoyé de faux signaux. Depuis la Seconde Guerre mondiale, cela ne s'est produit qu'à deux reprises, en 1959 et 1969. Cependant, dans les deux cas, la récession s'est matérialisée dans les six mois.
Cependant, le taux de chômage et le PIB n’évoluent pas toujours dans des directions opposées. Lorsque davantage de personnes entrent sur le marché du travail ou que les flux migratoires augmentent, il est normal que toutes ces personnes ne trouvent pas immédiatement du travail.
Alors que l'économie bénéficie de cette offre de travail accrue, le taux de chômage augmente (au moins temporairement). Dans ce cas, la règle de Sahm peut fournir une indication erronée d'une récession imminente aux États-Unis. Nous avons calculé une règle de Sahm à partir d'un taux de chômage duquel les chocs d'offre de travail ont été supprimés.
La figure 1 montre que la règle Sahm ajustée présente un taux d'augmentation inférieur à celui de la règle Sahm originale. Cela était prévisible. On a constaté une augmentation notable du taux de participation et de migration aux États-Unis ces dernières années.
Après la publication de données sur l’emploi aux États-Unis plus faibles pour le mois de juillet, la règle de Sahm a été activée le mois dernier. Le taux de chômage est tombé à 4,2 % ce mois-ci, mais la règle de Sahm initiale a été augmentée à 0,57 point de pourcentage. Conformément à la règle, une récession est alors anticipée. Cependant, si l’on exclut l’impact des chocs d’offre de travail, la règle de Sahm a augmenté d’un montant bien plus faible au cours de l’année écoulée.
La règle de Sahm ajustée s'établit actuellement à 0,29 point de pourcentage, ce qui reste inférieur au niveau de 0,50 point de pourcentage avec une probabilité de plus de 75 %. L'incertitude entourant ce chiffre est renforcée par le fait que toutes les données d'août ne sont pas disponibles pour identifier les chocs d'offre de travail. Cependant, si ces données manquantes sont complétées par des prévisions immédiates, nous maintenons notre estimation médiane à 0,29 point de pourcentage.
La possibilité que la règle de Sahm puisse donner des informations erronées sur l’état actuel de l’économie américaine est une préoccupation légitime. La hausse du taux de chômage est en grande partie imputable à l’augmentation des flux migratoires et à la hausse des taux de participation au marché du travail. Cependant, la règle de Sahm ajustée a également légèrement augmenté ces derniers mois, ce qui indique un ralentissement potentiel de l’économie américaine. Néanmoins, ce ralentissement n’indique pas encore le début d’une récession.
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