Apollo, Hershey, RH

Le mineur d'or Newmont a licencié près d'une douzaine de cadres, dont un membre de son équipe de direction, dans le cadre d'un remaniement de l'entreprise, a rapporté Bloomberg News lundi, citant des personnes familières de l'affaire.

Le rapport indique que la société a lancé des plans de licenciement d'un cadre et d'au moins 10 cadres supérieurs, selon les personnes qui ont demandé à ne pas être nommées.

La société a également informé ses employés qu'elle envisageait de fusionner plusieurs activités, cinq unités étant regroupées en trois, et de supprimer les divisions autonomes qui contrôlent les opérations en Australie et en Afrique, pour les regrouper avec les unités qui contrôlent l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est, d'après le rapport.

En février (link) de cette année, Newmont avait déclaré qu'elle réduirait ses effectifs pour diminuer sa dette à la suite de l'acquisition de Newcrest pour un montant de 17,14 milliards de dollars.

La société, qui n'était pas immédiatement disponible pour répondre à une demande de commentaire de Reuters, a manqué (link) les attentes de Wall Street pour le bénéfice du troisième trimestre en raison de coûts plus élevés et d'une production plus faible au Nevada.

Le mineur d'or Newmont a licencié près d'une douzaine de cadres, dont un membre de son équipe de direction, dans le cadre d'une restructuration de l'entreprise, a rapporté Bloomberg News lundi, citant des personnes familières de l'affaire.

Les marchés financiers mondiaux oscillent lundi entre optimisme concernant de nouvelles annonces de Pékin pour relancer l'économie chinoise et attentisme sur la suite des politiques monétaires des grandes banques centrales.

En Europe, Paris a gagné 0,72% et Londres 0,52% en clôture. Francfort a reculé de 0,19%, tandis que Milan a perdu 0,55%.

A Wall Street vers 17H00 GMT, le Dow Jones restait stable (-0,01%), l'indice à couleur technologique Nasdaq perdait 0,40% tandis que l'indice élargi S&P 500 reculait de 0,35%.

Les dirigeants politiques chinois, dont le président Xi Jinping, ont annoncé lundi vouloir "assouplir" la politique monétaire du pays l'année prochaine, à l'heure où Pékin cherche toujours à enrayer l'essoufflement de son économie.

Ce changement du discours officiel donne le ton peu avant une importante conférence économique qui pourrait esquisser cette semaine de nouvelles mesures de soutien.

"Il s'agit vraiment de déclarations importantes, un vrai changement de discours, avec une réponse qui s'annonce très forte pour relancer la consommation", explique à l'AFP Andrea Tueni, responsable des activités de marchés de Saxo Banque.

Les valeurs européennes du secteur du luxe, très exposées au marché chinois, ont profité de ces annonces.

En France, LVMH a bondi de 3,52%, Hermès a pris 0,84% et Kering 3,48%. A Londres, Burberry a avancé de 4,32% et à Milan Salvatore Ferragamo s'est envolé de 6,70%.

Chine mis à part, les investisseurs font globalement preuve d'attentisme, avec plusieurs rendez-vous de politique monétaire ces deux prochaines semaines.

En zone euro la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) doit se tenir jeudi, dans un contexte d'inflation en repli et de croissance atone en zone euro.

"Une nouvelle baisse de taux de " 0,25 point, portant le principal taux directeur "à 3% est largement attendue", a détaillé Xavier Chapard, stratégiste de LBP AM.

Aux États-Unis, les investisseurs attendent un indice d'inflation mercredi, qui donnera des perspectives sur la suite de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) qui se réunira les 17 et 18 décembre.

Dans ce contexte, les taux à dix ans américains atteignaient 4,19%, contre 4,15% vendredi en clôture. A deux ans, ils étaient à 4,13%, contre 4,10%.

Les investisseurs scrutent aussi le Moyen-Orient, après que Bachar al-Assad, qui était au pouvoir depuis 24 ans en Syrie, a fui le pays dimanche, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes.

Le pétrole grimpait en réaction au renversement de Bachar al-Assad, chassé dimanche par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes.

Vers 16H50 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain gagnait 1,91% à 68,49 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 1,66% à 72,30 dollars.

L'or, valeur refuge, était aussi orienté à la hausse (+1,36%).

La Chine a lancé lundi une enquête sur le géant américain des puces Nvidia (-3,06% vers 16H50 GMT) pour violation présumée des lois antimonopole, a annoncé la télévision d'Etat CCTV.

Les valeurs liées au secteur de la défense ont dévissé en Europe, après une rencontre entre Trump et Zelensky samedi lors duquel le futur président américain a appelé à un cessez-le-feu et à des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Rheinmetall (-6,14%) et Renk (-7,16%) ont reculé franchement en Allemagne. Ailleurs en Europe, le français Thales a perdu 1,41% et le britannique BAE Systems 2,48%. Leonardo a reculé de 5,29% en Italie.

Le bitcoin atteignait 98.111 dollars vers 16H50 GMT, reculant de 1,97% par rapport à la veille, après avoir pourtant dépassé à nouveau dans l'après-midi le seuil symbolique des 100.000 dollars déjà atteint la semaine dernière.

La plus célèbre des cryptomonnaies affiche un gain 130% depuis le 1er janvier.

Sur le marché des changes, la devise américaine était stable (-0,06%) face à la monnaie unique, à 1,0574 dollar pour un euro.

** Les actions des entreprises chinoises cotées aux États-Unis ont fortement augmenté lundi après que le Politburo chinois a déclaré qu'il adopterait une politique monétaire "suffisamment souple" l'année prochaine, ce qui représente le premier assouplissement de sa position depuis 14 ans, ainsi qu'une politique fiscale proactive pour stimuler la croissance économique

** Suite aux remarques (link), rapportées par le média d'état Xinhua, avant la Conférence annuelle sur le travail économique central, les actions ont bondi (link) en Asie, les actions chinoises à Hong Kong augmentant de 3%

** L'optimisme s'est étendu à la journée de transactions aux États-Unis, les actions des sociétés chinoises cotées en bourse aux États-Unis se sont redressées: Alibaba en hausse de ~8%, JD.com en hausse de 12% et PDD Holdings en hausse de ~11%

** Les entreprises de véhicules électriques Li Auto ont augmenté de près de 11 %, Nio a progressé de 13,8 % et Xpeng a augmenté de ~15 %

** Les jeux Bilibili progressent de 21%, la plateforme vidéo iQIYI bondit de 13%, Baidu progresse de 9,5% et Tencent Music de 4,6%, Weibo progresse de ~9%

** Les ETF chinois augmentent: iShares MSCI China ETF en hausse de 8,5%, KraneShares CSI China ETF gagne ~11% et iShares China Large-Cap ETF augmente de ~9%

** Les opérateurs de casinos ayant des propriétés à Macao sont également en hausse: Melco Resorts en hausse de 8,8%; Wynn Resorts , Las Vegas Sands tous deux en hausse de ~3%, MGM Resorts en hausse de ~2%

** Les actions du distributeur d'ameublement haut de gamme RH augmentent de 4 % à 388,88 $

** Le groupe Wells Fargo a relevé sa prévision de croissance à 425$ contre 350$ et s'attend à ce que RH se débarrasse des pressions macro-économiques au cours du 3ème trimestre fiscal en augmentant son chiffre d'affaires et en renouant avec la croissance des bénéfices

** La société devrait publier ses résultats pour le trimestre clos le 2 novembre 2024, jeudi

** Telsey Advisory Group estime que les nouveaux produits ont entraîné une demande plus forte au T3 qu'au T2; augmente le PT à 330 $ de 290 $

** RH est un cas isolé, la majorité des détaillants de meubles ayant connu une baisse de la demande au 3ème trimestre

** Stifel augmente le PT à 420$ de 375$ et dit que les niveaux de stock et la performance de la marge brute seront probablement à surveiller car il est peu probable que ces problèmes soient entièrement résolus

** RH a refait ses magasins et mis à jour ses stocks; la société a déclaré au cours du dernier trimestre que cela entraînerait un décalage des revenus

** Depuis le début de l'année, l'action a augmenté de 33,9 %, y compris les mouvements de la séance

Macy’s Inc a progressé ce matin après qu’un autre investisseur activiste ait révélé une participation dans la chaîne de grands magasins en difficulté.

Barington Capital s’est associé à une société de capital-investissement, Thor Equities, pour pousser à des réductions de coûts chez Macy’s.

L’investisseur activiste souhaite également que le détaillant envisage de se débarrasser de ses marques de luxe et de revoir à fond son portefeuille immobilier.

L’action Macy’s est actuellement en baisse de plus de 20 % par rapport à son plus haut niveau de l’année en mars.

Un militant attaque Macy’s pour ses dépenses en capital excessives

Barington a critiqué aujourd’hui l’entreprise de vente au détail pour ses dépenses en capital excessives qui continuent d’entraver son exécution de rachats d’actions et le paiement d’un dividende.

La société d’investissement voit un potentiel important de réduction des stocks ainsi que des coûts de vente et administratifs chez Macy’s, ce qui, selon elle, permettra à la chaîne de grands magasins de se concentrer sur les rendements du capital.

Barington souhaite que la société cotée à New York envisage également de vendre Bluemercury et Bloomingdale’s. Elle n’a toutefois pas révélé lundi la taille de sa participation dans Macy’s.

Le fonds spéculatif est le quatrième activiste à avoir ciblé Macy’s au cours des dix dernières années. L’action du détaillant a été divisée par deux depuis fin 2021.

Barington souhaite que Macy’s réévalue son portefeuille immobilier

Barington Capital pousse Macy’s à réévaluer son portefeuille immobilier, qu’il a évalué à 9 milliards de dollars lundi.

Le détaillant devrait envisager de créer une filiale distincte pour ses actifs immobiliers, à laquelle la société mère paierait un loyer jusqu’à ce que sa direction trouve un plan pour maximiser les rendements de ce portefeuille, a fait valoir la société d’investissement dans sa présentation d’aujourd’hui.

La décision de Barington intervient quelques mois après que Macy’s se soit engagée à fermer plus de 30 % de ses magasins éponymes pour investir dans ses emplacements les plus performants et dans des marques haut de gamme comme Bluemercury et Bloomingdale’s.

Macy’s devrait partager les résultats d’une enquête liée à un employé qui a réussi à cacher jusqu’à 154 millions de dollars de frais de livraison sur trois ans le 11 décembre.

Les actions Macy valent-elles la peine d’être achetées à la suite d’une nouvelle poussée activiste ?

Macy’s a signalé une baisse annuelle de 2,4 % de ses ventes préliminaires pour son dernier trimestre déclaré en novembre. C’est l’une des raisons pour lesquelles Wall Street a actuellement un consensus de notation « hold » uniquement sur $M.

En fait, les analystes d’Evercore ISI prévoient une baisse du cours de ses actions à 16 dollars, ce qui indique un potentiel de baisse d’environ 7,0 % par rapport aux niveaux actuels.

Les investisseurs surveilleront de près les performances de Macy’s au cours du trimestre des fêtes, qui est historiquement la période la plus forte pour les détaillants, avant de décider de l’avenir du cours de ses actions.

En attendant, les actions de Macy’s ne versent pas de dividende pour paraître plus attrayantes pour les investisseurs en revenus. Les actions de l’entreprise de vente au détail ont néanmoins augmenté d’environ 25 % par rapport au début du mois de septembre au moment de la rédaction.