Brunswick, Carpenter Technology, Dover

** Les actions du concepteur et fabricant de puces Intel Corp sont restées stables jeudi, après cinq baisses consécutives et avant la publication du quatrième trimestre après la clôture du marché

** La moyenne des estimations de Wall St est de 0,12 $ pour le BPA ajusté contre 0,54 $ pour le trimestre précédent, sur un chiffre d'affaires de 13,81 milliards de dollars contre 15,41 milliards de dollars pour le trimestre précédent, selon les dernières données de LSEG

** Au cours des 8 derniers trimestres, le chiffre d'affaires d'INTC a dépassé les attentes 5 fois, tandis que le BPA a été battu 6 fois

** Intel devrait faire face à un examen minutieux de la recherche de son directeur général (link) lors de sa conférence téléphonique alors que les investisseurs s'attendent à une forte baisse des revenus en raison de la faiblesse des ventes de PC et de la diminution de la part du marché des centres de données. La société a évincé son directeur général Pat Gelsinger le mois dernier, jetant des doutes sur ses projets de développement d'une activité de fabrication de puces en sous-traitance

** INTC s'est échangé pour la dernière fois à 19,75 $ contre un PT médian de 23,50, en baisse par rapport à un PT de 25 $ il y a tout juste un mois selon LSEG, qui indique 45 notations d'analystes: 1 'strong buy', 1 'buy', 37 'hold', 5 'sell' et 1 'strong sell'

** Les actions d'Intel ont baissé de 1,3 % depuis le début de l'année après avoir chuté de 60,1 % en 2024, contre un gain de 0,5 % pour l'indice des semi-conducteurs Philadelphia jusqu'à présent en 2025 et un gain de 19,3 % en 2024

Blackstone a déclaré jeudi que ses investissements massifs dans les centres de données ne seraient pas remis en cause par les modèles d'intelligence artificielle à bas prix de la société chinoise DeepSeek (link), car le besoin d'infrastructure physique reste vital pour l'IA.

Le gestionnaire d'actifs alternatifs, qui possède 80 milliards de dollars de centres de données loués, a déclaré que sa stratégie pour ce segment était fondée sur une "approche très prudente" et a vanté ses partenariats avec "certaines des plus grandes entreprises du monde".

Les centres de données (link) fournissent l'infrastructure nécessaire au stockage, au traitement et à l'analyse de vastes quantités d'informations qui sont essentielles à l'entraînement et au fonctionnement des modèles d'intelligence artificielle.

Les investisseurs dans les centres de données, tels que Blackstone, devraient être parmi les plus grands bénéficiaires du boom de l'IA, car l'adoption croissante de l'IA a entraîné une hausse de la demande pour ce type d'infrastructure.

Mais l'arrivée soudaine de DeepSeek (link) a bouleversé le monde de la technologie et suscité un débat sur la demande, avec la crainte que l'émergence d'une option à bas prix ne ralentisse les investissements dans les centres de données.

Jonathan Gray, président et directeur de l'exploitation de Blackstone, a déclaré, lors d'une conférence téléphonique avec les analystes après la publication des résultats ((link)), que la société suivait de près les développements liés à DeepSeek.

Il s'attend toutefois à ce que la baisse des coûts conduise à une adoption plus large de l'IA, ce qui stimulerait la demande de centres de données.

"Alors que l'utilisation augmente de manière significative, il y a toujours un besoin vital de centres de données. Nous pensons toujours qu'il s'agit d'un segment très important", a déclaré M. Gray.

Ses commentaires font écho aux points de vue des analystes de Jefferies en début de semaine.

"En fait, nous serions surpris de voir les grandes entreprises ralentir leurs plans d'investissement, car l'espace de l'IA est devenu encore plus compétitif", ont-ils écrit.

Le lancement de DeepSeek a déclenché un examen minutieux (link) de la part des investisseurs, qui devraient analyser de près les plans de dépenses des géants de la technologie en matière d'IA au cours des prochaines semaines.

Les directeur général de Microsoft et de Meta ont également défendu (link) leurs dépenses massives en matière d'IA cette semaine, affirmant qu'elles étaient cruciales pour rester compétitif dans ce nouveau domaine.

Les actions de Blackstone étaient en baisse de près de 4 % dans les échanges de l'après-midi.

** Les actions d'Apple étaient en baisse de 0,4 % jeudi, dans un contexte de baisse de plus de 1 % du secteur technologique du S&P 500 à la mi-journée, le fabricant de l'iPhone devant présenter ses résultats trimestriels après la cloche de clôture

** Les analystes s'attendent à un chiffre d'affaires trimestriel de 124,12 milliards de dollars contre 119,58 milliards de dollars il y a un an. Les analystes s'attendent également à des bénéfices de 2,35 $/shr contre 2,18 $ il y a un an, selon LSEG

** La lenteur du déploiement (link) des fonctions d'intelligence artificielle et la forte concurrence chinoise ont pu peser sur la demande d'iPhone, et les investisseurs se concentreront probablement sur les commentaires des dirigeants d'Apple relatifs à l'intelligence artificielle ce soir

** La lenteur du déploiement des fonctions d'IA et la rude concurrence chinoise pourraient avoir pesé sur la demande d'iPhone, et les investisseurs se concentreront probablement sur tout commentaire lié à l'IA de la part des dirigeants d'Apple ce soir

** En début de semaine, la société de courtage Oppenheimer a rétrogradé l'action AAPL de "surperformance" à "performance"

** Sur les 48 analystes qui couvrent Apple, 31 le considèrent comme un "fort achat" ou un "achat", 13 le considèrent comme un "maintien" et quatre recommandent une "vente" ou une "forte vente", selon LSEG

** Le PT médian à 12 mois sur l'action est de 250 $; l'action était à 238,48 $ en dernier

** En incluant le mouvement de la séance, AAPL est en baisse de 4,8 % depuis le début de l'année contre un gain de 5,3 % pour le Dow Jones Industrial Avg .

** Les options AAPL impliquent une variation de 4,2% pour les actions, dans un sens ou dans l'autre, d'ici vendredi; au cours des huit derniers trimestres, en moyenne, les actions ont évolué de 2,6% le jour suivant les résultats, selon Trade Alert

La Bourse de Paris a terminé la séance en hausse jeudi, après la baisse des taux annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) à l'issue de sa réunion de politique monétaire.

Le CAC 40 a pris 0,88% à 7.941,64 points, en hausse de 69,16 points. La veille, l'indice vedette parisien avait reculé de 0,32%.

Sur le marché obligataire, le rendement des obligations françaises à dix ans a reculé à 3,26%, contre 3,32% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, était à 2,51%, contre 2,58%.

La BCE a abaissé jeudi son principal taux d'intérêt directeur de 0,25 point de pourcentage après sa réunion de politique monétaire. Cette cinquième baisse depuis juin fait passer à 2,75% le taux de dépôt, qui sert de référence, contre 3% auparavant.

"Le communiqué et la conférence de presse qui ont suivi ont renforcé l'idée que la BCE est globalement satisfaite de l'évolution de l'inflation et des perspectives de voir l'inflation se rapprocher de son objectif de 2%", a relevé Raphael Thuin, directeur des stratégies de marchés chez Tikehau Capital.

Pour la suite, "les marchés s'attendent à d'autres baisses de taux", a estimé Bénédicte Kukla, chargée d'investissement chez Indosuez. Il est "trop tôt" pour envisager "à quel moment nous devons arrêter" de baisser les taux, a prévenu Christine Lagarde.

La croissance va toutefois "rester faible" dans la zone euro, a-t-elle ajouté, alors que le PIB a fait du surplace au quatrième trimestre, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, selon des chiffres publiés jeudi.

La France a connu une contraction de 0,1% de son PIB au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a indiqué jeudi l'Insee, mais il a progressé de 1,1% en 2024, conformément à sa prévision.

Cette décision entérine la divergence entre la politique de la BCE et celle de la banque centrale américaine (Fed) qui a laissé ses taux inchangés mercredi aux États-Unis, où la croissance est toujours solide.

Le fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics a vu son titre chuter de 10,68% à 21,24 euros, le marché sanctionnant les anticipations économiques moroses du groupe pour le premier trimestre 2025. A l'occasion de la publication de ses résultats annuels, STMicroelectronics, qui fournit des puces à Apple et à Tesla notamment, a dit prévoir un chiffre d'affaires en baisse de 27,6% pour le premier trimestre 2025, à 2,51 milliards de dollars (2,41 milliards d'euros).

L'entreprise pharmaceutique Sanofi prenait 1,73% à 103,62 euros après avoir accru ses bénéfices en 2024, année qui a vu son produit phare Dupixent dépasser son objectif de ventes et marquée par le succès commercial de son traitement préventif de la bronchiolite Beyfortus.

Le groupe des laboratoires d'analyses Eurofins a perdu 5,64% à 52,22 euros malgré l'annonce d'un bond de ses bénéfices annuels, dont l'ampleur reste toutefois inférieure aux attentes des investisseurs.

Le ministère de la Justice a intenté une action en justice pour bloquer l'accord de 14 milliards de dollars conclu par Hewlett Packard Enterprise en vue d'acquérir Juniper Networks , selon une plainte déposée jeudi auprès d'un tribunal fédéral de Californie.

Les actions du fabricant d'équipements de réseau ont chuté d'environ 3 %, tandis que celles du fabricant de serveurs ont baissé d'environ 2 %.

Le ministère de la justice a fait valoir que l'acquisition éliminerait la concurrence et conduirait à ce que deux entreprises - Cisco Systems et HPE - contrôlent plus de 70 % du marché américain de l'équipement de réseau.

HPE a déclaré au début de l'année dernière qu'elle achèterait Juniper Networks pour 14 milliards de dollars dans le cadre d'une transaction entièrement en espèces, alors qu'elle cherche à améliorer les offres de l'entreprise en matière d'intelligence artificielle.

HPE et Juniper n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

Juniper a gagné en importance au cours des dernières années, les centres de données s'étant tournés vers ses produits pour les utiliser dans des applications d'intelligence artificielle.

Les marchés boursiers européens ont accueilli positivement la baisse des taux annoncée jeudi par la Banque centrale européenne (BCE), qui fait reculer les rendements obligataires en zone euro, tandis que Wall Street digère sereinement une pluie de résultats.

Francfort a terminé en hausse de 0,41%, Paris 0,88% et Milan 0,16%. Londres a gagné 1,04%.

Sur le marché obligataire, vers 16H50 GMT, le taux d'intérêt des obligations allemandes à dix ans, référence en Europe, reculaient elles à 2,51%, après 2,58% la veille.

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi son principal taux d'intérêt directeur de 0,25 point de pourcentage après sa réunion de politique monétaire. Cette cinquième baisse depuis juin fait passer à 2,75% le taux de dépôt, qui sert de référence, contre 3% auparavant.

Lors de son discours, sa présidente Christine Lagarde "a paru particulièrement confiante sur le fait que l'inflation allait continuer à reculer en zone euro", a fait remarquer Bénédicte Kukla, chargée d'investissement chez Indosuez.

Pour la suite, "les marchés s'attendent à d'autres baisses de taux de cette ampleur", a-t-elle ajouté. Il est "trop tôt" pour envisager "à quel moment nous devons arrêter" de baisser les taux, a en effet prévenu Christine Lagarde.

La croissance va toutefois "rester faible" dans la zone euro, a-t-elle ajouté, alors que le PIB a fait du surplace au quatrième trimestre, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, selon des chiffres publiés jeudi.

Cette décision entérine la divergence entre la politique de la BCE et celle de la banque centrale américaine (Fed) qui a laissé ses taux inchangés mercredi aux États-Unis, où la croissance est toujours solide.

Sur le marché des changes, l'euro restait stable. Vers 16H50 GMT, la monnaie unique perdait 0,02% au billet vert, à 1,0418 dollar pour un euro.

Côté Wall Street, vers 16H50 GMT, le Dow Jones prenait 0,30%, le S&P 500 0,22% et le Nasdaq restait à l'équilibre (-0,10%).

Les investisseurs américains digèrent les résultats des mastodontes de la "tech", avec "des chiffres mitigés", a résumé Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Le géant de l'informatique Microsoft (-6,22% vers 16H50 GMT) a dégagé 24 milliards de dollars de profits trimestriels, mais son activité de "cloud" a déçu le marché.

Pour Meta (+1,82%) les investisseurs sont positifs après que le groupe a dépassé les attentes. Quant à Tesla (+2,49%), le groupe d'Elon Musk n'a pas répondu aux attentes, mais a dit anticiper une année 2025 "majeure".

A suivre après la fermeture de Wall Street: les résultats d'Apple et d'Intel.

Le groupe de livraison de colis UPS dévissait de 17,37%, après avoir dit s'attendre à voir ses revenus décliner en 2025. Le pétrochimiste Dow chutait de 6,33% après avoir annoncé jeudi un plan de réduction de coûts d'un milliard de dollars suite à des résultats moins bons qu'attendu au quatrième trimestre.

En Europe aussi, les marchés ont pu réagir à une pluie de résultats.

Côtés perdants, Deutsche Bank (-3,12% à Francfort) a publié un bénéfice net en recul en 2024, du fait d'importants frais de litiges.

L'action du géant suédois de l'habillement H&M a reculé de 3,44% à Stockholm, à cause du recul de son chiffre d'affaires annuel et malgré un bond de 33% de son bénéfice net sur son exercice décalé. A Paris, le spécialiste des semi-conducteurs STMicroelectronics a dévissé de 10,68%, le marché sanctionnant les anticipations économiques moroses du groupe pour le premier trimestre 2025

Côté gagnants, l'équipementier de télécommunications Nokia a bondi de 6,82% à Helsinki après avoir enregistré une hausse de 89% de son bénéfice net en 2024.

Le titre d'American Airlines perdait 2,39% à Wall Street après l'accident grave impliquant l'un de ses avions, avec 64 personnes à bord, entré en collision avec un hélicoptère militaire mercredi soir au-dessus de Washington.

Les cours du pétrole sont en hausse: vers 16H40 GMT, le baril de WTI américain s'échangeait à 73,18 dollars (+0,80%) et celui de Brent de la mer du Nord à 77,19 dollars (+0,79%).

Le bitcoin s'échangeait à 105.824 dollars (+0,99%).