Canada - 30 janvier

La société audio Sirius XM a dépassé jeudi les estimations de chiffre d'affaires du quatrième trimestre, grâce à une demande soutenue pour ses émissions sportives en direct, qui sont devenues populaires au cours de la saison 2024-2025 de la NBA et des éliminatoires inaugurales de football universitaire à 12 équipes l'année dernière.

Le fournisseur de divertissement audio bénéficie également de ses partenariats avec les constructeurs automobiles, notamment Toyota et Lexus, en sécurisant l'accès à l'intérieur des véhicules, ce qui permet aux acheteurs de voitures de bénéficier d'abonnements d'essai gratuits aux services de radio par satellite de Sirius XM.

La société a lancé son service au quatrième trimestre sur certains modèles Tesla et Rivian , dans le cadre de la mise à jour des fêtes de fin d'année de chaque société.

Les abonnés auto-payants de Sirius XM ont augmenté de 149 000 au cours du trimestre se terminant le 31 décembre, contre une augmentation de 131 000 il y a un an. Visible Alpha avait estimé une augmentation de 136 780.

Au quatrième trimestre, le taux de désabonnement, c'est-à-dire le taux de clients qui ont cessé d'utiliser ses services, était de 1,5 % parmi les utilisateurs qui paient eux-mêmes, contre 1,6 % il y a un an, tandis que le nombre d'abonnés à des services promotionnels payants a baissé de 79 000.

Sirius XM a déclaré un chiffre d'affaires de 2,19 milliards de dollars au quatrième trimestre, ce qui est légèrement supérieur à l'estimation moyenne des analystes de 2,17 milliards de dollars, selon les données compilées par LSEG.

Les recettes publicitaires du trimestre ont atteint 477 millions de dollars, ce qui est supérieur à l'estimation moyenne des analystes, qui était de 309,7 millions de dollars.

La société a enregistré un bénéfice net trimestriel de 287 millions de dollars, contre 228 millions de dollars un an plus tôt.

Le géant japonais de l'automobile Toyota a annoncé jeudi avoir vu ses ventes s'effriter en 2024, mais il conserve le titre de numéro mondial un pour la cinquième année consécutive devant son rival allemand Volkswgagen.

Toyota a écoulé l'an dernier dans le monde 10,8 millions de voitures en 2024, en recul de 3,7%. C'est cependant très au-delà de la performance de Volkswagen, dont les ventes mondiales n'ont représenté qu'un peu plus de 9 millions de véhicules (-2,3%).

Et ce alors même que Toyota a traversé une année difficile, avec une dégringolade de 20% des ventes du groupe au Japon (en termes d'unités écoulées) notamment en raison des rappels de son modèle Prius hybride et de suspensions de production après la découverte par les autorités d'irrégularités concernant les tests de certification.

Les ventes de la marque Toyota en Chine, un marché crucial, ont de leur côté plongé de 7% face à la concurrence accélérée de constructeurs chinois, dont BYD, champion de la voiture électrique, qui se livrent une guerre des prix sur fond de conjoncture morose.

Mais la concurrence des constructeurs chinois, qui ne cessent d'accroître leurs parts du marché mondial, intensifie également la pression à l'échelle du globe: BYD a vu ses ventes mondiales bondir de 41% en 2024 à 4,3 millions de véhicules, dont près de la moitié 100% électriques.

Par contraste, Toyota a vendu moins de 140.000 véhicules électriques l'an dernier, restant focalisés sur les véhicules hybrides mêlant motorisation thermique et batterie électrique (quelque 4,2 millions de véhicules hybrides écoulés).

De leur côté, deux autres constructeurs nippons ont souffert également en 2024: Nissan, en forte difficulté financière, a écoulé 3,35 millions de véhicules (-0,8%) et son compatriote Honda a vu ses ventes plonger à 3,8 millions d'unités (-4,6%), tandis que sa production mondiale fondait de presque 11%.

Honda, mastodonte de l'automobile japonaise, a ouvert en décembre des négociations avec Nissan en vue d'une fusion, à laquelle pourrait s'associer Mitsubishi Motors et qui pourrait donner naissance en 2026 au troisième constructeur mondial avec une holding unique.

Leur objectif est d'associer leurs forces pour négocier le virage stratégique de l'électrique, un créneau dominé par l'américain Tesla et les constructeurs chinois: individuellement, aucun des deux n'atteint en effet la performance annuelle de BYD en termes de volumes vendus.

Signe des difficultés persistantes de Nissan: ses ventes se sont effondrées de 12,2% en Chine, un marché crucial, et elles ont stagné au Japon.

La Bourse de Tokyo a fait du surplace jeudi après Wall Street, digérant le statu quo de la banque centrale américaine (Fed) et en dépit du rebond de l'équipementier de semi-conducteurs Advantest, tandis qu'une partie des marchés asiatiques restaient fermés pour le Nouvel an lunaire.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en petite hausse de 0,25% à 39.513,97 points, et l'indice élargi Topix en progression de 0,23% à 2.781,93 points.

La place tokyoïte avait ouvert en repli dans le sillage de New York, continuant d'analyser la décision du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui a décidé mercredi de laisser ses taux inchangés.

"La Fed a interrompu son cycle de baisse des taux et ne s'est pas engagée sur ses futures décisions, affirmant plutôt qu'elle ne se précipiterait pas pour ajuster sa position, selon son président Jerome Powell (...) La Fed est de retour en mode attentiste", commente Kathleen Brooks, du courtier XTB.

De quoi inciter les cambistes à délaisser le dollar pour se tourner jeudi vers la devise japonaise: celle-ci est dopée par la perspective de voir la Banque du Japon, à rebours de la Fed, accélérer ses hausses de taux, après un relèvement la semaine dernière.

Vers 06H45 GMT, la monnaie nippone grimpait de 0,50% à 154,43 yens pour un dollar.

Plombé par l'onde de choc de l'outsider chinois de l'intelligence artificielle de DeepSeek, le japonais Advantest, producteur d'équipements pour l'industrie des semi-conducteurs, avait dévissé d'environ 20% en début de semaine avant de remonter un peu mercredi.

Le groupe, fournisseur du géant américain des puces Nvidia, a rebondi de nouveau avec vigueur jeudi (+3,21%), alors même que les autres titres tech connaissaient des fortunes contrastées à Tokyo.

"Certes le cours de Nvidia a encore fortement chuté (mercredi), à la perspective que le président Trump pourrait durcir les restrictions de ses ventes à la Chine, mais à l'inverse l'équipementier néerlandais ASML a annoncé de solides résultats", souligne Kosuke Oka, du courtier Monex Securities.

Surtout, Advantest lui-même a révisé en très forte hausse, de presque 40%, ses prévisions de bénéfice opérationnel pour son exercice annuel, rassurant sur la santé du secteur, insiste M. Oka.

Les titres tech à Tokyo avaient plongé en début de semaine par imitation des dégringolades à Wall Street, où les valorisations des groupes IA étaient jugées très exagérées, mais la situation est différente au Japon et "on peut se demander si les récentes inquiétudes ne sont pas exagérées", observent les experts de UBS.

Si, grâce à la concurrence accrue encouragée par DeepSeek, "la productivité s'améliore parallèlement aux innovations technologiques, cela pourrait être positif pour les attentes du marché" et le virage de l'IA devrait continuer de porter la place tokyoïte, estiment-ils.

Le constructeur automobile Nissan a bondi d'environ 5% dans les premiers échanges, avant d'effacer une partie de ses gains et de terminer en hausse de 1,41%.

Le groupe a indiqué mercredi qu'il se préparait à réduire sa production dès avril dans ses usines américaines, tablant sur des réductions d'effectifs --rassurant les investisseurs sur la mise en place des ajustements promis fin 2024.

En fortes difficultés financières, Nissan avait annoncé supprimer 9.000 postes dans ses effectifs mondiaux, avant d'ouvrir en décembre des négociations pour fusionner avec son compatriote bien plus robuste, Honda.

Les Bourses de Hong Kong et de Chine continentales restaient fermées en raison des congés du Nouvel an chinois.

Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi après avoir décroché la veille suite à un rebond des stocks américains de brut.

Vers 06H45 GMT, le baril de WTI américain progressait de 0,10% à 72,69 dollars et celui de Brent de la mer du Nord était à l'équilibre (+0,01% à 76,59 dollars).

Toyota Motor a vendu 10,8 millions de véhicules en 2024, a-t-il annoncé jeudi, restant le constructeur automobile le plus vendu au monde pour la cinquième année consécutive.

Le constructeur japonais a enregistré une baisse de 3,7% des ventes du groupe mondial l'an dernier, y compris celles du fabricant de voitures compactes Daihatsu et de l'unité de camions Hino Motors .

Cette baisse est en grande partie due à une chute brutale des ventes au Japon, où le constructeur automobile a été confronté à des problèmes de gouvernance concernant les procédures de test de certification, en particulier chez Daihatsu (link).

Le rival allemand Volkswagen Group , qui occupe la deuxième place du classement, a annoncé au début du mois une baisse de 2,3 % (link) des ventes unitaires l'année dernière, pour atteindre un peu plus de 9 millions de véhicules, alors qu'il cherche à réduire ses coûts dans son pays et à lutter contre une guerre des prix sur le marché clé qu'est la Chine.

La Bourse de Tokyo faisait du surplace jeudi après Wall Street, digérant le statu quo de la banque centrale américaine (Fed) et en dépit de rebond de l'équipementier de semi-conducteurs Advantest, tandis qu'une partie des marchés asiatiques restaient fermés pour le Nouvel an lunaire.

A la Bourse de Tokyo vers 01H30 GMT, l'indice vedette Nikkei grignotait 0,08% à 39.445,40 points, et l'indice élargi Topix cédait 0,08% à 2.773,56 points.

La place tokyoïte avait ouvert en repli dans le sillage de New York, continuant d'analyser la décision du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui a décidé mercredi de laisser ses taux inchangés.

"La Fed a interrompu son cycle de baisse des taux et ne s'est pas engagée sur ses futures décision, affirmant plutôt qu'elle ne se précipiterait pas pour ajuster sa position, selon son président Jerome Powell (...) La Fed est de retour en mode attentiste", commente Kathleen Brooks, du courtier XTB.

De quoi inciter les cambistes à délaisser le dollar pour se tourner jeudi vers la devise japonaise: celle-ci est dopée par la perspective de voir la Banque du Japon, à rebours de la Fed, accélérer ses hausses de taux, après un relèvement la semaine dernière.

Vers 01H30 GMT, la monnaie nippone grimpait de 0,44% à 154,55 yens pour un dollar.

Plombé par l'onde de choc de l'outsider chinois de l'intelligence artificielle de DeepSeek, le japonais Advantest, producteur d'équipements pour l'industrie des semi-conducteurs, avait dévissé d'environ 20% en début de semaine avant de remonter un peu mercredi.

Le groupe, fournisseur du géant américain des puces Nvidia, rebondissait de nouveau avec vigueur jeudi (+4,12%), alors même que les autres titres tech connaissaient des fortunes contrastées à Tokyo.

"Certes le cours de Nvidia a encore fortement chuté (mercredi), à la perspective que le président Trump pourrait durcir les restrictions de ses ventes à la Chine, mais à l'inverse l'équipementier néerlandais ASML a annoncé de solides résultats", souligne Kosuke Oka, du courtier Monex Securities.

Surtout, Advantest lui-même a révisé en très forte hausse, de presque 40%, ses prévisions de bénéfice opérationnel pour son exercice annuel, rassurant sur la santé du secteur, insiste M. Oka.

Les titres tech à Tokyo ont dévissé en début de semaine par imitation des dégringolades à Wall Street, où les valorisations étaient jugées très exagérées, mais la situation est différente au Japon et "on peut se demander si les récentes inquiétudes ne sont pas exagérées", observent les experts de UBS.

Si, grâce à la concurrence accrue encouragée par DeepSeek, "la productivité s'améliore parallèlement aux innovations technologiques, cela pourrait être positif pour les attentes du marché" et le virage de l'IA devrait continuer de porter la place tokyoïte, estiment-ils.

Le constructeur automobile Nissan a bondi d'environ 5% dans les premiers échanges et restait en hausse de 2,5% vers 01H30 GMT.

Le groupe a indiqué mercredi qu'il se préparait à réduire sa production dès avril dans ses usines américaines, tablant sur des réductions d'effectifs --rassurant les investisseurs sur la mise en place des ajustements promis fin 2024.

En fortes difficultés financières, Nissan avait annoncé supprimer 9.000 postes dans ses effectifs mondiaux, avant d'ouvrir en décembre des négociations pour fusionner avec son compatriote bien plus robuste, Honda.

Les Bourses de Hong Kong et de Chine continentales restaient fermées en raison des congés du Nouvel an chinois.

Les cours du pétrole se reprenaient légèrement jeudi après avoir décroché la veille suite à un rebond des stocks américains de brut.

Vers 01H30 GMT, le baril de WTI américain rebondissait de 0,26% à 72,81 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 0,14% à 76,69 dollars.

Le constructeur automobile japonais Nissan Motor offre des indemnités de départ aux travailleurs et réduit les équipes dans trois usines américaines, a déclaré jeudi un porte-parole de la société, alors que le constructeur automobile s'efforce de réduire ses coûts de 2,6 millions de dollars à l'échelle mondiale.

Nissan proposera des mesures de séparation aux travailleurs de ses usines d'assemblage de véhicules de Smyrna (Tennessee) et de Canton (Mississippi), ainsi qu'à ceux de son usine de moteurs de Decherd (Tennessee).

Le troisième constructeur automobile japonais en volume supprimera une des deux équipes de la chaîne de production de son véhicule utilitaire sport Rogue à Smyrna à partir d'avril, et celle de la berline Altima à Canton à partir de septembre.

Outre Smyrna, Nissan produit également des Rogue dans son usine de Kyushu, dans le sud-ouest du Japon, sa principale usine sur son marché domestique. Reuters a précédemment rapporté que (link) Nissan réduirait la production d'un tiers en août 2024 dans cette usine en raison de la faible demande américaine pour certains modèles de sa gamme vieillissante, y compris le Rogue.

Le porte-parole de Nissan a refusé de préciser le nombre de travailleurs américains qui, espère-t-il, accepteront l'offre de rachat volontaire. L'entreprise pourrait supprimer jusqu'à 1 500 emplois, comme l'a rapporté le journal Nikkei plus tôt dans la journée de jeudi.

Nissan ne prévoit pas de procéder à des licenciements involontaires, a déclaré le porte-parole, ajoutant que l'entreprise employait plus de 11 700 personnes dans les trois usines américaines à la fin de l'année 2024.

En novembre, l'entreprise a annoncé un plan (link) visant à supprimer 9 000 emplois dans le monde et à réduire la capacité maximale de ses 25 lignes de production de véhicules, alors qu'elle souffre d'un effondrement des ventes en Chine et en Amérique du Nord.

Moins de deux mois après le dévoilement de ce plan, Nissan et Honda Motor ont déclaré qu'ils allaient entamer des négociations (link) en vue d'une fusion qui pourrait donner naissance au troisième groupe automobile mondial, avec une production annuelle de 7,4 millions de véhicules.