Citations
Nouvelles
Analyse
Utilisateur
24/7
Calendrier économique
Education
Données
- Des noms
- Dernier
- Précédent
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
A:--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
--
F: --
P: --
Pas de données correspondantes
Graphiques Gratuit pour toujours
Chat F&Q avec des Experts Filtres Calendrier économique Données OutilFastBull VIP FonctionnalitésTendances du marché
Principaux indicateurs
Dernières vues
Dernières vues
Sujets d'actualité
L’argent fait tourner le monde et la monnaie est une marchandise permanente. Le marché des changes est plein de surprises et d'attentes.
Sur les marchés financiers mondiaux, la bourse sert de baromètre économique et a toujours été au centre de l'attention des investisseurs. Son ascension et sa chute ont un impact profond sur l’économie de divers pays.
Les marchés financiers restent stables mais affichent un sentiment d'anticipation nerveuse alors que la nouvelle semaine commence. Les conflits entre Israël et le Hamas continuent d’occuper le devant de la scène, avec des inquiétudes croissantes quant au risque que la violence engloutisse l’ensemble de la région.
Le marché obligataire est le marché financier le plus ancien, mature, non innovant mais indispensable, tandis que la dette est un ancien vortex commun, discret mais redoutable.
Les meilleurs chroniqueurs
Salut! Êtes-vous prêt à vous impliquer dans le monde financier ?
Les dernières nouvelles et les événements financiers mondiaux.
J'ai 5 ans d'expérience en analyse financière, notamment dans les aspects d'évolution macroéconomique et de jugement de tendances à moyen et long terme. Je me concentre principalement sur l'évolution du Moyen-Orient, des marchés émergents, du charbon, du blé et d'autres produits agricoles.
Coach de trading en chef et conférencier BeingTrader, plus de 8 ans d'expérience dans le trading du marché des changes, principalement XAUUSD, EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY et pétrole brut. Un trader et analyste confiant qui vise à explorer diverses opportunités et à guider les investisseurs sur le marché. En tant qu'analyste, je cherche à améliorer l'expérience du trader en le soutenant avec suffisamment de données et de signaux.
Dernière mise à jour
Risk Warning on Trading HK Stocks
Despite Hong Kong's robust legal and regulatory framework, its stock market still faces unique risks and challenges, such as currency fluctuations due to the Hong Kong dollar's peg to the US dollar and the impact of mainland China's policy changes and economic conditions on Hong Kong stocks.
HK Stock Trading Fees and Taxation
Trading costs in the Hong Kong stock market include transaction fees, stamp duty, settlement charges, and currency conversion fees for foreign investors. Additionally, taxes may apply based on local regulations.
HK Non-Essential Consumer Goods Industry
The Hong Kong stock market encompasses non-essential consumption sectors like automotive, education, tourism, catering, and apparel. Of the 643 listed companies, 35% are mainland Chinese, making up 65% of the total market capitalization. Thus, it's heavily influenced by the Chinese economy.
HK Real Estate Industry
In recent years, the real estate and construction sector's share in the Hong Kong stock index has notably decreased. Nevertheless, as of 2022, it retains around 10% market share, covering real estate development, construction engineering, investment, and property management.
Hong Kong, Chine
Ho Chi Minh, Vietnam
Dubaï, Émirats arabes unis
Lagos, Nigeria
Le Caire, Égypte
Marque blanche
API de données
Plug-ins Web
Programme d'affiliation
Tout voir
Pas de données
Non connecté
Se connecter pour accéder à d'autres fonctionnalités
FastBull VIP
Pas encore
Acheter
Se connecter
S'inscrire
Hong Kong, Chine
Ho Chi Minh, Vietnam
Dubaï, Émirats arabes unis
Lagos, Nigeria
Le Caire, Égypte
Marque blanche
API de données
Plug-ins Web
Programme d'affiliation
Le groupe suisse de chimie Clariant s'est montré prudent dans ses prévisions pour 2025 au vu des incertitudes macroéconomiques et des tensions dans les échanges commerciaux, faisant chuter son action vendredi à la Bourse suisse.
Lors de la publication de ses résultats annuels, le groupe a confirmé ses objectifs de moyen terme jusqu'en 2027, qui visent une progression annuelle de ses ventes de 4% à 6% hors effets de changes, mais a dit s'attendre une croissance moindre en 2025, plutôt aux alentours de 3% à 5%.
"Pour l'année 2025, Clariant anticipe une modération de l'inflation générale mais pas une reprise économique significative compte tenu des défis macroéconomiques persistants, des incertitudes et risques qui incluent de potentielles tensions sur les échanges commerciaux et droits de douane", a-t-il indiqué dans un communiqué.
A 13H24 GMT, le titre perdait 7% à la Bourse suisse à 9,83 francs suisses, alors que le SPI, l'indice élargi de la Bourse suisse, se repliait de 0,14%.
Pour 2024, le groupe a fait état d'un bénéfice net de 280 millions de francs suisses (298 millions d'euros), en hausse de 56% par rapport à l'exercice 2023 durant lequel il avait inscrit dans ses comptes de lourdes provisions et frais de restructuration pour la fermeture d'une usine de bioéthanol en Roumanie.
Son chiffre d'affaires annuel s'est pour sa part contracté de 3% en monnaies locales et de 5% une fois convertis en francs suisses, à 4,15 milliards de francs, dépassant très légèrement les prévisions. Les analystes interrogés par l'agence suisse AWP l'attendaient en moyenne à 4,13 milliards de francs.
Les prix ont décliné de 2% durant l'année écoulée et les volumes de 1%, a détaillé le groupe suisse dans le communiqué, précisant que les ventes de produits destinés au secteur minier se sont accrues, tout comme les ingrédients pour les produits d'hygiène et d'entretien, mais que la demande pour les produits de catalyse a fléchi.
Mardi, le groupe a annoncé que TotalEnergies a déposé une plainte auprès d'un tribunal à Amsterdam contre quatre entreprises, dont Clariant, pour demander des dédommagements concernant les infractions à la concurrence sur le marché de l'éthylène. Mi-janvier, le groupe de chimie allemand BASF avait déposé une plainte similaire auprès d'un tribunal à Munich.
Dans les deux cas, Clariant avait dit rejeter fermement leurs accusations.
En 2020, Clariant s'était vu imposer une amende de 155,8 millions d'euros par la Commission européenne à la suite d'une enquête pour entente sur les prix avec trois autres entreprises du secteur (Orbia, Celanese et WestLake) sur le marché de l'éthylène, utilisé pour fabriquer différents plastiques, dont le PVC.
Les bénéfices nets cumulés des entreprises du CAC 40 devraient dépasser 120 milliards d'euros en 2024 pour la quatrième année consécutive, selon un bilan réalisé jeudi par l'AFP, mais ils s'inscrivent en baisse sur un an, plombés par certains groupes phares comme LVMH et TotalEnergies.
Au total, les 37 entreprises ayant dévoilé leurs comptes annuels ont dégagé 126,6 milliards d'euros de bénéfices nets l'année passée, contre 146,3 milliards l'année précédente, soit une baisse de 13,5% à ce stade.
En excluant le géant des spiritueux Pernod Ricard - dont la comptabilité est effectuée selon un exercice décalé ne correspondant pas à l'année civile -, les bénéfices des 39 sociétés composant aujourd'hui le CAC 40 s'étaient établi à 148 milliards d'euros en 2023.
Les calculs incluent Accor et Bureau Veritas, qui ont rejoint le CAC 40 en 2024.
Le bond de 129% du bénéfice net de Danone, combiné aux solides progressions dans le secteur financier et dans les services, n'ont pas permis d'éclipser la chute du bénéfice net de plusieurs poids lourds français: comme TotalEnergies (en tête des plus gros bénéfices malgré une chute de 26%), LVMH (deuxième, -17%), Stellantis (-71%), Kering (-62%) ou STMicroelectronics (-63%).
TotalEnergies a été pénalisé par des prix de l'énergie "moins favorables" et de marges de raffinage "en fort repli", après deux années de profits record.
En revanche, seuls Kering et Stellantis ont pour l'instant prévu une baisse des dividendes versés à leurs actionnaires, sur 33 entreprises du CAC 40 qui ont annoncé un objectif de dividendes. Les autres prévoient une hausse ou au moins la stabilité.
Les entreprises dont les résultats annuels restent à venir sont Thales et Bouygues, la semaine prochaine.
Le chiffre d'affaires cumulé des 37 groupes qui ont déjà dévoilé leurs comptes atteint 1.598 milliards d'euros, contre 1.711 milliards pour l'ensemble des 39 entreprises en 2023.
- Prudence pour 2025 -A composition constante, l'année 2024 est la première baisse du bénéfice cumulé depuis 2020, quand l'économie avait été lourdement touchée par la pandémie de Covid-19. Les entreprises de l'indice français n'avaient alors dégagé que 30,6 milliards d'euros de bénéfices nets.
Mais le record absolu revient à l'année 2021, quand le bénéfice exceptionnel de près de 25 milliards d'euros de Vivendi, dopé par la vente d'Universal Music, avait porté le total à près de 157 milliards. Depuis, le groupe a cependant quitté l'indice phare français.
Pour Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM, "les résultats annoncés sont plutôt positifs tous secteurs d'activité confondus", notamment sous l'effet du ralentissement de l'inflation "qui a plutôt aidé".
Si la finance "tire quand même très nettement son épingle du jeu", "c'est très mitigé" sur le luxe, note l'expert.
Le marché du luxe a ralenti en général, surtout pénalisé par des dépenses moins fortes des consommateurs chinois. Seul Hermès joue "dans une ligue à part", selon les analystes de la banque Citi, avec un bénéfice record.
Autre élément de soutien, le fait que les plus grandes entreprises françaises intégrées dans le CAC 40 soient des multinationales.
"Le fait d'être très internationalisé a été une source de résilience sur les derniers mois, c'est-à-dire que globalement il y a quand même eu des marchés de croissance à l'international", a déclaré à l'AFP Anthony Morlet-Lavidalie, économiste de l'institut Rexecode.
Pour 2025, de nombreuses entreprises se sont montrées prudentes sur leurs perspectives, inquiètes des annonces de relèvement des droits de douane du président américain Donald Trump et sur fond de tensions géopolitiques et commerciales.
Mais l'impact de ces risques est "difficile à estimer", souligne Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.
Le bilan annuel de l'AFP cumule le résultat net part du groupe sans ajustement de chacune des entreprises cotées. Pour les groupes publiant leurs résultats en dollars, la conversion repose sur le cours moyen de l'euro en 2024.
Les bénéfices nets cumulés des entreprises du CAC 40 devraient dépasser 120 milliards d'euros en 2024 pour la quatrième année consécutive, selon un bilan réalisé jeudi par l'AFP, mais ils sont en baisse sur un an, plombés par certains groupes phares comme LVMH et TotaLEnergies.
Au total, les 35 entreprises ayant dévoilé leur compte annuel ont dégagé 123,2 milliards d'euros de bénéfices nets l'année passée, contre 143 milliards l'année précédente, soit une baisse de près de 14% à ce stade.
En excluant le géant des spiritueux Pernod Ricard - dont la comptabilité est effectuée selon un exercice décalé ne correspondant pas à l'année civile - les bénéfices des 39 sociétés composant aujourd'hui le CAC 40 s'étaient établi à 148 milliards d'euros en 2023.
Les calculs incluent Accor et Bureau Veritas, qui ont rejoint le CAC 40 en 2024.
Le bond de 129% du bénéfice net de Danone, combiné aux solides progressions dans le secteur financier et dans les services, n'ont pas permis d'éclipser la chute du bénéfice net de plusieurs poids lourds français: comme TotalEnergies (en tête des plus gros bénéfices malgré une chute de 26%), LVMH (deuxième, -17%), Stellantis (-71%), Kering (-62%) ou STMicroelectronics (-63%).
TotalEnergies a été pénalisé par des prix de l'énergie "moins favorables" et de marges de raffinage "en fort repli", après deux années de profits record.
En revanche, seuls Kering et Stellantis ont pour l'instant prévu une baisse des dividendes versés à leurs actionnaires, sur 33 entreprises du CAC 40 qui ont annoncé un objectif de dividendes. Les autres prévoient une hausse ou au moins la stabilité.
Les entreprises dont les résultats annuels restent à venir sont Saint-Gobain et Teleperformance en fin de journée jeudi, puis Thales et Bouygues la semaine prochaine.
Le chiffre d'affaires cumulé des 35 groupes qui ont déjà dévoilé leurs comptes atteint 1.541 milliards d'euros, contre 1.711 milliards pour l'ensemble des 39 entreprises en 2023.
- Prudence pour 2025 -A composition constante, l'année 2024 est la première baisse du bénéfice cumulé depuis 2020, quand l'économie avait été lourdement touchée par la pandémie de Covid-2019. Les entreprises de l'indice françaises n'avaient alors dégagé que 30,6 milliards d'euros de bénéfices nets.
Mais le record absolu revient à l'année 2021, quand le bénéfice exceptionnel de près de 25 milliards d'euros de Vivendi, dopé par la vente d'Universal Music, avait poussé le total à près de 157 milliards. Le groupe a cependant, depuis, quitté l'indice phare français.
Pour Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM, "les résultats annoncés sont plutôt positifs tous secteurs d'activité confondus", notamment sous l'effet du ralentissement de l'inflation "qui a plutôt aidé".
Si la finance "tire quand même très nettement son épingle du jeu", "c'est très mitigé" sur le luxe, note l'expert.
Le marché du luxe a ralenti en général, surtout pénalisé par des dépenses moins fortes des consommateurs chinois. Seul Hermès joue "dans une ligue à part", selon les analystes de la banque Citi, avec un bénéfice record.
Autre élément de soutien, le fait que les plus grandes entreprises françaises intégrées dans le CAC 40 soient des multinationales.
"Le fait d'être très internationalisé a été une source de résilience sur les derniers mois, c'est-à-dire que globalement il y a quand même eu des marchés de croissance à l'international", a déclaré à l'AFP Anthony Morlet-Lavidalie, économiste de l'institut Rexecode.
Pour 2025, de nombreuses entreprises se sont montrées prudentes sur leurs perspectives, inquiètes des annonces de relèvement des droits de douane du président américain Donald Trump et sur fond de tensions géopolitiques et commerciales.
Mais l'impact de ces risques est "difficile à estimer", souligne Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.
Le bilan annuel de l'AFP cumule le résultat net part du groupe sans ajustement de chacune des entreprises côtés. Pour les groupes publiant leurs résultats en dollars, la conversion se base sur la cours moyen de l'euro en 2024.
Les bénéfices cumulés des entreprises du CAC 40 devraient baisser en 2024, plombés par certains groupes phares comme LVMH et TotalEnergies, tout en restant au-dessus de 120 milliards d'euros pour la 4e année consécutive.
Au total, les 35 entreprises ayant dévoilé leur bilan annuel ont dégagé 123,2 milliards d'euros de bénéfices nets l'année passée, contre 143 milliards l'année précédente (soit une baisse de près de 14% à ce stade), selon un décompte de l'AFP arrêté jeudi matin.
Le géant britannique des hydrocarbures BP a renoncé mercredi à une stratégie climatique autrefois ambitieuse pour se recentrer sur le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires.
Le groupe, qui s'était distingué à partir de 2020 par un plan de neutralité carbone qui allait plus loin que ses principaux rivaux, était déjà largement revenu depuis deux ans sur ses objectifs climatiques.
Il avait de nouveau prévenu en décembre qu'il comptait réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables.
"Nous allons accroître nos investissements et notre production" dans les hydrocarbures "pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a confirmé mercredi le directeur général Murray Auchincloss dans un communiqué.
"Notre optimisme sur une transition rapide était mal placé et nous sommes allés trop loin, trop vite", a-t-il ajouté un peu plus tard lors d'une présentation en ligne, affirmant que "le pétrole et le gaz seront nécessaires pendant des décennies à venir".
Après la publication voici deux semaines d'un bénéfice net réduit de 97% l'an dernier, le dirigeant s'est exprimé mercredi en début d'après-midi auprès d'investisseurs pour "remettre à zéro" la stratégie du groupe.
BP a ainsi annoncé le retrait de "tous ses objectifs précédents", notamment en termes de réduction d'émissions (il assure cependant viser toujours une réduction des émissions issues de ses opérations), pour se concentrer sur "la génération de retours plus élevés" pour ses actionnaires, trancher dans ses coûts, jusqu'à 5 milliards de dollars d'ici 2027, et réduire sa dette.
BP avait déjà annoncé en janvier 4.700 suppressions d'emplois en interne, plus de 5% de ses effectifs.
- Production en hausse -Le groupe prévoit désormais qu'il augmentera sa production d'hydrocarbures d'ici 2030, là où il visait précédemment une diminution de 25% par rapport à 2019 (un objectif déjà revu à la baisse précédemment).
Il compte aussi augmenter ses investissements dans le pétrole et le gaz à 10 milliards de dollars par an, soit les deux tiers des investissements prévus en 2025.
En parallèle, il réduira de 5 milliards de dollars par an ses investissements dans ses projets de transition (qui ne pèseront désormais plus que 1,5 à 2 milliards par an).
BP a aussi annoncé un objectif de 20 milliards de dollars de cessions d'ici 2027, qui pourraient notamment concerner sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol.
"Les objectifs financiers sont ambitieux" mais "la réaction du marché laisse penser que les investisseurs vont avoir besoin d'être convaincus qu'ils peuvent être atteints", selon Derren Nathan, analyste chez Hargreaves Lansdown.
De fait, le titre de BP à la Bourse de Londres recule de près de 2% vers 16H00 GMT.
- Sous pression -Pour Greenpeace, qui louait en 2022 "le plus ambitieux des géants pétroliers" pour sa transition, ces renoncements successifs ne passent pas.
"C'est la preuve irréfutable que les entreprises du secteur des combustibles fossiles ne peuvent pas ou ne veulent pas participer aux solutions à la crise climatique", a réagi peu après les annonces Charlie Kronick, un responsable de l'ONG au Royaume-Uni.
Ces revirements successifs ont aussi échaudé certains actionnaires favorables à des objectifs climatiques ambitieux, dont des gros fonds de pension.
Mais l'entreprise est également sous pression d'investisseurs activistes qui plaidaient pour des changements importants de stratégie: c'est le cas du fonds Bluebell, qui appelle depuis plus d'un an le groupe à revoir à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.
Des informations de presse ont aussi fait état ces dernières semaines d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management, connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.
Le britannique n'est pas le seul à faire machine arrière sur ses objectifs climatiques pour doper sa rentabilité: c'est notamment le cas de Shell, groupe du même pays.
Le français TotalEnergies maintient, lui, ses objectifs de réduction d'empreinte carbone, mais a annoncé récemment qu'il allait réduire de 500 millions de dollars, de 5 à 4,5 milliards de dollars, la part de ses investissements en 2025 dédiée aux "énergies bas carbone".
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.
L'avenir du pétrole incertainPour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré par rapport à l'ère préindustrielle, le monde doit rapidement tourner la page des énergies fossiles. Mais le secteur pétrogazier estime que l'essor des énergies renouvelables ou bas carbone n'est pas assez rapide et qu'il faudra encore du pétrole, et surtout du gaz, pendant de longues années pour répondre à la demande d'énergie en hausse, principalement dans les pays émergents et en développement.
Les prévisions sur la demande de pétrole en particulier font aujourd'hui débat. Si l'Agence internationale de l'énergie (AIE) envisage un pic de la demande pétrolière mondiale d'ici la fin de la décennie, d'autres scénarios comme celui du trader Vitol ne voient pas de reflux avant 2040 au moins, pas avant 2030 voire 2035 selon TotalEnergies, tandis que l'Opep prévoit une progression au moins jusqu'à 2050.
Les Européennes, des ambitions au reculAprès avoir annoncé des objectifs ambitieux de réduction des émissions, plusieurs compagnies ont commencé à ralentir à partir de 2023 le rythme de leur transition pour se recentrer sur les hydrocarbures.
Confirmant son coup de frein amorcé en 2023, BP a annoncé mercredi un recentrage sur le pétrole et le gaz avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires, enterrant ainsi une stratégie climatique autrefois ambitieuse.
Le groupe va augmenter sa production d'hydrocarbures d'ici 2030, là où il visait précédemment une diminution de 25% en 2030 par rapport à 2019. Il compte aussi accroître ses investissements dans le pétrole et le gaz à 10 milliards de dollars par an, soit les deux tiers des investissements prévus en 2025.
En parallèle, il réduira de 5 milliards de dollars par an ses investissements dans ses projets de transition (qui ne pèseront plus que 1,5 à 2 milliards par an).
Pour sa concurrente Shell, ce sera le 25 mars. Elle a déjà annoncé en décembre qu'elle ne développerait plus de nouveaux projets d'éoliennes en mer. "Elle pense qu'elle n'a pas d'avantage concurrentiel, par exemple, par rapport aux développeurs d'énergies renouvelables en termes de rendement", explique à l'AFP Oliver Schuh, analyste chez Fitch Ratings.
Recul aussi pour le géant norvégien de l'énergie Equinor qui a abaissé début février son objectif de posséder entre 12 et 16 gigawatts (GW) de capacité dans les énergies renouvelables en 2030 à entre 10 et 12 GW.
TotalEnergies a annoncé la réduction de 500 millions de dollars, de 5 à 4,5 milliards de dollars, de ses investissements dans les "énergies bas carbone" en 2025. Le groupe assure toutefois que sa stratégie sur le segment "ne change pas": il prévoit toujours d'atteindre, en 2030, 100 GW de capacités d'énergies renouvelables et 100 TWh de production électrique (à 70% renouvelable et à 30% à partir de centrales à gaz, une énergie fossile).
Parallèlement, le groupe a rehaussé en octobre sa prévision de croissance de sa production de pétrole et gaz à environ 3% par an jusqu'en 2030 (contre +2% à 3% jusqu'en 2028 auparavant).
En toile de fond, les majors européennes veulent doper leurs cours en Bourse à la traîne par rapport aux majors pétrolières américaines.
Et ailleurs ?Ces dernières, longtemps rétives, se sont mises elles aussi à afficher des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, mais plus timidement que les européennes.
Peu tournées vers l'électricité renouvelable contrairement à leurs concurrentes européennes, les majors américaines comme ExxonMobil et Chevron restent concentrées sur la production de pétrole et de gaz.
Ces majors européennes et américaines concentrent l'essentiel de l'attention dans le débat climatique, alors que, souligne l'AIE, "elles détiennent moins de 13% de la production et des réserves mondiales de pétrole et de gaz", loin derrière les compagnies nationales "NOC" (National Oil Companies). Celles-ci contrôlent "plus de la moitié de la production mondiale et près de 60% des réserves" et portent de ce fait une large part de la contribution de l'industrie fossile au changement climatique.
Or, contrairement aux majors occidentales qui ont des obligations de transparence pour leurs actionnaires, très peu de NOC ont annoncé des objectifs climatiques, hormis les plus grandes d'entre elles, comme Aramco, Adnoc, PetroChina ou Petrobras, qui visent la neutralité carbone de leurs opérations en 2045 ou 2050.
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires.
Le groupe, qui s'était distingué à partir de 2020 par son plan de neutralité carbone, était déjà largement revenu depuis deux ans sur ses objectifs climatiques.
Il avait de nouveau prévenu en décembre qu'il comptait réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables.
"Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a confirmé mercredi dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Après la publication voici deux semaines d'un bénéfice net réduit de 97% l'an dernier, il dévoile mercredi une "remise à zéro" de sa stratégie lors d'une journée dédiée aux investisseurs et s'exprimera en début d'après-midi lors d'une présentation en ligne.
Parmi les annonces détaillées en amont dans un communiqué, le groupe affirme notamment qu'il augmentera sa production d'hydrocarbures d'ici 2030, là où il visait précédemment une diminution de 25% en 2030 par rapport à 2019 (un objectif déjà revu à la baisse en 2023).
- Retour vers le fossile -Il compte aussi augmenter ses investissements dans le pétrole et le gaz à 10 milliards de dollars par an, soit les deux tiers des investissements prévus en 2025.
En parallèle, il réduira de 5 milliards de dollars par an ses investissements dans ses projets de transition (qui ne pèseront désormais plus que 1,5 à 2 milliards par an).
BP a aussi annoncé un objectif de 20 milliards de dollars de cessions d'ici 2027, qui pourraient notamment concerner sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol.
Ces annonces n'enthousiasment pas les investisseurs: le titre de BP à la Bourse de Londres recule de 0,86% peu avant 11H30 GMT.
BP, qui avait annoncé en janvier 4.700 suppressions d'emplois en interne (plus de 5% de ses effectifs), a aussi indiqué mardi avoir finalisé un accord avec l'Irak pour développer plusieurs champs pétroliers et gaziers dans la province septentrionale de Kirkouk.
Pour Greenpeace, qui louait en 2022 "le plus ambitieux des géants pétroliers" pour sa transition, ces renoncements successifs ne passent pas.
"C'est la preuve irréfutable que les entreprises du secteur des combustibles fossiles ne peuvent pas ou ne veulent pas participer aux solutions à la crise climatique", a réagi peu après les annonces Charlie Kronick, un responsable de l'ONG au Royaume-Uni.
- Ambitions "irrationnelles" -Ces revirements ont aussi échaudé certains actionnaires favorables à des objectifs climatiques ambitieux, dont des fonds de pension importants.
Mais l'entreprise est également sous pression d'investisseurs activistes qui plaidaient pour des changements importants de stratégie: c'est notamment le cas du fonds Bluebell, qui appelle depuis plus d'un an le groupe à revoir à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.
Des informations de presse ont fait état ces dernières semaines d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management, connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.
Le britannique n'est pas le seul à faire machine arrière sur ses objectifs climatiques pour doper sa rentabilité: c'est notamment le cas de son compatriote Shell.
Le français TotalEnergies maintient, lui, ses objectifs de réduction d'empreinte carbone, mais a annoncé récemment qu'il allait réduire de 500 millions de dollars, de 5 à 4,5 milliards de dollars, la part de ses investissements en 2025 dédiée aux "énergies bas carbone".
Marque blanche
API de données
Plug-ins Web
Créateur d'affiches
Programme d'affiliation
Le risque de perte dans la négociation d'instruments financiers tels que les actions, les devises, les matières premières, les contrats à terme, les obligations, les ETF et les crypto-monnaies peut être substantiel. Vous pouvez subir une perte totale des fonds que vous déposez auprès de votre courtier. Par conséquent, vous devez examiner attentivement si ce type de négociation vous convient, compte tenu de votre situation et de vos ressources financières.
Aucune décision d'investissement ne doit être prise sans avoir procédé soi-même à une vérification préalable approfondie ou sans avoir consulté ses conseillers financiers. Le contenu de notre site peut ne pas vous convenir car nous ne connaissons pas votre situation financière et vos besoins en matière d'investissement. Nos informations financières peuvent avoir un temps de latence ou contenir des inexactitudes, de sorte que vous devez être entièrement responsable de vos décisions en matière de négociation et d'investissement. La société ne sera pas responsable de vos pertes en capital.
Sans l'autorisation du site web, vous n'êtes pas autorisé à copier les graphiques, les textes ou les marques du site web. Les droits de propriété intellectuelle sur le contenu ou les données incorporées dans ce site web appartiennent à ses fournisseurs et marchands d'échange.