Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Les principaux indices de Wall Street ont été mitigés dans des échanges volatils jeudi, les pertes d'Alphabet pesant sur l'indice de référence S&P 500 et le Nasdaq, tandis que le Dow Jones a touché un plus haut d'une semaine, stimulé par les actions de l'entreprise de cloud Salesforce.

À 13 h 30 HNE, le Dow Jones Industrial Average était en hausse de 1,36 % à 43 998,01; le S&P 500 était en hausse de 0,67 % à 5 956,64; et le Nasdaq Composite était en hausse de 0,19 % à 19 001,68. Les trois premiers gains en pourcentage du S&P 500 (.PG.INX): ** Super Micro Computer Inc , en hausse de 16,2%** Amentum Holdings Inc A, + 11,1 %** Deere & Co , +8,7% Les trois principaux perdants du S&P 500 (.PL.INX) en pourcentage: ** Alphabet Inc , en baisse de 5,3%** Alphabet Inc , en baisse de 5,2** TransDigm Group Inc , en baisse de 3,2% Les trois premiers gains en pourcentage du NYSE (.PG.N): ** Innovid Corp , hausse de 86,4*snowflake Inc , +34,3% * Osisko Development Corp** Osisko Development Corp , hausse de 29,7 Les trois principaux perdants du NYSE (.PL.N) en pourcentage: ** Cato Corp , en baisse de 17,9% * Kindercare Learning Companies Inc** Kindercare Learning Companies Inc K, en baisse de 14,9%** ZIM Integrated Shipping Services Ltd , en baisse de 12,1% Les trois premiers gains en pourcentage du Nasdaq (.PG.O): ** Scworx Corp , en hausse de 106,6%** Cerence Inc , hausse de 100,0** Safe Pro Group Inc , + 45,0 % Les trois principaux perdants du Nasdaq (.PL.O) en pourcentage: ** SKK Holdings Ltd S, 72,6% de baisse** TMT Acquisition Corp , en baisse de 62,8%** Wellchange Holdings Co Ltd W, en baisse de 57,8

** Nvidia Corp :

BUZZ - Chute car les prévisions de revenus du 4ème trimestre n'impressionnent pas Wall Street

** Snowflake Inc :

BUZZ - S'envole après des prévisions prometteuses; d'autres titres de logiciels augmentent également

** Coinbase Global Inc : ** Riot Platforms Inc : ** MARA Holdings Inc : ** Hut 8 Mining Corp :

BUZZ - Les valeurs cryptographiques augmentent après que le bitcoin ait atteint un niveau record

** Deere & Co :

BUZZ - Hausse après que le bénéfice du 4ème trimestre ait dépassé les estimations

** Newmont Corp :

** Barrick Gold Corp : ** Harmony Gold Mining Co Ltd :

** AngloGold Ashanti Ltd :

BUZZ - Les mineurs d'or augmentent alors que les prix de l'or sont en hausse

** Farmers National Banc Corp :

BUZZ - Piper Sandler prend en charge la couverture de Farmers National Banc avec une note 'neutre'

** BJ's Wholesale Club Holdings Inc :

BUZZ - L'entreprise monte en flèche après avoir relevé ses prévisions annuelles

** Aptiv PLC :

BUZZ - Guggenheim réduit le PT d'Aptiv sur la base de prévisions de marges faibles pour 2025

** Cameco Corp :

BUZZ - Hausse des prévisions de RBC Capital Markets

** Ulta Beauty Inc :

BUZZ - William Blair rétrograde l'action en raison de la faiblesse des catégories et du risque lié à la vente en ligne

** Adient PLC :

BUZZ - Baisse après que BofA ait abaissé sa notation et réduit ses prévisions

** Dream Finders Homes Inc :

BUZZ - Augmentation de l'indice S&P SmallCap 600

** DT Midstream Inc :

BUZZ - Citi relève DT Midstream à 'buy' après l'acquisition de pipelines

** Ovintiv Inc :** CNX Resources Corp :** Coterra Energy Inc :** EQT Corp :

BUZZ - Les compagnies de gaz naturel gagnent sur la hausse de la demande de chauffage

** Centerra Gold Inc :

** Fortuna Mining Corp :

** MAG Silver Corp :

** Pan American Silver Corp :

BUZZ - Scotiabank augmente les PT sur les mineurs d'or et d'argent

** Jack in the Box Inc :

BUZZ - Les courtiers réduisent leurs prévisions après la baisse du chiffre d'affaires du 4ème trimestre

** Warner Music Group Corp :

BUZZ - Baisse du bénéfice trimestriel en raison des coûts de restructuration et d'endettement

** Silvercorp Metals Inc :

BUZZ - Baisse après une offre convertible de 130 millions de dollars

** Jazz Pharmaceuticals PLC :

BUZZ - Hausse suite à l'approbation par la FDA du médicament contre le cancer Ziihera

** Terex Corp :

BUZZ - Nomination d'un nouveau directeur financier, hausse des actions

** Construction Partners Inc :

BUZZ - Hausse après que les revenus du 4ème trimestre aient dépassé les estimations

** International General Insurance Holdings Ltd :

BUZZ - En hausse après qu'Oppenheimer ait annoncé une surperformance

** Alphabet Inc :

BUZZ - chute de 5%; le DOJ dit que Google doit céder Chrome

** Kura Oncology Inc :

BUZZ - baisse car l'accord de licence est considéré comme réduisant les chances de rachat

** SPAR Group Inc (SPPJ.O):

BUZZ - Hausse suite à l'approbation de la vente de l'unité polonaise

** Cidara Therapeutics Inc :

BUZZ - Augmentation de capital de 105 millions de dollars

** Shoe Carnival Inc :

BUZZ - Remontée après la publication d'un bénéfice supérieur à celui du troisième trimestre

** Goldman Sachs Group Inc (GS.NGS.N):

BUZZ - Citi relève le PT de Goldman Sachs en raison de perspectives plus favorables à court terme

** Kyndryl Holdings Inc :

BUZZ - Augmentation après l'annonce d'un programme de rachat d'actions de 300 millions de dollars

** On Holding Inc :

BUZZ - On, soutenu par Roger Federer, monte en puissance après que Raymond James l'ait relevé à "achat fort"

** Microstrategy Inc :

BUZZ - Baisse après que Citron Research ait révélé une position courte sur l'action Microstrategy Inc

** NANO Nuclear Energy Inc :

BUZZ - Hausse, l'ancien DOE CFO Vonglis rejoint la société

** Broadridge Financial Solutions Inc :

BUZZ - obtient une note 'neutre' alors qu'UBS commence à couvrir l'action

** Regions Financial Corp :

BUZZ - Gains après que Citi ait augmenté le PT

** Amazon.com Inc :

BUZZ - Chute après un rapport selon lequel la société pourrait faire l'objet d'une enquête dans le cadre de la réglementation européenne en matière de technologie l'année prochaine

** IDEXX Laboratories Inc :

BUZZ - baisse, le directeur financier va démissionner

** Red Cat Holdings Inc :

BUZZ - Nouveau record pour l'entreprise

** Apollo Global Management Inc :

BUZZ - Le directeur général Rowan, potentiel secrétaire au Trésor, est positif pour l'industrie, selon TD Cowen

** Lemonade Inc :

BUZZ - Le titre poursuit sur sa lancée après la journée des investisseurs et atteint son plus haut niveau depuis trois ans

** Summit Materials Inc :

BUZZ - Augmentation après un rapport indiquant que Quikrete est en pourparlers avancés pour acquérir l'entreprise

Les 12 principaux secteurs du S&P 500

Après la présentation d'un nouveau plan qui pourrait accélérer le départ de 8.000 salariés, les syndicats d'Orange affichent leurs inquiétudes, dans un contexte social marqué par plusieurs suicides d'employés ces derniers mois.

Des salariés au bord de la "rupture", selon la CGT-FATP, une "montée de la crise sociale" pour la CFE-CGC: ces organisations tirent la sonnette d'alarme, au moment où des négociations sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) -une procédure obligatoire- ont débuté en septembre.

Dans ce cadre, le géant français des télécoms a proposé début novembre de remettre au goût du jour un dispositif déjà expérimenté chez Orange, le temps partiel sénior (TPS).

Comparable à une préretraite, la proposition de la direction permettrait à des salariés de quitter le groupe avant l'âge de la retraite, en bénéficiant d'une rémunération pendant 5 ans. Elle se situerait à hauteur de 70% de leur salaire la première année, travaillée à mi-temps, puis à 60% de leur salaire les quatre années suivantes, non travaillées.

"Tout se fait exclusivement sur la base du volontariat", souligne Orange, qui assure que cette proposition a été faite à la demande de ses employés.

La CGT-FATP, l'un des trois syndicats représentatifs au sein de l'entreprise, a d'ailleurs affiché sa satisfaction de voir sur la table des négociations un dispositif qu'elle avait "fermement demandé".

Mais le syndicat "ne signera pas sans des garanties d'emploi", explique à l'AFP Samira Gouja, déléguée syndicale centrale. Car le plan en question pourrait conduire au départ anticipé de 6.000 à 8.000 personnes.

"Ce qu'on attend de la direction, c'est qu'elle comble" ces départs, poursuit Mme Gouja. "Aujourd'hui, la sonnette d'alarme est déjà tirée sur la charge de travail."

Président de la CFE-CGC d'Orange, Sébastien Crozier ne cache pas son scepticisme. Pour lui, ce dispositif pourrait aboutir au départ de "services entiers" et accroître la déstabilisation d'une entreprise déjà marquée par "des processus de délocalisation et de sous-traitance à outrance".

Le dernier rapport annuel de la médecine du travail, concernant 2023 et consulté par l'AFP, pointe d'ailleurs un effet "déstabilisant" des dispositifs de fin de carrière sur les équipes d'Orange, avec par endroits des "charges de travail et charges mentales reportées sur ceux qui restent".

"Il y aura bien évidemment un volet recrutement dans la discussion de la GEPP", promet Vincent Lecerf, directeur des ressources humaines du groupe interrogé par l'AFP.

"Au global, chez Orange, les études menées auprès des salariés nous disent que la charge de travail est majoritairement perçue comme raisonnable", assure-t-il.

Mais depuis plusieurs semaines, les syndicats alertent sur des cas de suicides de salariés, que la CFE-CGC lie à une "crise sociale" en interne.

"Les réorganisations et restructurations incessantes créent un climat délétère, une pression sur les salariés", dénonçait pour sa part Sud-PTT dans un communiqué publié début octobre.

Depuis le début de l'année, huit salariés du groupe ont mis fin à leurs jours. Avec une accélération en octobre, mois durant lequel trois employés se sont suicidés, ont rapporté les syndicats.

"On a une histoire tout à fait particulière chez Orange, on ne l'oublie pas, on la prend en compte. Ca nous oblige en matière d'attention et d'accompagnement", a affirmé M. Lecerf, en référence à la vague de suicides qui avait marqué France Telecom à la fin des années 2000.

Face au "mal-être" des salariés, la CGT-FATP a réclamé un moratoire sur la transformation de l'entreprise. Une option refusée par la direction, qui met en avant le besoin de s'adapter à un secteur des télécoms en évolution rapide.

Les principaux indices de Wall Street ont été mitigés dans des échanges volatils jeudi, les pertes d'Alphabet pesant sur l'indice de référence S&P 500 et le Nasdaq, tandis que le Dow Jones a touché un plus haut d'une semaine, stimulé par les actions de la société d'informatique dématérialisée Salesforce.

Alphabet a chuté de 6,2 % pour toucher un plus bas de plus de trois semaines après que le ministère de la Justice a fait valoir auprès d'un juge que Google devait vendre son navigateur Chrome et prendre d'autres mesures pour mettre fin à son monopole (link) sur la recherche en ligne.

Les pertes du titre ont pesé sur le secteur des services de communication , qui a chuté de 2,6 %, alors que neuf des onze secteurs du S&P 500 ont progressé.

Les grandes capitalisations ont également été touchées, avec Meta en baisse de 1,2 % et Apple stable.

Amazon.com a perdu 3 % après qu'un rapport ait indiqué (link) qu'elle devra probablement faire face à une enquête de l'UE l'année prochaine pour savoir si elle favorise les produits de sa propre marque sur son marché en ligne .

Les actions de la plus grande société de Wall Street, Nvidia .O>, ont été agitées et étaient en baisse de 0,5%. La société de puces électroniques a dépassé les attentes (link) pour les résultats trimestriels, et a projeté un chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre supérieur aux estimations.

Toutefois, certains investisseurs n'ont pas été impressionnés par le fait que les prévisions étaient les plus faibles depuis sept trimestres.

"Cela a beaucoup à voir avec certaines déceptions en termes de prévisions de Nvidia sur les marges, l'histoire de Google n'aide pas non plus () et cela fait chuter l'ensemble du complexe technologique", a déclaré Dan Eye, directeur des investissements chez Fort Pitt Capital Group.

L'indice Philadelphia SE Semiconductor était en hausse de 1%.

Les principaux indices boursiers américains étaient prêts à ouvrir en hausse jeudi, les investisseurs se concentrant sur les signes d'une économie saine et sur les résultats trimestriels et les prévisions optimistes de Nvidia, un poids lourd de l'intelligence artificielle.

La plus grande entreprise de Wall Street, Nvidia , a augmenté de 1,3 % dans les échanges de prémarché après avoir dépassé les attentes (link) pour les résultats trimestriels , et a projeté des revenus du quatrième trimestre supérieurs aux estimations.

L 'action avait chuté plus tôt, certains investisseurs n'ayant pas été impressionnés par le fait que les prévisions étaient les plus faibles depuis sept trimestres.

"Nvidia a connu un trimestre spectaculaire... mais il est éclipsé par les attentes. Les grandes attentes sont intégrées dans l'action et se sont développées au rythme de Nvidia", a déclaré Art Hogan, stratège en chef du marché chez B Riley Wealth.

Wall Street est attendue indécise jeudi à l'ouverture et les Bourses européennes sont également sur une tendance hésitante à mi-séance, les solides prévisions de Nvidia n'ayant pas réussi à impressionner certains investisseurs qui attendaient davantage de la première capitalisation boursière mondiale.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,19% pour le Dow Jones et de 0,06% pour le Standard & Poor's 500 , tandis que le Nasdaq pourrait reculer de 0,09%.

À Paris, le CAC 40 fléchit de 0,09% à 7.191,59 points vers 12h10 GMT, après avoir ouvert en hausse. À Francfort, le Dax prend 0,20% et à Londres, le FTSE CURRENCYCOM:UK100 avance de 0,33%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 (.FTEU3) grignote 0,02%%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,09% et le Stoxx 600 de 0,08%.

Nvidia a dépassé les attentes en termes de bénéfice trimestriel, mais le géant des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle (IA) a annoncé anticiper sa plus faible croissance des revenus depuis sept trimestres, tandis que sa marge brute ajustée a ralenti.

"À première vue, Nvidia a une fois de plus généré le type de croissance que la plupart des entreprises n'atteindront jamais au cours de leur existence", note Dan Coatsworth, analyste en investissements chez AJ Bell.

"Ce qui a troublé les investisseurs cette fois-ci, c'est la baisse des marges brutes d'un trimestre à l'autre, avec des prévisions de baisse supplémentaire au cours du prochain trimestre et des prévisions de revenus plus faibles que prévu", a-t-il ajouté.

En avant-Bourse, Nvidia perd 3,8%, et dans son sillage Broadcom abandonne 1%, AMD 0,7%, Intel 1,1%, Qualcomm également 1,1% et Micron 0,9%. Les géants technologiques américains comme Microsoft , Apple et Amazon sont également attendus dans le rouge.

En Europe, le compartiment des nouvelles technologies (.SX8P) cède 0,30%, parmi les plus importantes baisses du Stoxx 600.

Les actions européennes sont par ailleurs confrontées à un cocktail de vents contraires avec la menace d'un relèvement des droits de douane aux Etats-Unis, des perspectives moroses en Chine et la faiblesse de la croissance sur le Vieux continent.

La Bundesbank a prévenu jeudi que l'Allemagne, première économie d'Europe, faisait face à un risque élevé de défaillance des entreprises pour l'année prochaine.

Les tensions géopolitiques dans le monde, en particulier le conflit russo-ukrainien, n'encourage pas non plus la prise de risque. La Russie a tiré jeudi, pour la première fois depuis l'invasion de l'Ukraine, un missile balistique intercontinental à longue portée, en représailles à la frappe ukrainienne via des missiles américains et britanniques lancée en début de semaine.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Outre Nvidia à suivre, Alphabet retiendra l'attention, le département américain de la Justice ayant fait valoir devant un juge que sa filiale Google doit céder le navigateur Chrome et prendre des mesures pour mettre fin à son monopole sur la recherche en ligne. Le titre Alphabet recule de 0,5% en avant-Bourse.

VALEURS EN EUROPE

Soitec grimpe de 13,30% après avoir confirmé ses perspectives pour l'exercice 2025 et annoncé un nouveau président pour son conseil d'administration.

Technip Energies cède 1,96% après la présentation par le groupe de ses nouvelles perspectives à moyen et long terme.

Novartis est dans le vert à la faveur du relèvement jeudi de ses prévisions de ventes jusqu'en 2028.

Julius Baer bondit de 5,92%, la banque suisse ayant annoncé jeudi une reprise des apports nets de fonds entre juillet et octobre et l'entrée en fonction de son nouveau directeur général, Stefan Bollinger, le 9 janvier.

Volkswagen recule de 0,70% alors que la direction du construction automobile et les représentants des salariés entament jeudi un troisième cycle de négociations salariales, avec seulement dix jours pour parvenir à un accord avant que les syndicats n'envisagent des grèves.

JD Sports Fashion plonge de 14,21%, le distributeur britannique de vêtements de sport ayant averti jeudi que son bénéfice annuel serait dans le bas de la fourchette de sa prévision.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro reculent légèrement jeudi, les marchés évaluant les risques en cours sur le Vieux continent. François Villeroy de Galhau, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a toutefois déclaré jeudi que la hausse des droits de douane prévue par la prochaine administration américaine ne changerait pas les perspectives d'inflation en Europe.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) se replie de 1,4 point de base, à 2,329%.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans est stable, à 4,4041% avant deux statistiques économiques attendues dans l'après-midi.

CHANGES

Le dollar avance de 0,10% jeudi face à un panier de devises de référence, à 106,72 points, non loin du sommet d'un an atteint la semaine dernière, à 107,07.

L'euro est victime de l'affermissement du billet vert, s'échangeant à 1,0518 dollar (-0,24%), tandis que la livre sterling se traite à 1,2634 dollar (-0,13%).

Le bitcoin , qui grimpe de 3,63% après avoir dépassé jeudi pour la première fois de son histoire le seuil des 98.000 dollars, est en passe de franchir le cap des 100.000 dollars, les investisseurs pariant sur une approche réglementaire plus favorable aux cryptomonnaies sous la présidence de Donald Trump.

PÉTROLE

Les cours du pétrole augmentent jeudi sur fond d'aggravation des tensions entre la Russie et l'Ukraine, ce qui relègue au second plan l'impact d'une augmentation plus importante que prévu des stocks de brut américains.

Le Brent progresse de 1,87% à 74,18 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 2,05% à 70,16 dollars.

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES À L'AGENDA DU 21 NOVEMBRE:

Après la présentation d'un nouveau plan qui pourrait accélérer le départ de 8.000 salariés, les syndicats d'Orange affichent leurs inquiétudes, dans un contexte social marqué par plusieurs suicides d'employés ces derniers mois.

Des salariés au bord de la "rupture", selon la CGT-FATP, une "montée de la crise sociale" pour la CFE-CGC: ces organisations tirent la sonnette d'alarme, au moment où des négociations sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) -une procédure obligatoire- ont débuté en septembre.

Dans ce cadre, le géant français des télécoms a proposé début novembre de remettre au goût du jour un dispositif déjà expérimenté chez Orange, le temps partiel sénior (TPS).

Comparable à une préretraite, la proposition de la direction permettrait à des salariés de quitter le groupe avant l'âge de la retraite, en bénéficiant d'une rémunération pendant 5 ans. Elle se situerait à hauteur de 70% de leur salaire la première année, travaillée à mi-temps, puis à 60% de leur salaire les quatre années suivantes, non travaillées.

"Tout se fait exclusivement sur la base du volontariat", souligne Orange, qui assure que cette proposition a été faite à la demande de ses employés.

La CGT-FATP, l'un des trois syndicats représentatifs au sein de l'entreprise, a d'ailleurs affiché sa satisfaction de voir sur la table des négociations un dispositif qu'elle avait "fermement demandé".

Mais le syndicat "ne signera pas sans des garanties d'emploi", explique à l'AFP Samira Gouja, déléguée syndicale centrale. Car le plan en question pourrait conduire au départ anticipé de 6.000 à 8.000 personnes.

"Ce qu'on attend de la direction, c'est qu'elle comble" ces départs, poursuit Mme Gouja. "Aujourd'hui, la sonnette d'alarme est déjà tirée sur la charge de travail."

Délégué syndical CFE-CGC, Sébastien Crozier ne cache pas son scepticisme. Pour lui, ce dispositif pourrait aboutir au départ de "services entiers" et accroître la déstabilisation d'une entreprise déjà marquée par "des processus de délocalisation et de sous-traitance à outrance".

Le dernier rapport annuel de la médecine du travail, concernant 2023 et consulté par l'AFP, pointe d'ailleurs un effet "déstabilisant" des dispositifs de fin de carrière sur les équipes d'Orange, avec par endroits des "charges de travail et charges mentales reportées sur ceux qui restent".

"Il y aura bien évidemment un volet recrutement dans la discussion de la GEPP", promet Vincent Lecerf, directeur des ressources humaines du groupe interrogé par l'AFP.

"Au global, chez Orange, les études menées auprès des salariés nous disent que la charge de travail est majoritairement perçue comme raisonnable", assure-t-il.

Mais depuis plusieurs semaines, les syndicats alertent sur des cas de suicides de salariés, que la CFE-CGC lie à une "crise sociale" en interne.

"Les réorganisations et restructurations incessantes créent un climat délétère, une pression sur les salariés", dénonçait pour sa part Sud-PTT dans un communiqué publié début octobre.

Depuis le début de l'année, huit salariés du groupe ont mis fin à leurs jours. Avec une accélération en octobre, mois durant lequel trois employés se sont suicidés, ont rapporté les syndicats.

"On a une histoire tout à fait particulière chez Orange, on ne l'oublie pas, on la prend en compte. Ca nous oblige en matière d'attention et d'accompagnement", a affirmé M. Lecerf, en référence à la vague de suicides qui avait marqué France Telecom à la fin des années 2000.

Face au "mal-être" des salariés, la CGT-FATP a réclamé un moratoire sur la transformation de l'entreprise. Une option refusée par la direction, qui met en avant le besoin de s'adapter à un secteur des télécoms en évolution rapide.