Amazon, Equifax, Wesbanco

Spirit AeroSystems s'attend à afficher un revenu trimestriel plus élevé que prévu , aidé par le redémarrage de la production chez son plus gros client (link) Boeing après une grève paralysante (link), a déclaré lundi le géant américain de l'aérospatiale .

Spirit Aero a également surpris dans ses premiers résultats en déclarant avoir généré 91 millions de dollars de flux de trésorerie disponible trimestriel, alors que l'on s'attendait à ce qu'il soit utilisé, mais les documents déposés par la société révèlent des difficultés.

Le géant des aérostructures basé à Wichita, au Kansas, a déclaré qu'il disposait d'une liquidité financière totale de 890 millions de dollars, mais qu'il prévoyait de dépenser 650 à 700 millions de dollars en liquidités libres au cours du premier semestre 2025, sans donner d'explication.

Les tensions financières de l'entreprise ont mis la pression sur Boeing pour qu'il achève l' acquisition prévue (link) de l'ancienne filiale dont il s'est séparé il y a 20 ans d'ici la mi-2025, dans le cadre d'une opération complexe impliquant son rival européen Airbus .

Boeing a renvoyé toutes les questions à Spirit.

Spirit Aero a déclaré que sa direction s'attendait à faire une déclaration de continuité d'exploitation dans sa déclaration annuelle de 2024 après qu'une grève de plusieurs semaines ait interrompu la majeure partie de la production d'avions à réaction de Boeing.

Le fournisseur, qui fabrique le fuselage du 737 MAX, l'avion le plus vendu de Boeing, a averti pour la première fois en novembre (link) qu'il existait un "doute substantiel" quant àsa capacité à poursuivre son activité, le constructeur d'avions américain et Airbus lui venant en aide (link) .

Dans une présentation aux investisseurs, Spirit Aero a déclaré qu'elle s'attendait à ce que "l'amélioration opérationnelle et l'augmentation des taux de livraison conduisent à de meilleurs résultats en 2025", alors que Boeing prévoit de ramener la production de MAX à un rythme de 38 par mois.

Les livraisons de Spirit ont augmenté d'environ 15 % au quatrième trimestre, grâce à l'augmentation du nombre de Boeing 737 et d'Airbus A320. Un shipset fait référence à des ensembles de composants structurels de fuselage produits ou livrés pour un avion.

Reuters a rapporté la semaine dernière que Spirit Aero avait augmenté sa production de fuselages à 31 (link) par mois, contre 21 auparavant.

Spirit prévoit un chiffre d'affaires de 1,66 milliard de dollars pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2024, dépassant les estimations moyennes des analystes qui étaient de 1,61 milliard de dollars.

Spirit Aero prévoit une perte de 413 millions de dollars, due en partie aux coûts élevés de la main-d'œuvre et des matières premières, alors que la chaîne d'approvisionnement de l'aérospatiale reste tendue. Il y a un an, l'entreprise avait enregistré un bénéfice de 291 millions de dollars.

Spirit Aero a également déclaré qu'elle s'attendait à des pertes à venir en raison du programme 787 de Boeing, ainsi que des programmes A220 et A350 d'Airbus.

Les principaux indices de Wall Street ont progressé lundi, la plupart des valeurs technologiques lourdes rebondissant après une chute brutale la semaine dernière, tandis que les sidérurgistes ont bondi après que le président américain Donald Trump a déclaré qu'il imposerait des droits de douane supplémentaires sur les importations d'acier et d'aluminium.

À 13 h 30 HNE, la moyenne industrielle Dow Jones était en hausse de 0,28 % à 44 425,39. Le S&P 500 était en hausse de 0,66 % à 6 065,57, et le Nasdaq Composite était en hausse de 1,12 % à 19 742,54. Les trois premiers gains en pourcentage du S&P 500 (.PG.INX): ** Rockwell Automation Inc , en hausse de 13,8%*super Micro Computer Inc , plus 13,6% * Western Digital Corp , plus 6,4% * Rockwell Automation Inc** Western Digital Corp , +6,4% Les trois principaux perdants du S&P 500 (.PL.INX) en pourcentage: *oN Semiconductor Corp , en baisse de 6,8% * Incyte Corp , en hausse de 6,8%** Incyte Corp , en baisse de 6,5** Bio-Techne Corp , en baisse de 4,2% Les trois premiers gains en pourcentage du NYSE (.PG.N): ** Youdao Inc , en hausse de 31,0% * Cleveland-Cliffs Inc , en hausse de 18,0%** Cleveland-Cliffs Inc , + 18,8** Orion Group Holdings Inc , plus 17,7% Les trois principaux perdants du NYSE (.PL.N) en pourcentage: ** Bally's Corp (BALY.N), en baisse de 10,6** GrafTech International Ltd , en baisse de 10,4%** Edgewell Personal Care Co , en baisse de 9,7% Les trois premiers gains en pourcentage du Nasdaq (.PG.O): ** CYNGN Inc , en hausse de 209,0% * MGO Global Inc , en hausse de 77,0%*mGO Global Inc , en hausse de 77,0 % * Cloudastructure Inc C, en hausse de 70,0** Cloudastructure Inc C, plus 70,5% Les trois principaux perdants du Nasdaq (.PL.O) en pourcentage: ** Pliant Therapeutics Inc , en baisse de 58,9%** FBS Global Ltd F, en baisse de 31,7%** Semtech Corp , en baisse de 29,9

** McDonald's Corp , en baisse de 29,9 %:BUZZ - Gains sur la hausse surprise des ventes mondiales comparables au 4ème trimestre ** Semtech Corp :BUZZ - baisse après avoir revu à la baisse les prévisions de CopperEdge ** United States Steel Corp :** Nucor Corp :** Steel Dynamics Inc :** Century Aluminum Co :BUZZ - Les producteurs américains d'acier et d'aluminium bondissent alors que Trump prévoit des droits de douane supplémentaires sur les importations ** T-Mobile US Inc :BUZZ - Les producteurs américains d'acier et d'aluminium bondissent alors que Trump prévoit des droits de douane supplémentaires * T-Mobile US Inc

** Newmont Corp :** Barrick Gold Corp :** Gold Fields Ltd :** Harmony Gold Mining Co Ltd :BUZZ - Les mineurs d'or gagnent alors que les prix du lingot poursuivent leur rallye record

** Cboe Global Markets Inc :BUZZ - La recherche d'un nouveau directeur général est une "surprise majeure", selon Oppenheimer ** ConocoPhillips :** Chevron Corp :** Hess Corp :BUZZ - Bernstein voit un léger recul des investissements en amont en 2025

** Pliant Therapeutics Inc :BUZZ - La société interrompt le recrutement d'un essai clinique de phase intermédiaire sur les maladies pulmonaires ** NetApp Inc :BUZZ - Chute après que Susquehanna ait rétrogradé l'action et réduit le prix de vente

** Sun Country Airlines Holdings Inc :BUZZ - Le géant du rachat d'entreprises Apollo cherche à se désengager de la compagnie aérienne à bas prix ** Charles Schwab Corp :BUZZ - La banque canadienne TD cherche à se désengager des activités de courtage aux Etats-Unis ** ON Semiconductor Corp :BUZZ - Chute suite à des prévisions de résultats en baisse pour le premier trimestre ** Axsome Therapeutics Inc :BUZZ - Hausse suite à un accord avec Teva pour un médicament contre la dépression ** Reddit Inc :BUZZ - Hausse après que Deutsche Bank, Raymond James aient augmenté les PTs ** Edgewell Personal Care Co :BUZZ - plonge après des résultats trimestriels en baisse

** Energy Transfer LP :BUZZ - En hausse après la signature d'un contrat d'approvisionnement en gaz naturel avec un opérateur de centre de données ** Rockwell Automation Inc :BUZZ - En hausse après la publication d'un bénéfice trimestriel supérieur à celui de l'année précédente ** Johnson Controls International PLC :BUZZ - L'UBS devient optimiste sur le nouveau CEO

** NXP Semiconductors NV :BUZZ - Hausse suite à l'accord de 307 millions de dollars pour l'acquisition de Kinara ** Exxon Mobil Corp :** Coterra Energy Inc :** EQT Corp :** APA Corp :BUZZ - Les actions pétrolières augmentent en suivant les prix du brut malgré les inquiétudes concernant les tarifs douaniers américains ** Kraft Heinz Co :BUZZ - Mizuho rétrograde Kraft Heinz à 'neutre' et réduit les prévisions ** 10X Genomics Inc :

** Quanterix Corp :

** Illumina Inc :

** Thermo Fisher Scientific Inc :BUZZ - L'agence américaine de santé réduit ses coûts, c'est le pire, selon Leerink ** Mobileye Global Inc :BUZZ - L'accord avec Lyft est en hausse ** Hain Celestial Group Inc :BUZZ - tombe à un plus bas de près de trois décennies après avoir réduit ses prévisions annuelles ** SpringWorks Therapeutics Inc :BUZZ - Le titre grimpe après que Reuters ait rapporté que Merck KGaA était en pourparlers pour acheter la compagnie ** Merck & Co Inc :BUZZ - TD Cowen réduit la valeur de Merck à "hold" en raison de la faiblesse des prévisions et des problèmes liés aux vaccins contre le papillomavirus ** Insperity Inc :BUZZ - Hausse des résultats du 4ème trimestre

** RealReal Inc :

BUZZ - Baisse des prévisions 2025 inférieures aux attentes

** CNX Resources Corp :** New Fortress Energy Inc :

** United States Natural Gas Fund LP :** ProShares Ultra Bloomberg Natural Gas :

BUZZ - Les actions américaines du secteur du gaz naturel sont en hausse en raison de l'augmentation des flux de GNL et des prévisions météorologiques plus froides

** GCM Grosvenor Inc :BUZZ - Les bénéfices du 4ème trimestre dépassent les attentes ** Incyte Corp :BUZZ - Chute suite à des prévisions annuelles faibles pour un médicament contre les maladies de la peau ** Manhattan Associates Inc :BUZZ - Chute après le départ à la retraite du directeur général Eddie Capel

** Biodexa Pharmaceuticals PLC B:

BUZZ - Hausse suite à l'obtention par la FDA d'un label 'fast track' pour un médicament contre les maladies rares

** Nike Inc :

BUZZ - En hausse après la campagne 'So Win' du Super Bowl

** WesBanco Inc :BUZZ - En hausse après que KBW l'ait reclassé à "surperformer" * WesBanco Inc ** Monday.Com Ltd :BUZZ - Gain record grâce à des résultats et des perspectives solides pour le 4ème trimestre

Les 11 principaux secteurs du S&P 500

Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi des promesses d'investissement pour soutenir le secteur de l'intelligence artificielle en France, pour un montant total de 109 milliards d'euros (112 milliards de dollars)au cours des prochaines années.

Le financement, dévoilé lors du sommet de Paris sur l'IA (link), comprend des projets de la société d'investissement canadienne Brookfield d'investir 20 milliards d'euros dans des projets d'IA en France et un financement des Émirats arabes unis qui pourrait atteindre 50 milliards d'euros dans les années à venir.

Voici une liste de quelques-unes de ces promesses d'investissement, selon l'Élysée et les entreprises:

AMAZON:

Le géant américain de la distribution a promis plus de 1,2 milliard d'euros lors du sommet Choose France de mai dernier, dans le cadre d'un investissement de 6 milliards d'euros visant à développer l'infrastructure cloud en France d'ici 2031.

APOLLO:

Le gestionnaire d'actifs alternatifs Apollo Global Management a mis en place une première tranche de financement pour des investissements liés à l'énergie de l'IA pour un total de 5 milliards de dollars.

DIGITAL REALTY:

Digital Realty , une société d'investissement immobilier qui loue des centres de données gérés, prévoit d'approfondir ses investissements dans des centres de données en région parisienne et à Marseille, avec un engagement total qui pourrait atteindre 6 milliards d'euros.

EQUINIX:

La société de centres de données Equinix prévoit d'investir 630 millions d'euros dans le cadre d'un engagement de 750 millions d'euros qui débouchera sur la création de 10 centres de données en région parisienne et d'un centre à Bordeaux.

FLUIDSTACK:

La société de plateforme cloud d'IA a signé un protocole d'accord avec le gouvernement français pour construire l'un des plus grands supercalculateurs d'IA au monde, alimenté par l'énergie nucléaire française. Dans une première phase, 10 milliards d'euros seraient investis, et le projet serait opérationnel en 2026, selon l'entreprise.

MISTRAL:

La startup française Mistral AI, soutenue par Nvidia, dont l'assistant Le Chat (link), lancé récemment, est présenté comme la réponse européenne au populaire ChatGPT d'OpenAI, prévoit de lancer le plus grand supercalculateur d'Europe, tout en approfondissant ses partenariats avec des entreprises françaises telles que Veolia et le développeur de logiciels Dassault Systèmes.

(1 $ = 0,9698 euro)

Le Britannique Fluidstack, les Américains Amazon et Appolo et le Suédois Evroc figurent au nombre des groupes impliqués dans l'enveloppe de €109 milliards d'investissements dans l'intelligence artificielle (IA) dont va bénéficier la France, ont annoncé lundi l'Elysée et Emmanuel Macron.

"Aujourd'hui et demain, 109 milliards d'euros vont être confirmés pour la France pour les années à venir", a déclaré le président français en anglais au soir du premier jour du Sommet sur l'action pour l'intelligence artificielle organisé au Grand Palais, à Paris.

Emmanuel Macron a évoqué "35 sites disponibles" dans le pays pour accueillir des entreprises liées à l'IA, technologie dans laquelle les Etats-Unis et la Chine ont une longueur d'avance.

Pour le chef de l'Etat, les investissements annoncés sont le fruit d'années d'efforts visant à améliorer l'attractivité de la France où la formation des personnels et l'accès à une énergie décarbonée sont des atouts.

"Ici, c'est plug ("branche") baby plug", a-t-il dit en référence à l'expression "drill baby drill" utilisée par le président américain Donald Trump pour intensifier les forages.

"La France est définitivement dans la course et ce n'est que le début de l'aventure", a commenté l'Elysée, qui a détaillé les investissements pour les "trois à cinq années à venir".

L'enveloppe de 109 milliards inclut un accord cadre avec les Émirats arabes unis représentant des investissements pouvant atteindre 50 milliards d'euros impliquant le fonds MGX, basé à Abu Dhabi.

Il prévoit la création en France d'un campus IA, qui serait le plus grand d'Europe, comprenant un centre de données d'une capacité de calcul pouvant atteindre un gigawatt. Le lieu d'implantation doit être annoncé lors du prochain sommet Choose France, en mai.

Une enveloppe de 20 milliards d'euros est engagée par le canadien Brookfield. Le groupe annoncé à Cambrai (Nord) injecte 15 milliards dans le développement de centres de données et cinq milliards dans des infrastructures liées au transfert de données, aux puces de stockage et à l'énergie.

"SUPER CALCULATEUR"

Le Britannique Fluidstack met pour sa part 10 milliards sur la table pour la construction d'un "super calculateur" de 10 mégawatts.

"Avec un lancement prévu pour 2026, ce super calculateur accélérera l’innovation, renforcera la souveraineté numérique de la France et générera des milliers d’emplois qualifiés en région", précise l'Elysée dans un dossier de presse.

Amazon doit investir six milliards d'euros pour des centres de données et des infrastructures 'cloud' d'ici 2031.

Le fonds américain Appolo s'implique pour sa part à hauteur de cinq milliards de dollars pour des projets de connectivité énergétique.

Une autre société américaine, Digital Realty, investit plus de cinq milliards dans des centres de données appelés à être déployés à Marseille et en région parisienne.

"Le groupe envisage un investissement supplémentaire d'un milliard d'euros pour un autre 'data center' à Paris, ce qui représenterait 25 'data centers' construits en France depuis 1999", précise l'Elysée.

L'Américain Prologis prévoit pour sa part un investissement de plus de 3,5 milliards d'euros.

La société suédoise Evroc va investir jusqu'à quatre milliards d'euros pour des projets incluant la construction d'une usine d'IA à Mougins (Alpes-Maritimes).

Le montant investi s'élève à 400 millions d'euros pour le groupe japonais Telehouse pour des projets dans le Sud et en Ile-de France.

Plusieurs groupes français sont aussi de la partie, dont Mistral AI, Sesterce et Iliad, qui s'engage à hauteur de trois milliards d'euros.

Eclairon poursuit aussi son expansion. Après la livraison à Bruyères-le-Châtel (Essonne) d'une plateforme vouée à l’hébergement de "super calculateurs" pour l’IA et le calcul scientifique, le groupe met en chantier un second site à Bessé-sur-Braye (Sarthe).

Le président américain Donald Trump a annoncé son intention de mettre en oeuvre des droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium et d'imposer cette semaine des droits dits réciproques à tous les pays.

Les États-Unis et l'Union européenne entretiennent les relations commerciales les plus importantes au monde, avec des échanges de biens et de services d'une valeur de 1.500 milliards d'euros (1.550 milliards de dollars) en 2023.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré la semaine dernière que l'Union européenne (UE) "réagirait fermement" si elle était prise pour cible de manière injuste ou arbitraire. Voici les mesures qu'elle pourrait adopter.

TAXES DOUANIÈRES DE RÉTORSION

En 2018, après que Donald Trump a imposé des droits de douane sur 6,4 milliards d'euros d'importations européennes d'acier et d'aluminium, l'UE a riposté en appliquant ses propres droits sur 2,8 milliards d'euros de produits américains.

Des taxes douanières sur 3,6 milliards d'euros d'importations américaines supplémentaires devaient entrer en vigueur trois ans plus tard, mais n'ont jamais été appliquées après l'élection de Joe Biden, qui a été suivie d'une trêve entre les deux parties.

Les droits de douane de l'UE visaient l'acier et l'aluminium américains, mais ciblaient aussi des marchandises venant d'États ayant voté pour Donald Trump, tels que le bourbon du Kentucky, les Harley Davidson du Wisconsin et le jus d'orange de Floride.

L'UE pourrait cette fois adopter une stratégie similaire de mesures de "rééquilibrage", bien que Washington ait davantage de produits à cibler que Bruxelles. Les importations de biens américains dans l'UE se sont élevées à 347 milliards d'euros en 2023, contre 503 milliards d'exportations, selon l'agence de statistiques de l'UE Eurostat.

LUTTE CONTRE LA COERCITION

L'instrument de lutte contre la coercition (ACI) de l'UE, entré en vigueur fin 2023, permet à l'Union de prendre des mesures de rétorsion à l'encontre des pays tiers qui exercent une pression économique sur ses Etats membres afin qu'ils modifient leurs politiques, tout en offrant un champ d'action beaucoup plus large.

Outre l'imposition de droits de douane sur les marchandises, l'UE peut limiter l'accès des entreprises de pays tiers aux appels d'offres pour les marchés publics ou prendre des mesures affectant le commerce des services ou les investissements.

Si les États-Unis ont un déficit commercial avec l'UE en matière de marchandises, ils affichent un excédent dans les services, notamment dans ceux fournis par des entreprises telles qu'Amazon, Microsoft, Netflix ou Uber.

L'UE peut également restreindre la protection des droits de propriété intellectuelle, limiter l'accès des sociétés de services financiers aux marchés de l'UE et restreindre la capacité des entreprises à placer des produits chimiques et agroalimentaires dans les pays de l'Union.

L'ACI avait vu le jour en 2021 en réponse aux critiques des membres de l'UE selon lesquelles la première administration Trump et la Chine utilisaient le commerce comme un outil politique. Selon des responsables lituaniens, la Chine a ciblé leur pays après que celui-ci a permis à Taïwan d'établir une ambassade de facto à Vilnius.

La loi donne à la Commission jusqu'à quatre mois pour examiner les éventuels cas de coercition et proposer des mesures aux États membres de l'UE, qui disposent ensuite d'environ deux mois pour les approuver. La Commission peut suspendre toute mesure pendant six mois, le temps de trouver une solution diplomatique.

APPLE, GOOGLE, X ET META DANS LE VISEUR DE L'UE

Au-delà de la politique commerciale officielle, l'UE dispose de moyens pour freiner les activités des grandes entreprises technologiques américaines, dont nombre de dirigeants étaient aux premières loges lors de l'investiture de Donald Trump.

L'UE mène actuellement des enquêtes contre Apple , Alphabet , X et Meta en vertu du règlement sur les marchés numériques (DMA), qui impose des obligations concurrence, et de celui sur les services numériques (DSA), qui couvre la modération des contenus.

Il est également probable qu'elle ajoute Amazon à sa liste, a rapporté Reuters.

Le règlement DMA prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires mondial ou 20% en cas de récidive. Pour le DSA, l'amende maximale est de 6% du chiffre d'affaires.

Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a demandé à Donald Trump d'empêcher l'UE d'infliger des amendes aux entreprises technologiques américaines. Elon Musk, allié du président américain, s'est heurté à plusieurs reprises aux régulateurs européens.

Une autre solution consisterait à taxer les fournisseurs de services numériques. L'UE a suspendu ses travaux concernant la taxe sur les services numériques pour permettre à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de trouver une solution plus globale, en publiant en 2023 un projet de traité multilatéral qui doit encore être finalisé.

Un certain nombre de pays de l'UE, comme la France, appliquent des taxes sur les services numériques. Lors de son premier mandat, Donald Trump a réagi en imposant des droits de douane, qui ont ensuite été suspendus par Joe Biden.

Le prix de l'or avance de plus de 1,6% lundi pour franchir pour la première fois lundi le niveau de 2.900 dollars l'once, la demande pour le métal précieux, considéré comme la valeur refuge par excellence, étant stimulée par les craintes d'une guerre commerciale après que le président américain Donald Trump a annoncé de nouveaux droits de douane sur les importations des États-Unis.

L'or au comptant prend 1,68% à 2.907,49 dollars l'once à 16h13 GMT après avoir atteint un record de 2.911,30 dollars plus tôt dans la journée.

Les contrats à terme sur l'or américain progressent de 1,59% à 2.933 dollars.

"Il est évident que la guerre tarifaire est à l'origine de cette hausse ; elle reflète simplement une plus grande incertitude et une plus grande tension dans la situation du commerce mondial", a déclaré Edward Meir, analyste chez Marex.

Donald Trump a annoncé dimanche son intention d'imposer des droits de douane supplémentaires de 25% sur les importations d'acier et d'aluminium aux Etats-Unis. Il doit annoncer également des droits de douane réciproques envers tous les pays concernés, mardi ou mercredi, avec une entrée en vigueur quasi immédiate.

Les droits de douane sont largement perçus comme inflationnistes.

Cette semaine chargée invite par ailleurs à la prudence, les investisseurs attendant la publication de l'indice des prix à la consommation et de l'indice des prix à la production aux États-Unis, qui seront publiés mercredi et jeudi respectivement, et pourraient susciter de nouvelles inquiétudes quant à l'évolution des taux d'intérêt américains.

L'or est considéré comme un investissement sûr en période de turbulences économiques et géopolitiques, mais les taux d'intérêt élevés réduisent souvent l'attrait de cet actif sans rendement par rapport aux obligations.

"Si l'indice des prix à la consommation américain devait être plus élevé que prévu, retardant encore la prochaine baisse des taux de la Fed, cela pourrait entraîner des prises de bénéfices immédiates sur l'or au comptant", prévient Han Tan, analyste chez Exinity.

Le lingot a déjà atteint son septième record cette année, sous l'effet des menaces de tarifs douaniers de Donald Trump, qui ont alimenté l'incertitude sur la croissance mondiale, les guerres commerciales et l'inflation, incitant les investisseurs à se tourner vers l'or en tant qu'actif refuge.

La hausse des prix profite aux entreprises cotées du secteur.

À la Bourse de New York, les actions des groupes miniers Newmont et Barrick Gold progressent respectivement de 2,8% et 0,74%.

L'action cotée aux États-Unis de la société minière sud-africaine Gold Fields avance de 5,3% et celle de Harmony Gold prend 3,5%.

À la Bourse de Toronto, Agnico Eagle Mines et Kinross Gold progressent également.

Soutenu par le rallye du lingot, l'argent au comptant avance de 1,3% à 32,22 dollars l'once après avoir atteint son plus haut niveau en trois mois vendredi.

Le platine prend 1,1% à 986,80 dollars et le palladium 2,2% à 985,50 dollars.