Citigroup reprend la couverture du secteur des loisirs en tablant sur une croissance à deux chiffres et cite Whitbread et Sodexo en tête de liste

Le propriétaire de Holiday Inn, IHG , a annoncé mardi un plan de rachat d'actions de 900 millions de dollars qui n'a pas été à la hauteur des estimations de certains investisseurs, ce qui a fait baisser le cours de l'action d'environ 5 %, malgré le fait que l'opérateur hôtelier ait enregistré des recettes annuelles en chambres supérieures aux prévisions.

Le plan d'IHG de rendre plus de 1,1 milliard de dollars aux actionnaires en 2025, y compris le rachat qu'il a dit commencer immédiatement et une augmentation de 10% du dividende, a éclipsé ses résultats et l'achat de la marque européenne d'hôtels urbains Ruby pour 116 millions de dollars.

Ses actions, qui avaient atteint des sommets historiques la semaine dernière, étaient en baisse de 5,4% à 1446 GMT en raison du rachat moins important que prévu et des inquiétudes concernant l'augmentation des dépenses, selon les analystes.

"Tout compte fait, bien qu'il s'agisse d'une bonne impression dans l'ensemble, nous pensons que les attentes de SBB (en matière de rachat d'actions) étaient un peu plus élevées en moyenne, ce qui pourrait ne pas être suffisant pour les actions aujourd'hui dans le contexte de la récente performance du prix de l'action", ont déclaré les analystes de JP Morgan dans une note.

Certains s'attendaient à ce que les rachats atteignent jusqu'à 1 milliard de dollars.

IHG, qui possède également les hôtels Crowne Plaza et Six Senses, a annoncé une croissance de 3 % de son chiffre d'affaires annuel par chambre, stimulée par une reprise de la demande aux États-Unis et malgré la faiblesse de la Chine.

Les analystes s'attendaient à ce que le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), un indicateur clé du secteur, augmente de 2,6 % pour l'année se terminant le 31 décembre 2024, selon un consensus compilé par la société.

Le directeur général Elie Maalouf a déclaré qu'il prévoyait d'étendre la marque Ruby aux États-Unis et à l'Asie. L'entreprise exploite 20 hôtels dans des villes européennes.

"Nous nous attendons à ce que la marque Ruby () soit en concurrence avec les marques Motto et CitzenM de Hilton, qui ont toutes deux du succès au niveau mondial", ont déclaré les analystes de Bernstein dans une note.

Aux États-Unis, son plus grand marché, IHG a enregistré une croissance du RevPAR de 1,7 % pour l'année. En Chine, le RevPAR a chuté de 4,8 %.

Ses pairs Marriott International (link) et Hilton Worldwide (link) avaient prévu une année 2025 en baisse, pénalisés par les mauvaises performances des hôtels en Grande Chine, tandis que Hyatt Hotels a fait état d'un quatrième trimestre moins brillant la semaine dernière.

Mardi, IHG a publié un bénéfice d'exploitation annuel conforme aux attentes du marché.

(1$=0,9555 euros)

Wall Street est attendue en hausse mardi et les Bourses européennes avancent avec quelques hésitations à mi-séance, tout en restant proches de leurs niveaux record grâce à un rallye des valeurs de défense sur fond d'attentes sur les dépenses militaires en Europe.

À New York, où les Bourses reviennent d'un week-end prolongé à l'occasion de la commémoration de la naissance de Georges Washington, les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,18% pour le Dow Jones , de 0,38% pour le Standard & Poor's-500 et de 0,43% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 , qui comme le Dax a hésité entre gains et pertes au long de la matinée, gagne 0,11% à 8.198,43 points vers 12h39 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,04% et à Londres, le FTSE 100 CURRENCYCOM:UK100 prend 0,09%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,18%, le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) gagne 0,17% et le Stoxx 600 avance de 0,15% à 556,30 points après avoir atteint un record historique de 556,81 points mardi.

Les Bourses avancent avec prudence alors que le marché tente de recalibrer ses positions après les gains de la veille, les négociations en vue d'un accord de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine et la perspective d'une augmentation des budgets militaires ayant alimenté l'optimisme des investisseurs, en particulier pour les valeurs liées à la défense.

L'exécutif européen semble plus disposé que jamais à favoriser une augmentation de ses dépenses militaires en réponse à la pression croissante des Etats-Unis, en proposant notamment d'assouplir ses règles budgétaires en ce qui concerne la défense des Etats membres, bien que certains d'entre eux aient exprimé des réserves et qu'ils restent divisés sur l'envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine.

La hausse des dépenses militaires n'est toutefois pas sans risque, car, selon une note de la DB, le manque de coordination pourrait également aggraver l'inflation. "Le défi pour la BCE sera de trouver un équilibre entre l'augmentation des dépenses de défense et les vents contraires de la guerre commerciale", écrit le courtier, faisant référence à la menace d'une augmentation des droits de douane du côté américain qui continue de tenir les marchés en haleine.

En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques, la croissance des salaires au Royaume-Uni s'est accélérée sur les trois mois à fin décembre 2024, des données qui montrent que le marché du travail reste en bonne forme et qui renforcent l'approche prudente en matière de réduction des taux de la Banque d'Angleterre (BoE).

En Allemagne, où des élections législatives anticipées se tiennent dimanche, le moral des investisseurs a pour sa part progressé plus que prévu depuis le début du mois de février.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Intel prend 5,2% après que le Wall Street Journal a rapporté samedi que ses concurrents Taiwan Semiconductor Manufacturing Co et Broadcom envisageraient chacun une offre de rachat pour se partager le groupe américain de semi-conducteurs.

VALEURS EN EUROPE

Le secteur de la défense et de l'aérospatiale (.SXPARO) poursuit ses gains (0,9%) après un bond de 4,6% lundi, sa plus forte hausse en une journée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

À Paris, Thales avance de 2,8%.

Capgemini recule de 7,9% après avoir fait état d'une baisse de son chiffre d'affaires annuel et annoncé des perspectives 2025 prudentes, ce qui pèse sur le secteur de la technologie (.SX8P), qui cède à son tour 0,2%.

À Londres, IHG , propriétaire de Holiday Inn, perd 4,4% après la publication de ses résultats annuels.

TAUX

Les rendements obligataires progressent mardi dans la zone euro, atteignant leur plus haut niveau en deux semaines et prolongeant la hausse de la veille, alors que les investisseurs anticipent une hausse des dépenses de défense.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) prend 1,8 points de base à 2,5020%. Le deux ans (DE10YT=RR) avance de 1,4 points de base à 2,1470%.

Les investisseurs sont plutôt satisfaits de voir l'UE disposée à dépenser davantage, a dit Michiel Tukker, analyste d'ING.

"Cela aurait pu conduire à une réaction de panique - regardez la France où la situation budgétaire est assez difficile - mais on a le sentiment que l'UE doit faire quelque chose et il serait plus inquiétant pour les marchés que l'UE ne fasse rien" , a-t-il déclaré.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans avance de 3,9 points de base à 4,5151%.

CHANGES

Après trois séance des déclin, le dollar progresse de 0,40% face à un panier de devises de référence , le marché prenant en compte les inquiétudes concernant les droits de douane américains et les incertitudes sur les plans de réduction des taux d'intérêt par la Fed.

L'euro recule de 0,27% à 1,0454 dollar .

PÉTROLE

Les prix du pétrole hésitent mardi, une attaque de drone contre une station de pompage russe ayant soutenu les cours, une hausse pourtant limitée par la perspective d'une augmentation de l'offre.

Le Brent recule légèrement de 0,07% à 75,17 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,65% à 71,20 dollars.

PLUS AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L'AGENDA DU 18 FEVRIER

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

Le propriétaire de Holiday Inn, IHG >, rend plus de 1,1 milliard de dollars aux actionnaires en 2025 et achète la marque européenne d'hôtels urbains Ruby pour 116 millions de dollars, a-t-il déclaré mardi, après que les revenus annuels des chambres ont dépassé les attentes.

IHG, qui possède également les hôtels Crowne Plaza et Six Senses, a fait état d'une croissance de 3 % du chiffre d'affaires annuel par chambre, supérieure aux attentes du marché , stimulée par une reprise de la demande aux États-Unis et malgré la faiblesse de la Chine.

Les analystes s'attendaient à ce que le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), un indicateur clé du secteur, augmente de 2,6 % pour l'année se terminant le 31 décembre 2024, selon un consensus compilé par la société.

Le directeur général Elie Maalouf a déclaré qu'il prévoyait d'étendre la marque Ruby aux États-Unis et à l'Asie. Actuellement, l'entreprise exploite 20 hôtels dans des villes européennes.

"Nous nous attendons à ce que la marque Ruby () soit en concurrence avec les marques Motto et CitzenM de Hilton, qui ont toutes deux du succès au niveau mondial", ont déclaré les analystes de Bernstein dans une note.

Aux États-Unis, son plus grand marché, IHG a enregistré une croissance du RevPAR de 1,7 % pour l'année. En Chine, le RevPAR a chuté de 4,8 %.

IHGa maintenu ses objectifs à moyen terme, mais prévoit que les charges d'intérêts ajustées pour 2025 se situeront entre 190 et 205 millions de dollars, ce qui est supérieur à l'estimation consensuelle des analystes, qui est de 174 millions de dollars.

Les actions de la société, qui ont atteint des sommets historiques la semaine dernière, étaient en baisse de 1,2 % dans les premiers échanges, les analystes de Jefferies déclarant que les prévisions de dépenses d'intérêts plus faibles que prévu pourraient faire baisser les estimations de bénéfices.

Ses pairs Marriott International (link) et Hilton Worldwide (link) avaient prévu une année 2025 en baisse, pénalisés par les mauvaises performances des hôtels en Grande Chine, tandis que Hyatt Hotels a fait état d'un quatrième trimestre moins brillant la semaine dernière.

Mardi, IHG a publié un bénéfice d'exploitation annuel conforme aux attentes du marché.

Il a lancé un nouveau programme de rachat d'actions de 900 millions de dollars et a proposé une augmentation de 10 % de son dividende annuel, ce qui portera le rendement pour les actionnaires à plus de 1,1 milliard de dollars cette année.

(1 dollar = 0,9555 euro)

InterContinental Hotels Group (IHG) a fait état mardi d'une croissance de 3% de son revenu par chambre disponible (RevPAR), au-dessus des attentes, stimulé par une reprise de la demande aux États-Unis.

Le RevPAR annuel, un indicateur de performance clé pour le secteur, était attendu par les analystes en baisse moyenne de 2,6%

Les analystes tablaient en moyenne sur un revenu par chambre disponible (RevPAR), un indicateur clé de l'industrie hôtelière, en hausse de 2,6% en 2024, selon un consensus compilé par IHG.

Aux États-Unis, son plus grand marché, le groupe a enregistré une croissance du RevPAR de 1,7%.

En Chine, le RevPAR a toutefois chuté de 4,8%.

Le propriétaire d'Holiday Inn a également lancé un nouveau programme de rachat d'actions de 900 millions de dollars (860,26 millions d'euros) et a proposé une augmentation de 10% de son dividende annuel.

IHG a également annoncé l'acquisition de la marque Ruby auprès de l'opérateur hôtelier européen The Ruby Group pour 110,5 millions d'euros.

Hyatt Hotels va racheter Playa Hotels & Resorts pour environ 2,6 milliards de dollars, dette comprise, a annoncé la société lundi, cherchant ainsi à renforcer sa présence au Mexique et dans les Caraïbes.

L'intérêt pour les offres haut de gamme et de luxe en dehors des États-Unis augmente, car de plus en plus d'Américains cherchent à voyager à l'étranger pour profiter d'un dollar plus fort.

Playa exploite 24 complexes haut de gamme tout compris au Mexique, en Jamaïque et en République dominicaine.

Hyatt a offert 13,50 dollars par action Playa détenue, ce qui représente une prime de 40,5 % par rapport à la clôture de l'action le 20 décembre, avant que les sociétés n'annoncent leurs négociations. Les actions de Playa ont augmenté de 2 %, tandis que celles de Hyatt sont restées stables.

La chaîne hôtelière américaine, qui détient une participation de 9,4 % dans Playa, s'attend à ce que l'opération soit conclue dans le courant de l'année.

Hyatt a déclaré qu'elle identifierait des acheteurs tiers pour les propriétés détenues par Playa et qu'elle s'attend à tirer au moins 2 milliards de dollars de la vente des actifs d'ici 2027.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre du modèle d'entreprise de Hyatt, où l'opérateur préfère ne pas posséder de propriétés physiques, mais les gérer ou les franchiser.

"Recycler les biens immobiliers détenus... et conserver les contrats de gestion sur les hôtels devrait être très rentable, mais nécessite également du temps et des coûts supplémentaires", a déclaré David Katz, analyste chez Jefferies.

"Bien que nous ne nous attendions pas à des complexités réglementaires, le processus et le temps nécessaire à la conclusion de l'opération présentent également un risque supplémentaire, bien que modeste", a-t-il ajouté.

Le portefeuille de Playa comprend également des complexes hôteliers pour des rivaux tels que Hilton Worldwide , Marriott International , Wyndham et la marque Kimpton du groupe hôtelier britannique InterContinental Hotels Group .

L'analyste Patrick Scholes de Truist Securities a déclaré qu'il n'était pas certain que Hyatt puisse convertir les hôtels ne portant pas le nom de Hyatt en hôtels Hyatt s'il vendait ces établissements.