La société de commerce électronique Rokt évaluée à 3,5 milliards de dollars après son offre secondaire

** Les actions de Target font marche arrière et glissent de ~3% à 130$ avant le marché

** La société maintient (link) sa prévision de bénéfice par action ajusté pour le quatrième trimestre entre 1,85 $ et 2,45 $, bien qu'elle ait augmenté ses prévisions de croissance des ventes comparables à 1,5 %, alors qu'elle prévoyait auparavant une croissance nulle

** Les marges de Target sont sous pression en raison des réductions de prix rampantes pour suivre les consommateurs soucieux de la valeur avec des budgets limités pour les produits non essentiels

** Les marges de Target sont sous pression en raison des réductions de prix rampantes pour répondre aux besoins des consommateurs soucieux de leur valeur et dont les budgets sont limités pour les produits non essentiels

** Target avait précédemment prévu (link) des ventes et des bénéfices plus faibles que prévu pour le quatrième trimestre en novembre, en raison de la faiblesse des dépenses de consommation pour les produits non essentiels, ce qui a fait chuter les actions de ~22%

** L'entreprise maintient également ses prévisions annuelles de BPA ajusté entre 8,30et 8,90 dollars, en ligne avec les estimations des analystes - données compilées par LSEG

** La société annonce séparément la nomination d'Adrienne Costanzo en tant que directrice des magasins, de Prat Vemana en tant que directeur de l'information et directeur des produits, et de Sarah Travis en tant que vice-présidente exécutive et directrice du numérique et des revenus

** Les actions de Target ont chuté de 5 % en 2024

** Les actions de Target augmentent de ~5% à $141,01 en pré-marché après que la société ait revu à la hausse ses prévisions de ventes pour le 4ème trimestre en raison de la forte demande pendant les fêtes de fin d'année

** La société prévoit maintenant (link) une croissance des ventes comparables de 1,5% au 4ème trimestre par rapport aux attentes précédentes de croissance stable, plus élevée que les attentes des analystes d'une croissance de 0,2%, selon les données compilées par LSEG

** Les ventes comparables ont augmenté de 2 % en novembre et décembre, grâce à l'augmentation des visites en magasin et en ligne

** La société maintient également ses prévisions de bénéfice par action ajusté pour le quatrième trimestre et l'année entre 1,85 $ et 2,45 $ et 8,30 $ et 8,90 $, respectivement

** Target avait précédemment prévu (link) des ventes et des bénéfices plus faibles que prévu pour le quatrième trimestre en novembre, en raison de la faiblesse des dépenses de consommation pour les produits non essentiels, ce qui a fait chuter les actions d'environ 22 %

** Les actions de Target ont baissé de 5 % par rapport à l'année dernière, en raison de la baisse des prix des produits de première nécessité et de la baisse des prix des produits de consommation

** Les actions de Target ont chuté de 5 % en 2024

La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé mardi, les investisseurs ayant digéré l'indice des prix à la production aux Etats-Unis, avant de tourner leur attention vers la publication des prix à la consommation mercredi.

Le Dow Jones a avancé de 0,52%, l'indice Nasdaq a abandonné 0,23% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,11%.

"Le marché est dans une position d'attente", relève auprès de l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.

En début de séance, les investisseurs ont plutôt bien accueilli la publication de l'indice des prix à la production aux États-Unis (PPI), qui mesure l'inflation côté producteur.

Sur un mois en décembre, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre, selon cet indicateur du département du Travail.

Ce ralentissement n'était pas attendu par les analystes, qui tablaient plutôt sur une hausse de 0,4%, selon le consensus publié par MarketWatch.

"Désormais, le marché se prépare à la publication mercredi de l'indice des prix à la consommation (CPI) et, bien sûr, au lancement de la saison des résultats d'entreprises avec les grandes banques" comme JPMorgan, Wells Fargo ou Citigroup, explique M. Cardillo.

Mardi, les investisseurs ont aussi digéré des informations de presse selon lesquelles l'équipe économique de Donald Trump envisagerait d'augmenter progressivement les droits de douane mois après mois, comme levier de négociations, ce qui pourrait limiter leur impact inflationniste.

Dans ce contexte, "le Russell 2000 (qui réunit 2.000 PME, ndlr) pourrait probablement continuer à surperformer, parce que de nombreuses actions sont nationales et qu'elles ne seraient donc pas touchées par une augmentation importante des droits de douane", souligne Peter Cardillo.

A la clôture à New York, l'indice des petites et moyennes entreprises a grimpé de 1,13%.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américain à dix ans s'établissait à 4,79%, contre 4,78% la veille en clôture.

A la cote, les entreprises chinoises cotées à New York se sont distinguées, portées par la perspective d'une hausse seulement graduelle des droits de douane, dont Alibaba (+1,42%) et ses concurrents dans le secteur du commerce électronique, PDD (+2,24%) et JD.com (+4,04%).

Le laboratoire Eli Lilly, principal concurrent du géant danois Novo Nordisk sur le marché des traitements anti-obésité, chutait de 6,59%, après avoir annoncé "attendre" un chiffre d'affaires d'environ 45 milliards de dollars en 2024, en hausse de 32% par rapport à l'année précédente, mais en deçà des prévisions faites à l'automne.

La chaîne américaine de grands magasins Macy's évoluait encore dans le rouge (-3,71%), après avoir chuté de plus de 8% la veille. Le groupe a annoncé lundi que son chiffre d'affaires au quatrième trimestre serait dans le bas de la fourchette de son objectif, situé entre 7,8 et 8 milliards de dollars, voire "légèrement inférieur".

La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi après la publication d'un indice d'inflation en deçà des attentes, les investisseurs digérant aussi des informations de presse faisant état de hausse progressive des droits de douane aux Etats-Unis.

Vers 15H15 GMT, le Dow Jones gagnait 0,45%, l'indice Nasdaq progressait de 0,83% et l'indice élargi S&P 500 de 0,53%.

La place américaine a bien accueilli mardi la publication de l'indice des prix à la production aux États-Unis (PPI), qui mesure l'inflation côté producteur.

Sur un mois en décembre, les prix de gros ont progressé de 0,2%, contre 0,4% en novembre, selon cet indicateur du département du Travail.

Ce ralentissement n'était pas attendu par les analystes, qui tablaient plutôt sur une hausse de 0,4%, selon le consensus publié par MarketWatch.

L'indice "a été plus modéré que prévu, ce qui permet aux investisseurs de pousser un soupir de soulagement après un début d'année laborieux sur les marchés des actions", a commenté auprès de l'AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.

Selon l'analyste, cela "ne changera pas la posture de la Banque centrale américaine (Fed) au premier trimestre de cette année", mais si l'inflation se calme, "cela donnera certainement (à l'institution) l'occasion de commencer à abaisser les taux d'intérêt à un moment ou à un autre".

La place américaine attend désormais l'indice CPI mesurant l'inflation subie par les consommateurs, qui sera publié mercredi. L'indice PCE privilégié par la banque centrale américaine, et qu'elle veut ramener à 2%, sera lui publié à la fin du mois.

Face au ralentissement de l'inflation, la Fed a systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.

Les investisseurs ont aussi digéré des informations de l'agence Bloomberg, selon lesquelles l'équipe économique du président élu Donald Trump envisagerait d'augmenter très progressivement les droits de douane mois après mois, comme levier de négociations, ce qui pourrait limiter leur impact inflationniste.

Lors de la campagne présidentielle américaine, Donald Trump indiquait vouloir imposer 10 à 20% de droits de douane sur l'ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, et même jusqu'à 60% sur ceux venant de Chine.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américain à dix ans s'établissait à 4,79% contre 4,78% la veille en clôture.

A la cote, les grands noms de la tech évoluaient pour la plupart en légère hausse, ce qui a "contribué à soutenir l'ensemble du marché des actions ce matin", a observé dans une note Patrick O'Hare de Briefing.com. Apple prenait 0,33%, Nvidia s'octroyait 0,20% et Amazon avançait de 0,81%.

Le constructeur de véhicules électriques Tesla était aussi recherché (+2,75%).

Les entreprises chinoises cotées à New York se sont distinguées, portées par les perspectives de hausse progressive des droits de douane, dont Alibaba (+1,74%) et ses concurrents dans le secteur du commerce électronique PDD (+2,95%) et JD.com (+3,98%).

Le laboratoire Eli Lilly, principal concurrent du géant danois Novo Nordisk sur le marché des traitements anti-obésité, chutait de 7,73%, après avoir annoncé "attendre" un chiffre d'affaires d'environ 45 milliards de dollars en 2024, en hausse de 32% par rapport à l'année précédente mais en deçà des prévisions réalisées à l'automne.

La chaîne américaine de grands magasins Macy's évoluait encore dans le rouge (-0,62%), après avoir chuté de plus de 8% la veille. Le groupe a annoncé lundi que son chiffre d'affaires au quatrième trimestre serait dans le bas de la fourchette de son objectif, situé entre 7,8 et 8 milliards de dollars, voire "légèrement inférieur".

** Les actions de la société de livraison d'épicerie Instacart , anciennement connue sous le nom de Maplebear, ont augmenté de 5,2 % à un plus haut de près de deux mois de 46,82 $ dans les premiers échanges

** BTIG fait passer l'action de "neutre" à "achat" et initie un PT de 58 $, cite des données qui indiquent une forte croissance des commandes aidant le T4 et 2025, et une évaluation "pas particulièrement difficile" de l'action

** Mizuho initie la couverture de l'action avec "outperform" et PT de $55, voit CART défendre sa part de marché, s'attend à ce que les revenus publicitaires financent d'autres investissements de croissance qui stimulent la pénétration du marché

** La maison de courtage Bernstein augmente le PT de 3 $ à 55 $, voit l'espoir dans l'expansion du secteur de l'épicerie en ligne et voit moins de menace de la part de ses pairs Uber , DoorDash en raison des longs cycles de vente des commerçants en faveur de CART

** 18 des 34 courtiers évaluent le titre à "acheter" ou plus, 16 à "conserver"; avec un PT médian de 52 $ - données compilées par LSEG

** CART a augmenté de ~76% en 2024

Les craintes d'un rebond de l'inflation américaine, synonyme d'arrêt probable des baisses de taux de la banque centrale américaine (Fed), ont tendu les marchés lundi, dans un contexte de taux obligataires toujours élevés.

Les places européennes étaient à la peine lundi: la Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,30%, Francfort a lâché 0,41%, Londres 0,29% et Milan 0,83%.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones a gagné 0,86%, l'indice Nasdaq a reculé de 0,38% et l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,16%.

Les investisseurs restent dans l'attente la publication des rapports des indices de prix à la production (PPI) mardi et à la consommation (CPI) mercredi, qui pourront donner une indication quant au cap privilégié par la Fed.

Le marché anticipe une inflation stable ou en hausse, "car les entreprises commencent à anticiper la possibilité de tarifs douaniers. Elles ont donc augmenté leurs commandes, ce qui exerce une certaine pression sur l'offre (...) et d'après les enquêtes, les prix ont augmenté", note auprès de l'AFP Christopher Low, de FHN Financial.

Conséquence de ce possible rebond de l'inflation, les investisseurs sont confrontés à "un changement d'anticipation sur les politiques des banques centrales qui est très fort", a expliqué Amélie Derambure, gérante multi-asset chez Amundi.

Alors que les prévisions établies les mois précédents anticipaient trois baisses de taux de la Fed pour 2025, des indicateurs économiques "plus forts que prévu (...) et des signaux sur l'inflation plus élevée qu'attendu conduisent les marchés à n'attendre plus qu'une seule baisse", a noté Mme Derambure.

La hausse des prix du pétrole ajoute aussi une pression supplémentaire sur les marchés, qui craignent qu'elle alimente un possible rebond de l'inflation.

En réaction aux sanctions prises principalement à l'encontre du secteur énergétique russe par les gouvernements américain et britannique vendredi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,57% à 81,01 dollars, et celui de son équivalent américain, le WTI, bondissait de 2,94% à 78,82 dollars.

"La hausse des prix du pétrole est pire pour l'Europe que les Etats-Unis parce qu'on est importateur", a souligné Amélie Derambure.

"Mais c'est aussi une épine dans le pied de Donald Trump, qui espère en partie compenser les hausses des droits de douane qu'il veut mettre en place, par des prix de matières premières plus bas pour limiter l'impact" de sa politique commerciale "sur le pouvoir d'achat des ménages", a-t-elle relevé.

Cette hausse inquiète d'autant plus dans un environnement marqué par "des marchés obligataires déjà fortement sous pression", a-t-elle dit.

Le rendement des emprunts d'Etat américain à dix ans est ressorti à 4,78% vers 22H20 GMT, contre 4,76% à la clôture de vendredi.

Au Royaume-Uni, le rendement de l'emprunt à 10 ans atteignait 4,88%, contre 4,84% vendredi, près des sommets atteints la semaine dernière, quand il avait enregistré un record depuis 2008. L'équivalent français était à 3,46% contre 3,43%.

Sur le marché des changes, le dollar reculait de 0,11% face à l'euro, à 1.0255 dollar pour un euro, peu après que la monnaie unique européenne a chuté à son plus faible niveau depuis novembre 2022 face au billet vert.

Le fabricant de vaccins Moderna plongeait de 16,80% après avoir nettement baissé ses prévisions de ventes pour l'année 2025.

"Moderna prévoit désormais un chiffre d'affaires de 1,5 à 2,5 milliards de dollars en 2025, principalement au cours du second semestre", a précisé le laboratoire dans un communiqué, soit moins que les 2,9 milliards attendus par les analystes.

La chaîne américaine de grands magasins Macy's a chuté de 8,08% à New York, après avoir annoncé que son chiffre d'affaires du quatrième trimestre serait dans le bas de la fourchette de son objectif, situé entre 7,8 et 8 milliards de dollars, voire "légèrement inférieur".

L'enseigne américaine de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch dévissait quant à elle de 15,66% après avoir publié des prévisions de ventes annuelles pour son exercice 2024-2025 inférieures aux attentes du marché.