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Risk Warning on Trading HK Stocks
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In recent years, the real estate and construction sector's share in the Hong Kong stock index has notably decreased. Nevertheless, as of 2022, it retains around 10% market share, covering real estate development, construction engineering, investment, and property management.
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Alors que le président américain Donald Trump réitère ses menaces (link) de droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique le 1er février, l'attention s'est portée sur les secteurs susceptibles de supporter le poids des droits de douane.
Environ 28 %, soit quelque 844 milliards de dollars, de toutes les importations américaines en 2024 provenaient des deux pays voisins, selon les données du Bureau du recensement. L'industrie automobile représentait plus de 202 milliards de dollars d'importations en provenance du Canada et du Mexique réunis.
Voici une liste des principales importations américaines en provenance du Mexique et du Canada l'année dernière:
Produit | Valeur totale des importations américaines du produit en provenance du Canada et du Mexique | pourcentage des importations américaines du produit en provenance du Mexique et du Canada | % cumulé des exportations en provenance du Canada/Mexique |
Fabrication d'automobiles et de véhicules légers | 102,21 milliards de dollars | 45% | 12% |
Pétrole brut | 101,45 milliards de dollars | 66% | 24% |
Ordinateurs électroniques | 38,99 milliards de dollars | 37% | 29% |
Autres pièces détachées pour véhicules à moteur | 28,28 milliards de dollars | 60% | 32% |
Marchandises retournées (exportations pour le Canada seulement) | 23,28 milliards de dollars | 26% | 35% |
Camions lourds et châssis | 18,68 milliards de dollars | 93% | 37% |
Produits de raffinage du pétrole | 17,67 milliards de dollars | 31% | 39% |
Équipements électriques et électroniques pour véhicules automobiles, NESOI* 14,42 milliards de dollars | 14,42 milliards de dollars | 58% | 41% |
Matériel audio et vidéo | 13,03 milliards de dollars | 36% | 42% |
Métaux non ferreux (sauf aluminium) fondu, affiné | 12,79 milliards de dollars | 35% | 44% |
Source: U.S. Census Bureau: U.S. Census Bureau
* NESOI est un acronyme utilisé pour catégoriser les marchandises exportées. Il signifie "Not Elsewhere Specified or Included" (non spécifié ou inclus ailleurs).
La Bourse de Paris a terminé la séance en hausse jeudi, après la baisse des taux annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) à l'issue de sa réunion de politique monétaire.
Le CAC 40 a pris 0,88% à 7.941,64 points, en hausse de 69,16 points. La veille, l'indice vedette parisien avait reculé de 0,32%.
Sur le marché obligataire, le rendement des obligations françaises à dix ans a reculé à 3,26%, contre 3,32% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, était à 2,51%, contre 2,58%.
La BCE a abaissé jeudi son principal taux d'intérêt directeur de 0,25 point de pourcentage après sa réunion de politique monétaire. Cette cinquième baisse depuis juin fait passer à 2,75% le taux de dépôt, qui sert de référence, contre 3% auparavant.
"Le communiqué et la conférence de presse qui ont suivi ont renforcé l'idée que la BCE est globalement satisfaite de l'évolution de l'inflation et des perspectives de voir l'inflation se rapprocher de son objectif de 2%", a relevé Raphael Thuin, directeur des stratégies de marchés chez Tikehau Capital.
Pour la suite, "les marchés s'attendent à d'autres baisses de taux", a estimé Bénédicte Kukla, chargée d'investissement chez Indosuez. Il est "trop tôt" pour envisager "à quel moment nous devons arrêter" de baisser les taux, a prévenu Christine Lagarde.
La croissance va toutefois "rester faible" dans la zone euro, a-t-elle ajouté, alors que le PIB a fait du surplace au quatrième trimestre, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, selon des chiffres publiés jeudi.
La France a connu une contraction de 0,1% de son PIB au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a indiqué jeudi l'Insee, mais il a progressé de 1,1% en 2024, conformément à sa prévision.
Cette décision entérine la divergence entre la politique de la BCE et celle de la banque centrale américaine (Fed) qui a laissé ses taux inchangés mercredi aux États-Unis, où la croissance est toujours solide.
STMicroelectronics sanctionnéLe fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics a vu son titre chuter de 10,68% à 21,24 euros, le marché sanctionnant les anticipations économiques moroses du groupe pour le premier trimestre 2025. A l'occasion de la publication de ses résultats annuels, STMicroelectronics, qui fournit des puces à Apple et à Tesla notamment, a dit prévoir un chiffre d'affaires en baisse de 27,6% pour le premier trimestre 2025, à 2,51 milliards de dollars (2,41 milliards d'euros).
Sanofi saluéL'entreprise pharmaceutique Sanofi prenait 1,73% à 103,62 euros après avoir accru ses bénéfices en 2024, année qui a vu son produit phare Dupixent dépasser son objectif de ventes et marquée par le succès commercial de son traitement préventif de la bronchiolite Beyfortus.
Eurofins déçoitLe groupe des laboratoires d'analyses Eurofins a perdu 5,64% à 52,22 euros malgré l'annonce d'un bond de ses bénéfices annuels, dont l'ampleur reste toutefois inférieure aux attentes des investisseurs.
L'Union européenne a lancé jeudi une vaste concertation avec les constructeurs automobiles européens, en difficulté, leur promettant des mesures d'urgence pour passer le cap de l'électrification des véhicules face à la concurrence chinoise.
Un plan d'action sera dévoilé le 5 mars, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. "L'industrie automobile européenne se trouve à un moment charnière", "nous agissons rapidement", a-t-elle assuré.
Bruxelles doit composer entre ses ambitions environnementales et les appels à l'aide des marques européennes. En plein tournant pro-business, la Commission avait promis dès mercredi à la filière des "solutions immédiates" et des "flexibilités".
La Commission semble prête à épargner les constructeurs européens qui risquaient des amendes en cas de non-respect des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025.
Ola Källenius, le patron de Mercedes et du lobby européen des constructeurs (ACEA), a réitéré son appel à renoncer à ces amendes.
La "seule façon de réussir" la transition vers l'électrique est de prendre en compte le "marché et la demande", a-t-il estimé, alors que les ventes de voitures électriques patinent en Europe.
Au grand dam des ONG environnementales, plusieurs Etats se sont prononcés contre les amendes ces dernières semaines, dont l'Allemagne, la France et l'Italie.
Pour lancer cette concertation, l'UE a réuni jeudi à Bruxelles les constructeurs Volkswagen, BMW, Mercedes, Volvo et Renault, avec des équipementiers, syndicats, ONG et représentants des consommateurs.
Le président de Stellantis, John Elkann, était absent pour des raisons d'agenda selon son groupe, et a échangé par téléphone avec Ursula von der Leyen.
L'automobile emploie quelque 13 millions de personnes au sein de l'UE et représente environ 7% de son PIB.
Mais les annonces de suppression d'emplois se multiplient en Europe, frappée de plein fouet par la concurrence de la Chine. Et l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis laisse craindre une explosion des droits de douane sur les voitures du Vieux continent.
"Nous sommes dans une situation d'urgence. Si l'on regarde en arrière, on constate que certaines industries lourdes ont complètement disparu d'Europe en raison d'un manque de compétitivité", avertit Patrick Koller, directeur général de l'équipementier Forvia.
Comme un symbole, l'usine Audi de Bruxelles (groupe Volkswagen) s'apprête à cesser sa production fin février. Elle fabriquait un modèle haut de gamme de voiture électrique, mais les ventes de ce SUV sont en baisse et la direction met en avant "des coûts de production élevés" dans la capitale belge.
- "Grande attaque"Le précédent mandat d'Ursula von der Leyen a été marqué par les ambitieuses mesures du Pacte vert (Green Deal), et son emblème: l'interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs en 2035.
"Nous voulons maintenir cet objectif", a assuré mercredi la présidente de la Commission tout en promettant d'accompagner les entreprises dans cette "transition très complexe".
Jusqu'ici, le totem de 2035 n'a pas été frontalement remis en cause à Bruxelles. Mais la pression monte du côté des constructeurs et d'une partie de la classe politique.
Au Parlement, la droite européenne demande des aménagements et l'extrême droite appelle à "suspendre le Green Deal".
Les organisations environnementales s'alarment. "L'industrie automobile a lancé une grande attaque contre les normes de CO2 pour les voitures, qui sont la pièce maîtresse du Green Deal européen", prévient William Todts, de Transport et Environnement (T&E).
En Europe, la part des voitures électriques dans les ventes a baissé pour la première fois depuis l'envol du marché en 2020: 13,6% en 2024 contre 14,6% en 2023.
Pendant ce temps, la Chine, pionnière mondiale, a vendu 11 millions de véhicules électriques en 2024, un chiffre en hausse de 40% sur un an.
L'UE a engagé un bras de fer commercial avec Pékin, à qui elle reproche d'avoir artificiellement dopé sa filière électrique à coups de subventions publiques.
Malgré l'hostilité de l'Allemagne, Bruxelles a ainsi décidé fin octobre d'ajouter aux 10% de taxes déjà en place une surtaxe allant jusqu'à 35% sur les voitures à batterie de fabrication chinoise.
Mais en Europe, "l'ampleur des investissements et le rythme de l'innovation sont restés à la traîne", déplore un récent rapport de l'Institut Jacques Delors, particulièrement dans le domaine de la fabrication de batteries.
"La Chine devrait contrôler les deux tiers de la production mondiale de batteries d'ici à 2030", estime cet institut, qui appelle l'UE à "augmenter sa production assez rapidement".
General Motors trace un avenir technologique axé sur sa technologie d'aide à la conduite Super Cruise, similaire à Autopilot de Tesla , dans l'espoir de générer des milliards de dollars de revenus.
La poussée de GM sur le système d'aide à la conduite Super Cruise intervient alors que le constructeur automobile se retire de son activité de robotaxi Cruise (link), qui a perdu plusieurs milliards de dollars et qui se concentrait sur les véhicules autopilotés hélés par une application.
GM a prévu mardi que Super Cruise rapporterait environ 2 milliards de dollars de recettes annuelles totales d'ici cinq ans, contribuant ainsi à ses efforts pour être connu, comme Tesla, pour la technologie autant que pour les véhicules.
Les revenus de Super Cruise "représentent une marge beaucoup plus importante que la fabrication de véhicules" et ouvriraient la voie à l'acceptation par les consommateurs de voitures entièrement autonomes, a déclaré David Whiston, analyste chez Morningstar.
Super Cruise est conceptuellement similaire à Autopilot de Tesla en ce sens qu'ils offrent tous deux une technologie de conduite partiellement automatisée.
La différence est que Super Cruise utilise un système de détection plus robuste qu'Autopilot pour s'assurer que le conducteur reste attentif à la route, selon Sam Abuelsamid, vice-président de l'étude de marché pour Telemetry Insights.
Super Cruise est disponible sur une vingtaine de nouveaux modèles de véhicules à essence et électriques haut de gamme, dont de nombreuses Cadillac et de grands SUV.
Il est de série sur certains véhicules et en option sur d'autres. Pour les véhicules en option, les clients peuvent accéder à la technologie pour un montant de 2 200 à 2 500 dollars. Super Cruise est gratuit pendant trois ans, puis les clients se voient proposer un abonnement à 25 dollars par mois ou 250 dollars par an.
La poussée de GM dans la technologie n'a pas encore apporté de bénéfices similaires à ceux de Tesla pour la valorisation de son action.
L'action du constructeur de véhicules électriques dirigé par Elon Musk se négocie à environ 120 fois les bénéfices escomptés, ce qui reflète la perception d'une entreprise technologique à forte croissance, selon les données de LSEG. À titre de comparaison, GM est valorisé à environ 5 fois ses bénéfices.
Les investisseurs s'inquiètent également de l'effet sur GM des droits de douane proposés par l'administration Trump sur le Canada et le Mexique, ce qui a fait chuter les actions de 8,9 % (link) après ses résultats mardi et de 0,5 % supplémentaire mercredi.
Mais la technologie d'aide à la conduite reste un domaine de croissance prometteur, a déclaré Mary Barra, directeur général de GM, mardi, le constructeur automobile prévoyant de doubler les quelque 360 000 véhicules de la flotte Super Cruise en 2025.
En 2024, environ 20 % des quelque 18 000 utilisateurs ont souscrit à un abonnement Super Cruise après la fin de l'abonnement gratuit, a indiqué Mme Barra. En 2025, 33 000 autres véhicules termineront une période d'essai de trois ans et GM a pour objectif de plus que doubler les revenus tirés de l'abonnement, .
Le Super Cruise implique des coûts matériels, notamment pour les caméras, les radars et le système d'attention au conducteur.
"Cependant, les logiciels ont tendance à être très rentables", a déclaré Jeff Windau, analyste chez Edward Jones. "En outre, s'il s'agit d'une fonction appréciée par les clients, vous pourriez constater un taux de renouvellement élevé (recurring chiffre d'affaires) et cela pourrait fidéliser les clients à la marque lorsqu'ils chercheront une nouvelle voiture."
L'Union européenne a lancé jeudi une vaste concertation avec les constructeurs automobiles européens, en grande difficulté, leur promettant des mesures d'urgence pour passer le cap de l'électrification des véhicules face à la concurrence chinoise.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a ouvert la réunion jeudi en annonçant un plan d'action le 5 mars. "L'industrie automobile européenne se trouve à un moment charnière", "nous agissons rapidement", a-t-elle assuré.
Autour de la table: les constructeurs Volkswagen, BMW, Mercedes, Volvo et Renault, mais aussi des équipementiers, syndicats, ONG et représentants des consommateurs. Absent du rendez-vous bruxellois, le président de Stellantis, John Elkann, a échangé par téléphone avec Ursula von der Leyen, selon son groupe.
Bruxelles doit composer entre ses ambitions environnementales et les appels à l'aide des marques européennes. En plein tournant pro-business, la Commission a promis dès mercredi des "flexibilités" pour répondre à "l'urgence".
Le secteur emploie quelque 13 millions de personnes au sein de l'UE et représente environ 7% de son PIB.
L'exécutif semble prêt à épargner les constructeurs européens qui risquaient des amendes en cas de non-respect des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025.
Outre les constructeurs, plusieurs Etats dont l'Allemagne, la France et l'Italie s'opposent à ces amendes, au grand dam des ONG environnementales.
Les annonces de suppression d'emplois se multiplient en Europe, frappée de plein fouet par la concurrence de la Chine. Et l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis laisse craindre une explosion des droits de douane sur les voitures du Vieux continent.
"Nous sommes dans une situation d'urgence. Si l'on regarde en arrière, on constate que certaines industries lourdes ont complètement disparu d'Europe en raison d'un manque de compétitivité", résume Patrick Koller, directeur général de l'équipementier Forvia. Il faut que "l'industrie automobile survive en Europe", ajoute-t-il.
Comme un symbole, l'usine Audi de Bruxelles (groupe Volkswagen) s'apprête à cesser sa production fin février. Elle fabriquait un modèle haut de gamme de voiture électrique, mais les ventes de ce SUV sont en baisse et la direction met en avant "des coûts de production élevés" dans la capitale belge.
- "Déjà en retard"Le précédent mandat d'Ursula von der Leyen a été marqué par les ambitieuses mesures du Pacte vert (Green Deal), et son emblème: l'interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs en 2035.
"Nous voulons maintenir cet objectif", a assuré mercredi la présidente de la Commission tout en promettant d'accompagner les entreprises dans cette "transition très complexe".
Jusqu'ici, le totem de 2035 n'a pas été frontalement remis en cause à Bruxelles. Mais la pression monte du côté des constructeurs et d'une partie de la classe politique.
Au Parlement, la droite européenne demande des aménagements et l'extrême droite appelle à "suspendre le Green Deal".
Les organisations environnementales s'alarment. Lucien Mathieu, de Transport et Environnement (T&E), redoute un mauvais signal qui inciterait les constructeurs européens à "ralentir", alors qu'ils "sont déjà en retard" en matière de véhicules électriques, souligne-t-il auprès de l'AFP.
En Europe, la part des voitures électriques dans les ventes a baissé pour la première fois depuis l'envol du marché en 2020: 13,6% en 2024 contre 14,6% en 2023.
Pendant ce temps, la Chine, pionnière mondiale, a vendu 11 millions de véhicules électriques en 2024, un chiffre en hausse de 40% sur un an.
L'UE a engagé un bras de fer commercial avec Pékin, à qui elle reproche d'avoir artificiellement dopé sa filière électrique à coups de subventions publiques.
Malgré l'hostilité de l'Allemagne, Bruxelles a ainsi décidé fin octobre d'ajouter aux 10% de taxes déjà en place une surtaxe allant jusqu'à 35% sur les voitures à batterie de fabrication chinoise.
Mais en Europe, "l'ampleur des investissements et le rythme de l'innovation sont restés à la traîne", déplore un récent rapport de l'Institut Jacques Delors, particulièrement dans le domaine de la fabrication de batteries.
"La Chine devrait contrôler les deux tiers de la production mondiale de batteries d'ici à 2030", estime cet institut, qui appelle l'UE à "augmenter sa production assez rapidement".
Le géant japonais de l'automobile Toyota a annoncé jeudi avoir vu ses ventes s'effriter en 2024, mais il conserve le titre de numéro mondial un pour la cinquième année consécutive devant son rival allemand Volkswgagen.
Toyota a écoulé l'an dernier dans le monde 10,8 millions de voitures en 2024, en recul de 3,7%. C'est cependant très au-delà de la performance de Volkswagen, dont les ventes mondiales n'ont représenté qu'un peu plus de 9 millions de véhicules (-2,3%).
Et ce alors même que Toyota a traversé une année difficile, avec une dégringolade de 20% des ventes du groupe au Japon (en termes d'unités écoulées) notamment en raison des rappels de son modèle Prius hybride et de suspensions de production après la découverte par les autorités d'irrégularités concernant les tests de certification.
Les ventes de la marque Toyota en Chine, un marché crucial, ont de leur côté plongé de 7% face à la concurrence accélérée de constructeurs chinois, dont BYD, champion de la voiture électrique, qui se livrent une guerre des prix sur fond de conjoncture morose.
Mais la concurrence des constructeurs chinois, qui ne cessent d'accroître leurs parts du marché mondial, intensifie également la pression à l'échelle du globe: BYD a vu ses ventes mondiales bondir de 41% en 2024 à 4,3 millions de véhicules, dont près de la moitié 100% électriques.
Par contraste, Toyota a vendu moins de 140.000 véhicules électriques l'an dernier, restant focalisés sur les véhicules hybrides mêlant motorisation thermique et batterie électrique (quelque 4,2 millions de véhicules hybrides écoulés).
De leur côté, deux autres constructeurs nippons ont souffert également en 2024: Nissan, en forte difficulté financière, a écoulé 3,35 millions de véhicules (-0,8%) et son compatriote Honda a vu ses ventes plonger à 3,8 millions d'unités (-4,6%), tandis que sa production mondiale fondait de presque 11%.
Honda, mastodonte de l'automobile japonaise, a ouvert en décembre des négociations avec Nissan en vue d'une fusion, à laquelle pourrait s'associer Mitsubishi Motors et qui pourrait donner naissance en 2026 au troisième constructeur mondial avec une holding unique.
Leur objectif est d'associer leurs forces pour négocier le virage stratégique de l'électrique, un créneau dominé par l'américain Tesla et les constructeurs chinois: individuellement, aucun des deux n'atteint en effet la performance annuelle de BYD en termes de volumes vendus.
Signe des difficultés persistantes de Nissan: ses ventes se sont effondrées de 12,2% en Chine, un marché crucial, et elles ont stagné au Japon.
Les actions de Tesla ont augmenté d'environ 3% avant la cloche jeudi, les plans de déploiement de véhicules électriques moins chers et de services de voitures autonomes payants par le constructeur automobile qui a manqué les attentes de Wall pour le quatrième trimestre ayant augmenté le sentiment des investisseurs.
Les livraisons annuelles ayant chuté pour la première fois l'année dernière, la pression s'est accrue pour que le fabricant de véhicules électriques dévoile des modèles moins chers (link) ainsi que des véhicules autonomes et des logiciels, qui, selon le directeur général Elon Musk, stimuleraient les bénéfices futurs.
Des rivaux tels que le chinois BYD et les constructeurs européens BMW et Volkswagen ont également lancé des modèles moins chers pour conquérir des parts de marché.
"La conclusion est que l'on se fiche des estimations lorsque Tesla vous offre une commande narrative suralimentée", ont déclaré les analystes de Barclays.
La valeur boursière de Tesla a bondi avec l'élection du président américain Donald Trump, un proche allié du directeur général Elon Musk. Les investisseurs parient sur le fait que la nouvelle administration assouplira la réglementation sur les systèmes de véhicules à conduite autonome que Tesla est en train de développer.
"Les investisseurs de Tesla sont alimentés par l'optimisme concernant la conduite autonome complète et le modèle abordable à venir - deux catalyseurs clés qui pourraient stimuler la prochaine étape de croissance de Tesla", a déclaré Matt Britzman, analyste principal des actions chez Hargreaves Lansdown.
Le logiciel avancé d'aide à la conduite de Tesla, très rentable, connu sous le nom de "full self-driving" (FSD), fera l'objet de tests non supervisés dans d'autres États, dont la Californie, cette année, a déclaré M. Musk, mais il n'a pas donné de nouveaux détails sur ses projets de véhicules abordables ou sur les services payants de voitures autonomes.
"La conduite autonome reste au cœur de la justification de la valorisation élevée de Tesla, le pari à long terme reposant sur les profits générés par les logiciels et l'autonomie", a déclaré M. Britzman.
Musk a déclaré à la fin de l'année dernière qu'il s'attendait à ce que les ventes de véhicules augmentent de 20 à 30 % en 2025, une prévision que Tesla n'a pas réitérée dans ses résultats. Certains analystes ont souligné qu'il s'agissait d'une déception.
"Les résultats du quatrième trimestre de Tesla sont emblématiques d'une entreprise en transition d'un 'pure play' automobile à un 'play' hautement diversifié sur l'IA et la robotique", a déclaré Morgan Stanley.
Tesla a un ratio cours/bénéfice prévisionnel à 12 mois d'environ 118,39, contre 6,07 pour Ford et 4,48 pour GM .
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