Bitcoin : Les signaux des marchés dérivés annoncent une hausse majeure

L’heure est au bilan dans la sphère crypto, et Binance, la bourse numéro un, est sous les projecteurs. Les analystes scrutent une baisse notable des réserves de Bitcoin (BTC) sur la plateforme, plongeant à leur plus bas niveau depuis janvier. Ce phénomène récurrent, qui s’accompagne souvent d’un retour au self-custody, pourrait être le prélude d’un prochain bull run historique pour la crypto-phare. Plongée dans les signaux de ce marché en ébullition.

Les réserves Bitcoin de Binance en chute libre

Les réserves de bitcoin sur Binance ont récemment chuté sous la barre des 570 000 BTC, un niveau inédit depuis janvier alors cela a battu tous les records en novembre. Une observation qui n’a pas échappé aux analystes, à l’instar de Darkfost de CryptoQuant, qui rappelle :

« Lorsque les retraits s’intensifient, c’est souvent le signe d’un momentum positif sur le marché. » https://twitter.com/CryptoCocs/status/1872217369625669988

De fait, ce scénario s’était déjà produit en janvier dernier, juste avant un rallye de 90 % de bitcoin deux mois plus tard.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

• Réserves actuelles : moins de 570 000 BTC, contre 586 000 en novembre ;
• Janvier 2024 : un niveau similaire avant une explosion à 73 679 $ ;
• Décembre 2024 : un sommet record à 108 300 $, avant un repli sous les 100 000 $.

Ces mouvements traduisent une confiance accrue des investisseurs dans le potentiel à long terme du bitcoin, qui quitte les plateformes pour rejoindre des portefeuilles à froid. Alors, un nouvel épisode haussier en vue ? Si l’histoire se répète, le BTC pourrait bien atteindre des sommets inédits dans les mois à venir.

Traders crypto : entre prudence et anticipation

Pendant que les investisseurs déplacent leurs actifs, les traders crypto, eux, restent partagés. La domination du bitcoin frôle les 58,4 %, sans réussir à dépasser le seuil symbolique des 60 %. Ce plafond semble annoncer une possible diversification vers d’autres actifs numériques. Mais pour certains experts, cette inertie est de courte durée. https://twitter.com/EvanLuthra/status/1872182589794201790

Ryan Lee, analyste chez Bitget Research, anticipe une reprise d’activité après les fêtes, avec un BTC oscillant entre 94 000 $ et 105 000 $ cette semaine. Il note que l’illiquidité habituelle des marchés durant les périodes festives n’est qu’un écueil temporaire.

D’autres prédisent que la barre des 60 % pourrait, à terme, relancer l’attractivité du bitcoin et dynamiser l’ensemble du secteur crypto.

En somme, entre des traders sur le qui-vive et des investisseurs confiants, le BTC continue de jouer les montagnes russes, tout en renforçant sa position d’actif incontournable.

Ainsi, début novembre, Binance et Coinbase ont vu leurs réserves Bitcoin plonger, mettant sous tension le marché. Une dynamique qui s’était déjà produite début 2024, avant un rallye retentissant. Reste à voir si l’histoire se répète pour le crypto-phare.

Le marché crypto a évolué avec l’arrivée de l’Intelligence Artificielle (IA). A mesure que la technologie progressait, cela a ouvert de nouvelles voies pour les passionnés d’investissement. La diversification des cryptos IA a permis à de nouveaux récits de se faire connaître.

BeInCrypto a analysé les récits qui ont propulsé les cryptos IA au premier plan en 2024, mais également la direction qu’ils pourraient prendre en 2025.

Les agents IA se sont fait un nom

Une des narratives IA les plus intrigantes était celle des Agents IA. Les agents IA sont des systèmes intelligents conçus pour analyser leur environnement, prendre des décisions éclairées et agir pour atteindre des objectifs définis. Dans une interview avec BeInCrypto, Nicolai Sondergaard, analyste de recherche chez Nansen, a décrit le potentiel de ces tokens en 2025.

Une des cryptos IA qui émerge dans cette catégorie serait Virtuals Protocol (VIRTUAL) qui a affiché un rallye de 6 359 % depuis le début de l’année. Cette croissance a fait passer l’altcoin de ses plus bas à 0,029 $ à 3,22 $ au moment de l’écriture.

À l’avenir, cette croissance devrait se poursuivre et pousser VIRTUAL plus haut. Ce, à condition que les investisseurs ne se précipitent pas tous pour vendre rapidement. La prise de bénéfices pourrait entraîner une chute en dessous du support de 2,021 $. Dans le pire des cas, cette crypto IA pourrait même retomber vers les 0,502 $.

Meme coins IA : encore des meme coins

La demande pour les meme coins n’a pas épargné l’IA non plus. Cela a notamment était visible avec des cryptos IA liées aux meme coins comme Turbo (TURBO). Cette pièce a réussi à enregistrer une hausse de 3 000 % depuis le début de l’année. Depuis quelques semaines, l’altcoin a opté pour la latéralisation. Cependant, il pourrait bientôt enregistrer une percée au-dessus de 0,0134 $.

L’engouement pour le récit des meme coins IA a également propulsé au premier plan des noms comme Act 1: The AI Prophecy (ACT), Goatseus Maximus (GOAT), et Fartcoin (FARTCOIN). En raison de la forte demande et de l’engouement, FARTCOIN a même réussi à atteindre une capitalisation boursière de 1,15 milliard de dollars.

Ainsi, alors que l’on se rapproche de 2025, les deux récits qui suscitent le plus d’intérêt (IA et meme coins) continuent de trouver une demande tant séparément comme en duo. D’autres cryptos IA et meme coins pourraient apparaître prochainement.

Cryptos IA DePIN

Alors que les cryptos IA et les DePIN ont leurs propres catégories au sein du marché crypto, Le dernier nommé surfe également sur la vague IA. Le récit DePIN a eu un effet notable sur l’espace crypto dans la seconde moitié de l’année.

L’impact positif de cette narrative se remarque auprès du jeton AIOZ d’AIOZ Network qui a connu une hausse de 569 % en l’espace de 12 mois seulement. Cette crypto DePIN a même réussi a dépasser le dollar avant de retomber de quelques centimes.

Avec un mix IA-DePIN en pleine croissance, il sera intéressant de voir jusqu’où il peut progresser en 2025. AIOZ pourrait être un token clé de cette catégorie avec en plus 100 % de son offre en circulation.

Même si le graphique est haussier, d’un autre côté, perdre le support des 0,92 $ pourrait être très délicat à négocier. Cela pourrait faire retomber l’actif très bas vers les 0,55 $. Cela invaliderait complètement les perspectives haussières, entraînant des pertes pour les investisseurs d’AIOZ.

Morale de l’histoire : le passage à la nouvelle année c’est celle des choix et des résolutions.

Les performances du bitcoin, souvent considérées comme un baromètre pour l’ensemble du secteur des cryptos, révèlent cette année un paradoxe. En effet, le prix de l’actif phare a grimpé de 128 % sur une période de douze mois, avec des niveaux qui rappellent ses heures de gloire. Pourtant, cette dynamique exceptionnelle ne semble pas profiter aux entreprises spécialisées dans le mining, dont les actions accusent des baisses spectaculaires. Cette situation renseigne sur un décalage entre la montée en flèche du bitcoin et les performances boursières des sociétés de mining. Les investisseurs et analystes s’interrogent : quels sont les facteurs derrière cette divergence ? Alors que le bitcoin continue d’attirer l’attention avec sa résilience et l’engouement croissant pour les ETF et les achats institutionnels, les entreprises minières font face à des défis structurels majeurs, liés notamment aux coûts énergétiques, aux pressions réglementaires et aux inefficiences opérationnelles.

Les actions des sociétés de mining en chute libre malgré le rallye de Bitcoin

Malgré une année marquée par une progression spectaculaire du bitcoin, les entreprises de mining peinent à tirer profit de cette dynamique. Parmi les acteurs les plus touchés, Argo Blockchain, pionnier britannique du secteur avec une puissance de hachage de 1 500 PH/s, illustre la gravité de la situation. La valeur de ses actions a chuté de 84,31 % sur l’année, avec une baisse supplémentaire de 5 % enregistrée en seulement 24 heures. Ce cas n’est pas isolé. Greenidge, qui exploite des centres de données aux États-Unis, affiche une perte annuelle de 74 %, tandis que Sphere 3D, spécialisée dans le matériel et les logiciels liés au mining, a vu sa capitalisation boursière s’éroder de 71,32 % depuis janvier.

Ces résultats éclairent davantage sur une instabilité qui dépasse les simples variations de marché. Même les entreprises à grande capitalisation, souvent perçues comme plus robustes, subissent des revers significatifs. Riot Platforms, qui exploite l’une des capacités de mining les plus élevées avec 29 400 PH/s, enregistre une diminution de 29,92 % de la valeur de ses actions cette année. De son côté, Marathon Digital a connu une baisse de 16,05 %, un recul moins sévère, mais néanmoins critique. Ces performances contrastées soulignent des vulnérabilités structurelles dans le secteur, exacerbées par des coûts opérationnels élevés et une volatilité accrue des marchés.

Les exceptions qui illuminent un secteur en difficulté

Le secteur du mining, bien que globalement en difficulté, présente tout de même quelques succès notables. TeraWulf, un acteur de premier plan, a vu la valeur de ses actions bondir de 152,61 % cette année. Cette progression spectaculaire est néanmoins tempérée par une correction brutale de 12 % sur une seule journée, ce qui illustre la volatilité inhérente à ce type d’investissement. Bitdeer, un autre exemple remarquable, a également affiché des résultats exceptionnels. Soutenue par des décisions stratégiques et des capitaux importants, l’entreprise a enregistré une augmentation de 131 % de la valeur de ses actions en 2023.

Ces performances, bien qu’atypiques dans un contexte général morose, trouvent leurs explications dans des choix stratégiques précis. Ainsi, des sociétés comme TeraWulf et Bitdeer ont su diversifier leurs activités et s’adapter aux fluctuations rapides des marchés. De même, des entreprises telles que Hut 8 Mining et Northern Data, qui affichent respectivement des hausses de 71,83 % et 65,73 %, prouvent qu’une stratégie bien définie et adaptée peut générer des résultats positifs, même face à des défis structurels majeurs. Ces succès soulignent l’importance d’une gestion rigoureuse et d’une capacité à agir dans un environnement aussi imprévisible que celui du mining de bitcoin.

Un tel contraste renseigne sur les défis structurels qui pèsent sur les entreprises de mining, notamment l’impact des coûts énergétiques, les incertitudes réglementaires croissantes et la nature imprévisible du marché des cryptos. Ces difficultés rappellent la nécessité d’une adaptation stratégique pour tirer parti des opportunités et d’atténuer les risques. La disparité entre les performances du bitcoin et celles des sociétés de mining pourrait inciter les investisseurs à réévaluer leurs critères, en vue de valoriser davantage la résilience opérationnelle et l’innovation technologique. Alors que le bitcoin continue d’imposer son influence dans l’écosystème crypto, comprendre les subtilités de l’industrie minière s’avère essentiel pour anticiper ses perspectives et en exploiter tout le potentiel.

Singapour est le champion mondial de la technologie blockchain, selon une étude récente de ApeX Protocol, une plateforme de liquidité multichain.

Cette étude, qui a évalué 10 juridictions en fonction des brevets blockchain, des emplois liés à cette technologie et du nombre d’exchange crypto basés dans chaque pays, place Singapour en tête avec un score composite de 85,4.

L’étude révèle que Singapour compte 1 600 brevets liés à la blockchain, 2 433 emplois dans le secteur et 81 exchanges crypto. Ces chiffres impressionnants témoignent du dynamisme de ce pays de moins de 6 millions d’habitants.

La région administrative spéciale chinoise, Hong Kong arrive en deuxième position avec un score composite de 82,7. Hong Kong s'est distinguée par son infrastructure financière solide facilitant l'intégration aisée de la technologie blockchain et des exchanges.

Un autre pays qui surpasse les attentes est l'Estonie, avec un score composite de 81,5. Malgré une population de seulement 1,4 million de personnes, l'Estonie détient un impressionnant total de 95 brevets blockchain et abrite 52 exchanges crypto.

En 2024, l’intersection de l’intelligence artificielle (IA) et de la blockchain est devenue une tendance majeure. Les projets crypto axés sur l’IA se concentrent désormais sur le développement d’agents autonomes capables de réaliser des tâches telles que le trading, la gestion d’investissements et l’interaction avec les utilisateurs.

L’impact des agents d’IA sur la blockchain

Historiquement, les projets d’IA dans le domaine crypto visaient principalement à décentraliser l’infrastructure nécessaire à l’entrée de données et à l’entraînement des modèles. Mais, en 2024, un changement s’est opéré avec l’émergence d’agents autonomes. Ces agents, alimentés par l’intelligence artificielle, peuvent effectuer des tâches de manière autonome, sans intervention humaine constante.

Par contre dans une blockchain, un agent d’IA est essentiellement un smart contract capable de prendre des décisions de manière autonome en fonction des données, selon James Ross. Ceux-ci peuvent gérer des portefeuilles crypto, signer des clés et exécuter des transactions, améliorant ainsi l’expérience utilisateur et automatisant les interactions avec les actifs basés sur la blockchain.

De plus, les paiements crypto représentent un domaine idéal pour les agents d’IA, en raison de la synergie naturelle entre l’IA et la blockchain. De ce fait, ils peuvent alors opérer sans les contraintes réglementaires des systèmes de paiement traditionnels, optimisant ainsi les transactions financières.

L’humain au centre de la crypto

Bien que les agents d’IA sur la blockchain soient prometteurs et offrent des possibilités d’automatisation et d’optimisation des transactions crypto, ils nécessitent encore une supervision humaine. Cette supervision est cruciale pour vérifier les décisions prises par ces agents sur la chaîne, garantissant ainsi leur fiabilité et leur conformité.

Bien qu’autonomes, ils ne sont pas encore capables de fonctionner sans intervention humaine, car la vérification des modèles d’IA sur la blockchain est essentielle pour s’assurer qu’ils fonctionnent comme prévu. Cette étape de validation humaine est indispensable pour maintenir la sécurité et l’intégrité des opérations crypto.

En somme, les agents d’IA sur la blockchain représentent une avancée significative, mais leur pleine autonomie reste un défi. La supervision humaine demeure essentielle pour garantir la fiabilité et la sécurité des opérations. L’avenir de ces technologies promet de nouvelles opportunités crypto, tout en nécessitant une vigilance continue pour leur développement optimal.

Israël s’apprête à faire vibrer son secteur financier avec une annonce qui ne passe pas inaperçue : six fonds Bitcoin vont bientôt voir le jour. Ce n’est pas seulement une avancée réglementaire, mais une véritable déclaration d’intention, un pas audacieux vers l’avenir des investissements. Ici, le Bitcoin ne se contente plus d’être une curiosité technologique ; il devient un allié stratégique, une clé ouvrant la porte à de nouvelles opportunités pour les investisseurs israéliens désireux de repousser les limites de la diversification.

Une révolution d’investissement en marche

Dès le 31 décembre, les banques et sociétés d’investissement israéliennes proposeront ces nouveaux fonds à leurs clients. Un fait inédit pour un marché souvent perçu comme conservateur. Ces fonds, qui suivront les mouvements du bitcoin à travers divers indices et stratégies, marquent une étape charnière. Parmi eux, certains seront calqués sur des ETF internationaux, tels que l’iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock.

Le lancement de ces produits financiers résulte de plusieurs années d’efforts de la part des gestionnaires d’actifs locaux.

Des noms comme Phoenix Investment, Migdal ou encore IBI-Kessem s’imposent désormais comme des pionniers sur ce segment. Les frais de gestion oscillant entre 0,25 % et 1,5 % montrent une volonté de rendre ces investissements accessibles tout en respectant la structure des coûts habituels.

Mais ce n’est pas tout : l’un des fonds sera activement géré dans l’espoir de surpasser les performances intrinsèques du bitcoin. Cette audace reflète une approche proactive, visant à séduire les investisseurs avides de rendement supérieur, même sur un actif aussi volatil.

Un tremplin pour le Bitcoin en Israël

Cette avancée intervient dans un contexte plus large de transformation numérique en Israël. Avec le lancement du Digital Shekel Challenge, la Banque d’Israël travaille à l’intégration de sa propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Ce projet ambitieux vise à moderniser les systèmes de paiement tout en stimulant la concurrence bancaire.

Cependant, l’introduction des fonds Bitcoin illustre une stratégie complémentaire : offrir une passerelle entre les actifs traditionnels et les cryptos.

Contrairement aux achats directs de bitcoin, ces fonds permettent aux investisseurs de bénéficier de l’exposition au marché crypto tout en restant dans un cadre réglementé. De plus, le lien avec le shekel israélien simplifie grandement les transactions pour les résidents.

Cette ouverture au Bitcoin répond également à une demande croissante des investisseurs pour des solutions intégrant les actifs numériques. Eyal Haim, vice-président d’Ayalon Mutual Funds, souligne : « Depuis des années, nous cherchons à nous positionner dans l’écosystème crypto. Ces fonds sont une réponse naturelle à cette ambition. »

Alors que la capitalisation boursière des ETF Bitcoin atteint déjà des sommets mondiaux, le mouvement amorcé en Israël pourrait ouvrir la voie à une adoption encore plus large dans la région. Pendant ce temps, Moscou mise audacieusement sur le bitcoin.