eBay progresse grâce à sa nouvelle collaboration avec OpenAI

La Bourse de New York a ouvert sans direction claire jeudi, plombée par le recul des valeurs technologiques et par des prises de bénéfices, les investisseurs adoptant aussi une posture attentiste avant la prise de parole de Donald Trump au Forum économique mondial de Davos.

Vers 15H15 GMT, le Dow Jones grappillait 0,25%, l'indice Nasdaq lâchait 0,39% et l'indice élargi S&P 500 était proche de l'équilibre (-0,05%).

L'ouverture mitigée de la place américaine est principalement dû "au manque de nouvelles et à des prises de bénéfices" après le mouvement haussier de la veille, a commenté auprès de l'AFP Christopher Low, de FHN Financial.

Mercredi, le S&P 500 a atteint un nouveau record en séance, à 6.100,81 points.

Les investisseurs vont suivre jeudi avec attention la prise de parole de Donald Trump au Forum économique mondial de Davos (Suisse), à 16H00 GMT, guettant de nouvelles déclarations sur la future politique commerciale des Etats-Unis.

Le républicain a agité en début de semaine la menace d'un relèvement drastique des droits de douane pour le Mexique, le Canada dès février, mais aussi pour l'Union européenne et la Chine.

Son intervention devrait durer 45 minutes et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, était plombé par le recul de certaines valeurs liées à l'intelligence artificielle (IA). Ces dernières ont bondi la veille, portées par l'annonce par Donald Trump d'un nouveau projet d'intelligence artificielle (IA), baptisé "Stargate", comprenant des investissements d'"au moins 500 milliards de dollars" dans des infrastructures d'IA aux Etats-Unis.

Nvidia, géant des semi-conducteurs et première capitalisation mondiale, lâchait ainsi 1,34%. Microsoft évoluait également dans le rouge (-0,65%).

Côté indicateurs, la place américaine a gardé un oeil sur les chiffres hebdomadaire du chômage aux Etats-Unis, qui étaient en hausse par rapport à la semaine précédente, et légèrement au-dessus des attentes du marché.

"Le principal facteur de la nouvelle hausse des premières inscriptions au chômages" a été "les incendies en Californie" qui se sont déclarés le 7 janvier, a observé Samuel Tombs, chef-économiste de Pantheon Macroeconomics.

Les investisseurs ne s'attendent pas à beaucoup de nouvelles macroéconomiques dans les prochains jours.

En outre, "la Banque centrale américaine (Fed) est en période de réserve avant une nouvelle réunion la semaine prochaine (les 28 et 29 janvier, ndlr)", mais "rien n'y est attendu", a noté M. Low.

La grande majorité des acteurs du marché prévoient un maintien des taux à leur niveau actuel, compris entre 4,25% et 4,50%, selon les données rassemblées par l'outil de veille du groupe CME, FedWatch.

L'humeur morose de Wall Street découle aussi de "la hausse des rendements des bons du Trésor", a avancé dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans s'établissait à 4,64% contre 4,61% la veille en clôture, "ce qui est encore bien inférieur à son taux élevé (4,80%) de la semaine dernière", a souligné M. O'Hare.

Ailleurs, à la cote, la saison des résultats bat encore son plein, avec de nouvelles entreprises ayant publié leurs résultats avant l'ouverture.

La compagnie aérienne American Airlines chutait (-8,87%) après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre 2024, mais les investisseurs ont retenu ses prévisions, jugées décevantes.

Entre octobre et décembre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 13,66 milliards de dollars (+4,6% sur un an) et un bénéfice net de 590 millions, contre 19 millions un an plus tôt.

Mais la compagnie a annoncé jeudi s'attendre à une perte nette proforma comprise entre 20 et 40 cents par action au premier trimestre 2025, soit plus qu'attendu par les analystes.

Le groupe GE Aerospace, né de la scission début avril du conglomérat General Electric, bondissait (+8,46%), profitant de la publication jeudi de résultats au-dessus des attentes pour le quatrième trimestre 2024, grâce à la maintenance et aux pièces détachées, et de commandes en forte hausse.

D'octobre à décembre, le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 14% à 10,81 milliards de dollars. Le bénéfice net a lui bondi de 37% à 2,29 milliards de dollars, là encore dépassant les attentes des analystes.

La compagnie à bas coûts Alaska Airlines était recherchée (+4,95%) après avoir revu à la hausse ses prévisions pour le premier trimestre de 2025, et avoir globalement dépassé les attentes pour le quatrième trimestre de 2024.

Microsoft vise à offrir à 1 million de personnes en Afrique du Sud des opportunités de formation en intelligence artificielle (AI) et en cybersécurité d'ici 2026, a déclaré jeudi Lillian Barnard, présidente de Microsoft Afrique.

L'initiative nationale de Microsoft (AI) en matière de compétences vise un large public et, en Afrique du Sud, donnera la priorité à tous les secteurs, des entreprises au gouvernement et aux jeunes, a déclaré Mme Barnard lors du "AI Tour" de l'entreprise à Johannesburg.

Elle n'a pas révélé le montant de l'investissement dans cette initiative.

"En offrant des possibilités de formation et un accès à des certifications reconnues par l'industrie, nos jeunes seront bien placés pour être compétitifs sur la scène mondiale", a déclaré Mme Barnard.

Microsoft, premier fournisseur mondial de cloud public "hyperscale" à construire des centres de données en Afrique du Sud, a formé quatre millions d'Africains au cours des cinq dernières années et s'est engagé à former 30 millions d'Africains au cours des cinq prochaines années.

Les analystes financiers de Wall Street ont révisé jeudi leurs notations et leurs objectifs de prix sur plusieurs sociétés cotées en bourse aux Etats-Unis, dont Boston Beer Company, Crocs et Travelers.

FAITS MARQUANTS

• * Booking Holdings Inc : Jefferies réduit l'objectif de cours de 4 750 $ à 4 650 $

• * Boston Beer Company Inc : Piper Sandler réduit l'objectif de cours à 275$ contre 370

• * Crocs Inc : KeyBanc réduit le prix cible de 150 $ à 120 $

• * Elevance Health : Stephens ramène le cours de l'action de surpondération à égalité de pondération

• * Travelers : Jefferies augmente le prix cible de 249 $ à 265 $

Ce qui suit est un résumé des actions de recherche sur les sociétés américaines rapportées par Reuters jeudi. Les actions sont classées par ordre alphabétique.

• * Abbott : BTIG relève le cours cible de 139 à 140 dollars

• * Abbott : Evercore ISI augmente le prix cible à 138 $ de 136 $

• * Abbott : Jefferies relève le cours cible de 125 à 135 dollars

• * Acushnet Holdings Corp : JP Morgan ramène l'objectif de cours de 69 à 64 dollars

• * Acushnet Holdings Corp : JP Morgan réduit le prix cible de neutre à sous-pondéré

• * Airbnb Inc : Jefferies réduit le prix cible de 140 à 136 $

• * Align Technology Inc : Jefferies réduit le prix cible de 285 à 260 dollars

• * Ally Financial Inc : Jefferies relève le cours cible à 40 $ contre 35 $ auparavant

• * Ally Financial Inc : JP Morgan relève le cours cible de 40 à 43 dollars

• * Ally Financial Inc : RBC relève le cours cible de 41 $ à 45 $

• * Amphenol Corp : Jefferies relève le cours cible à 85 $, contre 75 $ auparavant

• * Amphenol Corp : JP Morgan augmente le prix cible de 85 $ à 90 $

• * Bankunited Inc : RBC relève le cours cible de 42 $ à 43 $

• * Block Inc : TD Cowen relève le cours cible de 95 $ à 115 $

• * Bloomin' Brands Inc : Jefferies ramène l'objectif de cours à 18 $ contre 22 $

• * Booking Holdings Inc : Jefferies réduit le prix cible de 4 750 $ à 4 650 $

• * Boot Barn Holdings Inc : KeyBanc relève le cours à surpondérer à partir de pondération sectorielle

• * Boston Beer Company Inc : Piper Sandler réduit le prix cible de 370 $ à 275 $

• * Boston Beer Company Inc : Piper Sandler réduit le prix cible de surpondération à neutre

• * Bright Horizons Family Solutions Inc : Jefferies réduit l'objectif de 152 $ à 155 $

• * Brinker International Inc : Jefferies relève l'objectif de prix à 140 $ contre 118 $ auparavant

• * Casella Waste Systems Inc : Jefferies ramène le cours cible de 115 à 113 dollars

• * Casella Waste Systems Inc : Jefferies réduit le prix cible de "buy" à "hold"

• * Cathay General Bancorp : KBW réduit le cours cible de 56 $ à 55 $

• * Celsius Holdings Inc : Piper Sandler réduit l'objectif de cours à 33 $ contre 47 $

• * Chefs' Warehouse Inc : Jefferies augmente le prix cible de 60 $ à 62 $

• * Coca-Cola Co : Piper Sandler ramène l'objectif de cours à 73 $ contre 74 $

• * Comerica Inc : D.A. Davidson réduit le prix cible à 67 $ contre 71 $

• * Comerica Inc : JP Morgan réduit le prix cible à 68$ de 70

• * Comerica Inc : KBW abaisse le cours cible à 77 $ contre 82 $

• * Comerica Inc : Morgan Stanley réduit le prix cible à 71,00 $ contre 76,00 $

• * Comerica Inc : Raymond James réduit le prix cible à 72 $ de 75

• * Comerica Inc : RBC réduit le prix cible de 78 $ à 76 $

• * Comerica Inc : Stephens réduit le prix cible à 72 $ contre 74 $

• * Commerce Bancshares Inc : Piper Sandler relève le cours cible à 72 $ contre 69 $

• * Crocs Inc : KeyBanc réduit le prix cible de 150 $ à 120 $

• * Darling Ingredients : Stephens reprend la couverture avec une note de surpondération; objectif de 52 $

• * Deckers Brands : BofA Global Research relève l'objectif de cours à 217 $, contre 182 $ auparavant

• * Deckers Brands : KeyBanc relève l'objectif de cours à 230 $, contre 213 $ auparavant

• * Dentsply Sirona Inc : Jefferies réduit le prix cible à 20$ de 30

• * Dentsply Sirona Inc : Jefferies réduit le prix cible à 20 $ contre 30 $ Dentsply Sirona Inc

• * Doubleverify Holdings Inc : Barclays ramène le cours cible de 27 à 25 dollars

• * eBay : Jefferies réduit l'objectif de cours à 49$ contre 50

• * Electronic Arts : Jefferies réduit l'objectif de cours à 155 $ contre 175 $

• * Elevance Health : Stephens ramène le cours cible à 440 $, contre 520 $ auparavant

• * Elevance Health : Stephens réduit le prix cible de surpondération à égalité de pondération

• * Envista Holdings Corp : Jefferies relève le cours cible de 20 $ à 22 $

• * Equity Bancshares Inc : D.A. Davidson réduit l'objectif de cours à 46 $ contre 50 $

• * Etsy Inc : Jefferies réduit le prix cible à 54$ de 55

• * Expedia Group Inc : Jefferies réduit le prix cible à 186 $ contre 190 $

• * Fifth Third Bancorp : D.A. Davidson augmente le prix cible de 49 $ à 50 $

• * FIS : TD Cowen relève le prix cible de 86 $ à 87 $

• * Fiserv Inc : TD Cowen relève le cours cible à 235 $, contre 230 $ auparavant

• * Flowers Foods Inc : Jefferies ramène le cours cible à 20 $, contre 23 $ auparavant

• * Fulton Financial Corp : KBW relève le cours cible de 23 à 24 dollars

• * GE Vernova Inc : JP Morgan relève le cours cible de 374 à 436 dollars

• * Global Payments Inc : TD Cowen relève le cours cible à 135 $, contre 122 $ auparavant

• * Gulfport Energy Corp : JP Morgan relève le cours cible à 208 $, contre 202 $ auparavant

• * Halliburton Co : Atb Capital Markets réduit l'objectif de cours à 32 $ contre 36 $

• * HBT Financial Inc : KBW augmente le prix cible à 28 $ contre 27 $

• * Henry Schein Inc : Jefferies relève l'objectif de cours à 80 $, contre 77 $ auparavant

• * IBM : JP Morgan relève l'objectif de cours à 233 $ contre 227 $

• * J&J : Leerink Partners ramène l'objectif de cours à 169 dollars, contre 182 dollars auparavant

• * J&J : Morgan Stanley réduit le prix cible à 163 $ contre 175 $

• * Jack in the Box Inc : Jefferies réduit l'objectif de cours à 43 $ contre 46 $

• * Legend Biotech Corp : Jefferies réduit le prix cible de 94 $ à 91 $

• * Mastercard : TD Cowen augmente le prix cible de 567 $ à 599 $

• * Meta : Wedbush relève le cours cible de 680 à 700 dollars

• * Modivcare Inc : Jefferies ramène le cours cible à 5,25 $, contre 18 $ auparavant

• * Moelis & Co : JP Morgan augmente le prix cible à 73 $ contre 57 $

• * Nicolet Bankshares Inc : KBW relève l'objectif de cours de 110 à 115 dollars

• * OFG Bancorp : KBW relève l'objectif de cours à 55 $ contre 53 $

• * Option Care Health Inc : Jefferies relève le cours cible de 26 $ à 35 $

• * Option Care Health Inc : Jefferies relève l'objectif de cours de "hold" à "buy"

• * P&G : Piper Sandler ramène l'objectif de cours de 174 à 173 dollars

• * Palantir Technologies Inc : Wedbush relève l'objectif de cours de 75 à 90 dollars

• * Paycom Software Inc : Barclays ramène l'objectif de cours à 221 $ contre 229 $

• * PayPal : TD Cowen augmente le prix cible de 78 $ à 90 $

• * Pinnacle Financial Partners Inc : JP Morgan relève le cours cible à 140 $, contre 138 $ auparavant

• * Red Robin Gourmet Burgers Inc : Jefferies augmente le prix cible de 5,50 $ à 6 $

• * Revolve Group Inc : KeyBanc relève l'objectif de cours à surpondérer à partir d'une pondération sectorielle

• * Sealed Air Corporation : RBC réduit le cours cible de 39 $ à 38 $

• * Simmons First National Corp : KBW réduit le cours cible à 24 $ contre 27

• * Sirius XM Radio Inc. : Morgan Stanley réduit le prix cible de 23,00 $ à 21,00 $

• * Talos Energy Inc : JP Morgan augmente le prix cible à 13$ de 12

• * Teledyne Technologies Inc : Needham relève le cours cible de 550 à 585 dollars

• * Textron Inc : JP Morgan ramène son objectif de cours à 82$ contre 88

• * Textron Inc. : Morgan Stanley réduit le prix cible à 82,00 $ contre 86,00 $

• * Topgolf Callaway Brands Corp : JP Morgan réduit le prix cible à 9$ de 11

• * Travelers : Jefferies augmente le prix cible de 249 $ à 265 $

• * Travelers : RBC réduit le cours cible à 268 $ contre 273 $

• * Uber : Jefferies abaisse le cours cible à 87 $ contre 90 $

• * United Airlines : HSBC relève le cours cible à 128,6 $ contre 116 $

• * United Community Banks Inc : Piper Sandler relève le cours cible de 32 à 35 dollars

• * United Community Banks Inc : Raymond James augmente le prix cible de 35 $ à 37 $

• * Viking Holdings Ltd : Goldman Sachs initie avec une note neutre; prix 49

• * Virtu Financial Inc : JP Morgan relève l'objectif de cours à 34$ contre 27

• * Visa Inc : TD Cowen relève le cours cible de 325 à 362 dollars

• * Waste Management Inc : Jefferies ramène l'objectif de cours à 238 $ contre 255 $

• * Wendy's Co : Jefferies réduit l'objectif de cours à 15$ contre 18

• * Wingstop Inc : Jefferies réduit le prix cible à 280 $ contre 320 $

• * Wintrust Financial Corp : Piper Sandler augmente le prix cible de 151 à 156 $

• * Zoominfo Technologies Inc : Barclays ramène l'objectif de cours à 11 $ contre 12 $

Le géant américain de l'intelligence artificielle (IA) OpenAI et le conglomérat japonais SoftBank investiront chacun à hauteur de 19 milliards de dollars (18,25 milliard d'euros) pour financer Stargate, une coentreprise visant à développer des centres de données pour l'IA aux États-Unis, a rapporté mercredi The Information, un média américain spécialisé sur la tech.

Le fabricant de l'agent conversationnel ChatGPT détiendra une participation de 40% dans Stargate et agira comme une extension d'OpenAI, selon l'article de The Information, qui cite des propos tenus par le dirigeant d'OpenAI, Sam Altman, auprès de ses collègues. Ses commentaires impliquent que SoftBank détiendrait également une participation de 40%, ajoute la publication.

OpenAI et SoftBank n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Reuters.

Mardi, le président américain Donald Trump a annoncé qu'OpenAI, SoftBank Group et le géant américain des logiciels Oracle mettraient sur pied Stargate et investiraient 500 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années pour aider les États-Unis à devancer la Chine et d'autres rivaux dans la course mondiale à l'IA.

Stargate doit déployer initialement 100 milliards de dollars, tandis que le reste du financement est attendu au cours des quatre prochaines années. Le projet est mené par SoftBank et OpenAI.

Du possible rachat de TikTok à un projet géant d'infrastructures pour l'intelligence artificielle (IA), le cofondateur du groupe américain Oracle Larry Ellison est impliqué dans plusieurs dossiers chauds, remis sur le devant de la scène par son ami Donald Trump.

Le fantasque entrepreneur, qui reste président et responsable technique de la société qu'il a cofondée il y a près d'un demi-siècle (1977), avait déjà favorablement positionné Oracle dans la course à l'IA.

Spécialisée depuis ses débuts dans la gestion de bases de données, la société a ainsi fait sa révolution au milieu des années 2010 pour devenir un acteur majeur du "cloud" (informatique à distance), essentiel à l'IA.

Mardi, lors d'un grand raoût à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a réuni Larry Ellison avec le patron de la société japonaise SoftBank et celui d'OpenAI pour annoncer un projet d'investissements privés massifs dans l'IA.

La nouvelle coentreprise Stargate, qui réunit les trois partenaires, s'est engagée à injecter au moins 500 milliards de dollars dans la construction et la gestion de centres de données.

"Le centre que nous bâtissons sera le plus grand ordinateur jamais construit", a promis Larry Ellison à la sortie de la Maison Blanche.

A 80 ans révolu, le natif de New York, troisième fortune mondiale (229 milliards de dollars) selon Forbes, se voit en rouage essentiel de la révolution IA, qui va notamment transformer la médecine, d'après lui.

"On pourra faire de la détection de cancer en utilisant l'IA sur des prélèvements sanguins", a-t-il pris comme exemple. En cas d'identification d'une tumeur, il sera possible de développer "un vaccin adapté spécifiquement à votre cancer, disponible en 48 heures. C'est la promesse de l'IA."

Le projet Stargate offre un accélérateur majeur à Oracle qui, s'il est un acteur reconnu du cloud, pèse moins de 5% du marché mondial, bien loin du trio composé de Google, Microsoft et Amazon, qui en contrôlent près des deux tiers.

"Stargate apparaît plus gros que ce que nous anticipions depuis un an que les spéculations circulent", a commenté Angelo Zino, analyste du cabinet CFRA. "Le projet peut offrir une croissance significative à Oracle."

Personnage haut en couleurs, Larry Ellison n'a jamais caché son immense ambition, clamant, à la fin des années 90, qu'il allait rendre Microsoft obsolète, puis promettant plus récemment de détrôner Amazon sur le cloud.

Abandonné à quelques mois par sa mère, élevé dans un quartier populaire de Chicago, ce patron athlétique est une figure hors norme dans le milieu de la tech, pourtant peuplé d'individus atypiques.

Sympathisant républicain de longue date, il s'est rapproché de Donald Trump dès sa première campagne, au point d'affecter, en 2016, des cadres d'Oracle à l'équipe de transition avant l'entrée du promoteur immobilier à la Maison Blanche.

En 2020, le chef de l'Etat se tourne vers lui pour trouver une issue au dossier TikTok. Il donne sa bénédiction à un montage qui prévoit une prise de participation de Walmart et d'Oracle.

Mais la transaction tombe à l'eau et Donald Trump prend un décret interdisant TikTok, lequel sera retoqué par la justice américaine. Pressé par le gouvernement américain, TikTok choisit Oracle comme unique prestataire de cloud aux Etats-Unis.

Interrogé mardi, le président s'est dit favorable à un scénario incluant le rachat de la plateforme par Elon Musk pour la sauver d'une disparition aux Etats-Unis, prévue par une loi du Congrès. "J'aimerais bien aussi que Larry (Ellison) l'achète", a-t-il enchaîné, l'intéressé qualifiant cette possible transaction de "bon deal".

Dans cette nouvelle ère marquée par les efforts ostensibles des grands patrons de la tech pour se faire une place dans le premier cercle Trump, Larry Ellison a une longueur d'avance.

Mardi, le président a eu pour lui des mots louangeurs, comparables à ceux qu'il a utilisés pour parler d'Elon Musk, un proche désormais à qui il a confié une mission de réduction des dépenses publiques.

"C'est un homme incroyable", a dit Donald Trump, le présentant comme "le patron d'un peu tout", en référence à sa diversification dans d'autres domaines que l'informatique.

"Nous n'aurions pas pu faire ça sans vous", lui a répondu Larry Ellison. "Cela aurait tout simplement été impossible."

Du possible rachat de TikTok à un projet géant d'infrastructures pour l'intelligence artificielle (IA), le cofondateur du groupe américain Oracle Larry Ellison est impliqué dans plusieurs dossiers chauds, remis sur le devant de la scène par son ami Donald Trump.

Le fantasque entrepreneur, qui reste président et responsable technique de la société qu'il a cofondée il y a près d'un demi-siècle (1977), avait déjà favorablement positionné Oracle dans la course à l'IA.

Spécialisée depuis ses débuts dans la gestion de bases de données, la société a ainsi fait sa révolution au milieu des années 2010 pour devenir un acteur majeur du "cloud" (informatique à distance), essentiel à l'IA.

Mardi, lors d'un grand raoût à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a réuni Larry Ellison avec le patron de la société japonaise SoftBank et celui d'OpenAI pour annoncer un projet d'investissements privés massifs dans l'IA.

La nouvelle coentreprise Stargate, qui réunit les trois partenaires, s'est engagée à injecter au moins 500 milliards de dollars dans la construction et la gestion de centres de données.

"Le centre que nous bâtissons sera le plus grand ordinateur jamais construit", a promis Larry Ellison à la sortie de la Maison Blanche.

A 80 ans révolu, le natif de New York, troisième fortune mondiale (229 milliards de dollars) selon Forbes, se voit en rouage essentiel de la révolution IA, qui va notamment transformer la médecine, d'après lui.

"On pourra faire de la détection de cancer en utilisant l'IA sur des prélèvements sanguins", a-t-il pris comme exemple. En cas d'identification d'une tumeur, il sera possible de développer "un vaccin adapté spécifiquement à votre cancer, disponible en 48 heures. C'est la promesse de l'IA."

Le projet Stargate offre un accélérateur majeur à Oracle qui, s'il est un acteur reconnu du cloud, pèse moins de 5% du marché mondial, bien loin du trio composé de Google, Microsoft et Amazon, qui en contrôlent près des deux tiers.

"Stargate apparaît plus gros que ce que nous anticipions depuis un an que les spéculations circulent", a commenté Angelo Zino, analyste du cabinet CFRA. "Le projet peut offrir une croissance significative à Oracle."

Personnage haut en couleurs, Larry Ellison n'a jamais caché son immense ambition, clamant, à la fin des années 90, qu'il allait rendre Microsoft obsolète, puis promettant plus récemment de détrôner Amazon sur le cloud.

Abandonné à quelques mois par sa mère, élevé dans un quartier populaire de Chicago, ce patron athlétique est une figure hors norme dans le milieu de la tech, pourtant peuplé d'individus atypiques.

Sympathisant républicain de longue date, il s'est rapproché de Donald Trump dès sa première campagne, au point d'affecter, en 2016, des cadres d'Oracle à l'équipe de transition avant l'entrée du promoteur immobilier à la Maison Blanche.

En 2020, le chef de l'Etat se tourne vers lui pour trouver une issue au dossier TikTok. Il donne sa bénédiction à un montage qui prévoit une prise de participation de Walmart et d'Oracle.

Mais la transaction tombe à l'eau et Donald Trump prend un décret interdisant TikTok, lequel sera retoqué par la justice américaine. Pressé par le gouvernement américain, TikTok choisit Oracle comme unique prestataire de cloud aux Etats-Unis.

Interrogé mardi, le président s'est dit favorable à un scénario incluant le rachat de la plateforme par Elon Musk pour la sauver d'une disparition aux Etats-Unis, prévue par une loi du Congrès. "J'aimerais bien aussi que Larry (Ellison) l'achète", a-t-il enchaîné, l'intéressé qualifiant cette possible transaction de "bon deal".

Dans cette nouvelle ère marquée par les efforts ostensibles des grands patrons de la tech pour se faire une place dans le premier cercle Trump, Larry Ellison a une longueur d'avance.

Mardi, le président a eu pour lui des mots louangeurs, comparables à ceux qu'il a utilisés pour parler d'Elon Musk, un proche désormais à qui il a confié une mission de réduction des dépenses publiques.

"C'est un homme incroyable", a dit Donald Trump, le présentant comme "le patron d'un peu tout", en référence à sa diversification dans d'autres domaines que l'informatique.

"Nous n'aurions pas pu faire ça sans vous", lui a répondu Larry Ellison. "Cela aurait tout simplement été impossible."