Le retrait potentiel de Chevron du Venezuela pèsera sur les raffineurs de la côte américaine du Golfe du Mexique, selon TD Cowen

Les marchés boursiers européens cèdent du terrain jeudi au lendemain de l'annonce du président américain, Donald Trump, d'appliquer 25% de droits de douane sur les produits européens.

Vers 13H00 GMT, Paris perdait 0,28%, Francfort 0,92% et Londres 0,20%. A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture dispersée: le Nasdaq gagnait 0,26%, le Dow Jones lâchait 0,43%, le S&P 500 était stable (+0,01%).

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi, à l'occasion de la première réunion de son cabinet à la Maison Blanche, que les produits européens feraient l'objet d'une hausse des droits de douane.

"Nous avons pris la décision, et nous l'annoncerons prochainement, ce sera 25%", a-t-il assuré, soit le niveau auquel les produits canadiens et mexicains devraient également être taxés à partir de début avril.

"Bien entendu, ces menaces pèsent sur le sentiment du marché dans le monde", commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, les investisseurs craignant que la hausse des droits de douane alimente une inflation "qui donne déjà des signes de réchauffement".

Ces annonces accroissent l'incertitude: "On ne sait pas encore exactement contre quels secteurs et produits les États-Unis vont prendre des mesures", estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Les entreprises automobiles allemandes, pour lesquelles le marché américain est particulièrement important, reculaient: à Francfort, Volkswagen perdait 1,60%, Mercedes 1,71% et BMW 3,13%.

Ailleurs en Europe, Stellantis cédait 3,07% et Volvo 3,28%.

Autre point d'attention des investisseurs: les résultats de Nvidia (+2,99% dans les échanges avant l'ouverture du marché), champion américain des microprocesseurs, deuxième capitalisation boursière mondiale et baromètre de l'intelligence artificielle, publiés mercredi soir.

Le groupe a fait mieux qu'attendu au quatrième trimestre de son exercice décalé, avec un bénéfice net de 22,1 milliards de dollars, et s'est montré encourageant quant à la demande de semi-conducteurs.

Toutefois, les marchés "espéraient un résultat encore plus important", estime Jacob Falkencrone, de Saxo Banque.

La publication était attendue au tournant, dans un contexte de doutes ces dernières semaines sur les perspectives de croissance réelle des secteurs liés au développement de l'intelligence artificielle.

Ce sentiment s'est accru depuis que le chinois DeepSeek a revendiqué le développement d'un modèle aussi performant que ses concurrents américains, avec beaucoup moins de ressources, rendant "les marchés de plus en plus difficiles à impressionner", explique Ipek Ozkardeskaya.

Le géant suisse de la réassurance Swiss Re (+2,35% à Zurich) a fait état jeudi d'un bénéfice net de 3,2 milliards de dollars pour 2024, en hausse de 3% en dépit de l'augmentation de ses réserves dans l'assurance dommages aux Etats-Unis.

L'assureur Axa (-1,75% à Paris) a connu une année 2024 record, avec une forte hausse de son bénéfice net et de son chiffre d'affaires due au maintien de sa "discipline tarifaire" et à l'accélération de la "croissance des volumes".

Le groupe industriel britannique Rolls-Royce gagnait 17,84% à Londres après avoir annoncé un bénéfice en hausse de presque 5% sur un an, à 2,5 milliards de livres (3 milliards d'euros).

Le géant de la publicité WPP dévissait de près de 16%, plombé par des résultats moins bons qu'attendu en 2024 et des perspectives moroses pour l'année en cours.

L'énergéticien français Engie s'envolait de 6,57% à Paris après avoir revu à la hausse ses perspectives 2025 après une année marquée par une activité "record" dans les renouvelables et une forte performance opérationnelle et financière, dans un contexte de baisse des prix de l'énergie.

Le pétrole est poussé par l'annulation de la licence d'exploitation de pétrole du Venezuela accordée à l'entreprise américaine Chevron, créant une tension sur l'offre du marché pétrolier.

Vers 12H55 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, prenait 1,16% à 73,37 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, gagnait 1,15% à 69,41 dollars.

Sur le marché des changes, la monnaie unique reste quasiment atone (+0,04%) par rapport à la devise américaine, à 1,0480 dollar.

Le bitcoin reculait de 3,32% 86.404 dollars.

Le pétrole monte jeudi, poussé par l'annulation de la licence d'exploitation de pétrole du Venezuela accordée à l'entreprise américaine Chevron, créant une tension sur l'offre du marché pétrolier.

Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, prend 0,92% à 73,20 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, gagne 0,90% à 69,24 dollars.

Les prix se redressent légèrement en raison de l'annulation par le président américain Donald Trump de la licence pour exploiter "le pétrole vénézuélien accordée à Chevron", explique Tamas Varga, analyste chez PVM.

La veille, les cours de l'or noir avaient atteint leur plus bas niveau depuis deux mois.

"Nous annulons les concessions que (l'ancien président) Joe Biden l'escroc a accordées au (président) Nicolas Maduro", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, en référence à un accord de transaction pétrolière datant de novembre 2022 qui avait bénéficié notamment au géant de l'énergie Chevron.

"Cette révocation devrait réduire la production pétrolière du Venezuela d'environ 100.000 barils par jour", souligne Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.

"Chevron représente environ 20% de la production pétrolière du Venezuela, qui approche le million de barils par jour. Toutefois, la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA devrait maintenir une partie de la production de Chevron", précise l'analyste.

Cette nouvelle mesure est à priori contradictoire avec l'objectif affiché par le président Donald Trump de faire chuter les cours de l'énergie pour lutter contre l'inflation.

Cependant, dans une note de la semaine passée, l'analyste Bjarne Schieldrop de SEB avait averti que pour pousser l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) à accepter un prix inférieur de l'or noir, il fallait que l'Arabie saoudite et la Russie puissent "exporter davantage de pétrole et de gaz".

Ainsi, une baisse des exportations de pétrole de l'Iran et du Venezuela, par exemple, serait nécessaire pour faciliter cette évolution, car elle libérerait des quantités de barils à fournir sur le marché, selon M. Schieldrop.

Mais cette stratégie pourrait échouer car "l'Opep+ fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les prix du pétrole de tomber en dessous de 70 dollars", selon Arne Lohmann Rasmussen.

De nombreux analystes estiment que le cartel devrait reporter son plan d'augmentation de l'offre de pétrole sur le marché pour la quatrième fois.

Selon le plan actuel, 2,2 millions de barils quotidiens doivent être graduellement remis sur le marché à partir d'avril par le cartel, à hauteur de 120.000 barils par jour en plus, chaque mois pendant 18 mois.

Les marchés boursiers européens cèdent du terrain jeudi, après la publication fraîchement accueillie des résultats du mastodonte des puces électroniques Nvidia et de nouvelles menaces douanières de Donald Trump contre l'Union européenne.

Vers 08H20 GMT, Paris perdait 0,57%, Francfort 0,92%, Milan 1,28% et Londres 0,20%.

Les investisseurs décortiquent les résultats de Nvidia, champion américain des microprocesseurs, deuxième capitalisation mondiale et baromètre de l'intelligence artificielle, publiés mercredi soir.

Le groupe a fait mieux qu'attendu au quatrième trimestre de son exercice décalé, avec un bénéfice net de 22,1 milliards de dollars, et s'est montré encourageant quant à la demande de semi-conducteurs.

Mais les marchés "espéraient un résultat encore plus important", estime Jacob Falkencrone, de Saxo Banque.

La publication était attendue au tournant, dans un contexte de doutes ces dernières semaines sur les perspectives de croissance réelle des secteurs liés au développement de l'intelligence artificielle.

Ce sentiment s'est accru depuis que le chinois DeepSeek a revendiqué le développement d'un modèle aussi performant que ses concurrents américains, avec beaucoup moins de ressources.

Dans ce contexte, "les marchés sont de plus en plus difficiles à impressionner", explique Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Autre point d'attention en Europe: les nouvelles menaces douanières de Donald Trump.

Le président américain a annoncé mercredi, à l'occasion de la première réunion de son cabinet à la Maison Blanche, que les produits européens feraient l'objet "prochainement" de 25% de droits de douane.

Dans ce contexte, le dollar gagnait 0,10% face à la monnaie unique européenne, à 1,0477 dollar pour un euro.

Les entreprises automobiles allemandes, pour lesquelles le marché américain est particulièrement important, reculaient: à Francfort, Volkswagen perdait 2,31%, Mercedes 2,05% et BMW 2,19%.

Les marchés scruteront aussi la publication à 9H00 GMT des "minutes", compte-rendu de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE).

Dans ce contexte, l'emprunt à dix ans allemand, référence en Europe, restait stable par rapport à la veille, à 2,43%.

En Asie, le Bourse de Hong Kong s'est hissée jeudi à un sommet en trois ans, porté par la "tech", avant de trébucher sur fond de prises de bénéfices. Dans les derniers échanges, l'indice reculait de 0,34%.

Ailleurs en Chine, Shenzhen reculait de 0,26%. A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,30%.

La saison des résultats bat son plein à Paris.

L'énergéticien Engie bondissait de 5,08% vers 8H20 GMT après avoir revu à la hausse ses perspectives 2025 suite à une année marquée par une activité "record" dans les renouvelables et une forte performance opérationnelle et financière".

Le chimiste Arkema cédait 5,87% après un bénéfice net ayant reculé de 15,3% à 354 millions d'euros, pénalisé par des amortissements et des dépréciations en hausse.

Le groupe d'électroménager SEB dévissait lui de 11,72%. L'entreprise a dégagé un bénéfice net en forte baisse pour 2024, en raison d'une provision liée à une amende de l'Autorité de la concurrence.

Le groupe industriel britannique Rolls-Royce gagnait 15,12% vers 8H20 GMT à Londres. L'entreprise, spécialisée dans les moteurs d'avion, a annoncé jeudi un bénéfice en hausse de presque 5% sur un an, à 2,5 milliards de livres (3 milliards d'euros).

Le géant italien des hydrocarbures Eni (-1,84% à Milan) a vu son bénéfice net chuter de 45% à 2,46 milliards d'euros en 2024, sous l'effet de la baisse des cours du gaz et du pétrole.

Les perspectives de tensions sur l'offre mondiale de brut ont été ravivées par la décision de Donald Trump d'annuler une licence d'exploitation de pétrole au Venezuela accordée à l'américain Chevron.

Vers 09H20 GMT, le baril de WTI américain gagnait 0,39% à 68,89 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,34% à 72,78 dollars.

Le bitcoin reculait de 3,50% à 86.171 dollars.

Les principales Bourses européennes sont attendues sur une note prudente jeudi alors que la séance devrait une nouvelle fois être dominée par de nombreuses publications d'entreprises en Europe et des statistiques clés aux Etats-Unis, ainsi que les craintes d'une guerre commerciale mondiale.

D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien devrait perdre 0,29% à l'ouverture. Le Dax à Francfort pourrait reculer de 0,55%, tandis que le FTSE 100 CURRENCYCOM:UK100 à Londres devrait abandonner 0,10%. L'indice EuroStoxx 50 est attendu en repli de 0,43% et le Stoxx 600 en baisse de 0,34%.

Les comptes trimestriels de Saint-Gobain, Engie, Veolia Environnement, Axa, Aviva, Rolls-Royce et Swiss Re sont notamment attendus en Europe, tandis qu'aux Etats-Unis Dell Technologies, HP Inc et Warner Bros Discovery sont prévus.

Nvidia , le baromètre de l'intelligence artificielle (IA), a dépassé mercredi soir les attentes pour le quatrième trimestre et fait état de prévisions solides pour le trimestre en cours. L'action reculait cependant de 1,5% dans les transactions hors séance alors avoir pris 3,7% en séance mercredi.

"Les vendeurs peuvent trouver à redire sur la légère baisse de la marge brute, mais (...) il faut noter que cela provient de produits plus récents pour les centres de données", explique Jun Rong Yeap, analyste chez IG.

Les résultats de Nvidia devraient mettre sous pression le compartiment technologique en Europe (.SX8P), notamment des valeurs des semi-conducteurs comme ASML , ASM International , STMicroelectronics , Soitec , ou encore Besi .

Côté indicateurs macroéconomiques, le marché attend, entre autres, la deuxième estimation de produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le quatrième trimestre, qui avait progressé de 2,3% en rythme annualisé en données préliminaires. Ce chiffre sera important alors que les investisseurs sont sur le qui-vive depuis la semaine dernière après une série de données qui ont ravivé la crainte d'une stagnation de l'économie américaine.

Sur le plan politique, Donald Trump a de nouveau soufflé le chaud et le froid en annonçant que son administration imposerait très bientôt des surtaxes de 25% sur les importations en provenance de l'Union européenne (UE). Le président américain a en revanche laissé entendre que les droits de douanes à l'encontre du Canada et du Mexique entreraient en vigueur le 2 avril, ce qui représenterait un nouveau sursis d'un mois. Un responsable de la Maison blanche a toutefois déclaré par la suite que la date limite du 2 mars restait en vigueur.

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mercredi, à l'issue d'une séance sans grands mouvements, marquée par l'attentisme.

L'indice Dow Jones a cédé 0,43%, ou 188,04 points, à 43.433,12 points.

Le S&P-500 , plus large, a pris 0,81 point, soit 0,01%, à 5.956,06 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 48,88 points (0,26%) à 19.075,26 points.

EN ASIE

A la Bourse de Tokyo, à l'approche de la clôture, l'indice Nikkei avançait de 0,33% à 38.288,57 points, rebondissant après une baisse dans la séance précédente. Les gains ont toutefois été limités par Advantest (-1,82%), fournisseur de Nvidia. Le Topix , plus large, prenait 0,73% à 2.736,25 points.

"Nvidia a publié des résultats solides, mais le marché n'a pas été ravi", a souligné Yusuke Sakai, trader chez T&D Asset Management.

"Si le marché avait été plus positif avec les résultats de Nvidia, les 'futures' sur actions américaines auraient pu augmenter. Leurs mouvements modérés ont pesé sur les actions japonaises", a-t-il ajouté.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai grignote 0,05% et le CSI 300 3 0,07% après une pause dans le rallye des valeurs technologiques à la suite de la publication des comptes de Nvidia. Le compartiment de l'intelligence artificielle chinois (.CSI930713) perd 1,78% et celui des fabricants de puces électroniques (.CSI931865) 0,74%.

LES VALEURS A SUIVRE EN EUROPE:

CHANGES/TAUX

Le dollar se raffermit jeudi, revenant d'un creux de 11 semaines, après les messages flous de Donald Trump sur les droits de douane qui suscitent l'incertitude. L'indice dollar prend 0,22% face à un panier de devises de référence.

L'euro recule de 0,17%, à 1,0464 dollar, tandis que la livre sterling s'échange à 1,2654 dollar (-0,15%).

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans monte de 2,6 points de base, à 4,2752%, après avoir touché mercredi un plus bas de deux mois demi à 4,245%.

PÉTROLE

Le marché pétrolier monte jeudi pour la première fois en trois séances, les inquiétudes sur l'offre refaisant surface après que Donald Trump a annoncé l'annulation d'une licence accordée à Chevron pour opérer au Venezuela.

Le Brent progresse de 0,32% à 72,76 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,26% à 68,8 dollars .

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES À L'AGENDA DU 27 FÉVRIER:

*première estimation

Voici les principaux articles parus dans les pages économiques du New York Times. Reuters n'a pas vérifié ces articles et ne garantit pas leur exactitude.

- Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu'il annulait (link) une licence accordée à Chevron pour opérer au Venezuela, une politique de l'ère Biden qui a permis de produire plus de pétrole au Venezuela et de l'exporter, accusant le président Nicolas Maduro de ne pas faire de progrès en matière de réformes électorales et de retour des migrants.

- Paramount a déclaré mercredi qu'elle apportait des changements (link) aux politiques de diversité, d'équité et d'inclusion (D.E.I.) de l'entreprise pour se conformer aux efforts de l'administration Trump visant à éliminer les programmes de diversité au sein du gouvernement fédéral et du secteur privé.

- Amazon a dévoilé mercredi (link) Alexa+, une mise à jour de son assistant vocal Alexa avec une intelligence artificielle générative, la première révision majeure depuis son introduction il y a plus de dix ans.

- La deuxième sonde lunaire d'Intuitive Machines a été lancée (link) mercredi à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis le Centre spatial Kennedy de la Nasa, un an après que la première tentative de l'entreprise se soit terminée prématurément par un atterrissage raté.

Les prix du pétrole ont grimpé pour la première fois en trois jours jeudi, les inquiétudes sur l'offre refaisant surface après que le président américain Donald Trump a annoncé l'annulation d'une licence accordée à Chevron pour opérer au Venezuela.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 24 cents ou 0,33% à 72,77 dollars le baril à 0328 GMT. Les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate étaient en hausse de 18 cents ou 0,26% à 68,80 dollars le baril.

Un jour plus tôt, les contrats ont atteint leur plus bas niveau depuis le 10 décembre en raison d'une augmentation surprise des stocks de carburant aux États-Unis qui a suggéré un affaiblissement de la demande et des espoirs d'un accord de paix potentiel entre la Russie et l'Ukraine. Les deux indices de référence ont perdu environ 5 % depuis le début du mois.

Mercredi, M. Trump a déclaré qu'il annulait (link) une licence accordée à Chevron pour opérer au Venezuela par son prédécesseur Joe Biden il y a plus de deux ans.

Chevron exporte environ 240 000 barils de brut par jour à partir de ses opérations au Venezuela, soit plus d'un quart de la production pétrolière totale du pays. La suppression de la licence signifie que Chevron ne pourra plus exporter de brut vénézuélien.

"La nouvelle concernant le Venezuela a déclenché un débouclage après la récente vente dans le cadre des négociations sur le cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine", a déclaré Hiroyuki Kikukawa, président de NS Trading, une unité de Nissan Securities.

"Les achats potentiels de la Réserve stratégique de pétrole des États-Unis ont également soutenu le marché puisque le WTI s'échangeait près de son niveau le plus bas depuis plus de deux mois", a-t-il ajouté.

La semaine dernière, M. Trump a déclaré que son administration remplirait rapidement (link) la réserve stratégique de pétrole. Il a critiqué M. Biden pour avoir puisé dans la SPR afin de faire baisser le prix de l'essence.

Les participants au marché restent concentrés sur les pourparlers de paix russo-ukrainiens de Trump. M. Trump a déclaré que Volodimir Zelensky se rendrait à Washington (link) vendredi pour signer un accord sur les minéraux de terres rares, tandis que le dirigeant ukrainien a déclaré que le succès de l'accord dépendrait de ces pourparlers et de la poursuite de l'aide américaine.

Les stocks de pétrole brut américains ont chuté de manière inattendue la semaine dernière alors que l'activité de raffinage a augmenté, tandis que les stocks d'essence et de distillat ont affiché des gains surprenants (link), a déclaré l'Energy Information Administration mercredi.

"Étant donné qu'il s'agit d'une période saisonnière creuse, avec une demande passant du kérosène à l'essence, la liquidation entraînée par l'augmentation des stocks de produits a probablement fait son temps," a déclaré Kikukawa de NS Trading.

Séparément, Goldman Sachs a déclaré dans une note mercredi que le double objectif de l'administration américaine de dominer les matières premières et de les rendre abordables renforce la base de référence de la banque pour le Brent dans la fourchette 70-85 $ (link), une fourchette qui est propice à une croissance robuste de l'offre aux États-Unis.