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Coach de trading en chef et conférencier BeingTrader, plus de 8 ans d'expérience dans le trading du marché des changes, principalement XAUUSD, EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY et pétrole brut. Un trader et analyste confiant qui vise à explorer diverses opportunités et à guider les investisseurs sur le marché. En tant qu'analyste, je cherche à améliorer l'expérience du trader en le soutenant avec suffisamment de données et de signaux.
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Risk Warning on Trading HK Stocks
Despite Hong Kong's robust legal and regulatory framework, its stock market still faces unique risks and challenges, such as currency fluctuations due to the Hong Kong dollar's peg to the US dollar and the impact of mainland China's policy changes and economic conditions on Hong Kong stocks.
HK Stock Trading Fees and Taxation
Trading costs in the Hong Kong stock market include transaction fees, stamp duty, settlement charges, and currency conversion fees for foreign investors. Additionally, taxes may apply based on local regulations.
HK Non-Essential Consumer Goods Industry
The Hong Kong stock market encompasses non-essential consumption sectors like automotive, education, tourism, catering, and apparel. Of the 643 listed companies, 35% are mainland Chinese, making up 65% of the total market capitalization. Thus, it's heavily influenced by the Chinese economy.
HK Real Estate Industry
In recent years, the real estate and construction sector's share in the Hong Kong stock index has notably decreased. Nevertheless, as of 2022, it retains around 10% market share, covering real estate development, construction engineering, investment, and property management.
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Le yen japonais et le franc suisse se sont appréciés par rapport aux principales devises lundi, dans le contexte d'une chute des valeurs technologiques, les marchés ayant évalué les implications du lancement par une startup chinoise d'un modèle d'intelligence artificielle gratuit et à code source ouvert.
La société chinoise DeepSeek a lancé un assistant d'intelligence artificielle gratuit ((link)) qui, selon elle, utilise des puces moins coûteuses et moins de données, ce qui semble remettre en question le pari largement répandu sur les marchés selon lequel l'intelligence artificielle stimulera la demande tout au long de la chaîne d'approvisionnement, depuis les fabricants de puces jusqu'aux centres de données.
Le yen et le franc suisse se sont renforcés, tandis que le rendement du bon du Trésor de référence à 10 ans a chuté de 6 points de base pour atteindre son plus bas niveau en un mois, à savoir 4,561 %, les investisseurs s'étant rués sur les valeurs refuges et les obligations d'État.
L'indice de référence S&P 500 était en baisse de 1,6 % à 6 003,04, tiré vers le bas par les valeurs technologiques. Le fabricant de puces électroniques Nvidia a perdu près de 14% à 123,02 dollars.
"Les marchés boursiers américains se vendent durement et les étrangers ont été d'importants acheteurs d'actions américaines en décembre. C'est un indicateur contradictoire", a déclaré Marc Chandler, stratège en chef du marché chez Bannockburn Global Forex à New York.
"De nombreuses personnes craignaient déjà que les actions américaines soient surévaluées. DeepSeek révèle ces inquiétudes. Et ce qu'il a fait, c'est que le rendement des obligations américaines à 10 ans a baissé. C'est pourquoi le yen et le franc suisse se sont relativement bien comportés"
Le yen japonais a augmenté de 0,95% à 154,56 contre le dollar après s'être resserré à 153,71, son niveau le plus élevé depuis la mi-décembre. Le franc suisse a augmenté de 0,57% contre le billet vert à 0,90105 $.
L'indice du dollar , qui mesure le billet vert par rapport à un panier de devises, y compris le yen et l'euro,a baissé de 0,34% à 107,30, après avoir atteint son plus bas niveau depuis la mi-décembre. L'euro était en hausse de 0,09% à 1,0502 $.
Le dollar a enregistré sa plus forte perte hebdomadaire en plus d'un an (link) la semaine dernière sur les attentes que les tarifs douaniers promulgués par le président américain Donald Trump seront inférieurs à ce que l'on craignait précédemment. Mais les inquiétudes ont refait surface alors que les États-Unis et la Colombie se sont éloignés du bord de la guerre commerciale (link).
Le peso mexicain (link) , baromètre des inquiétudes concernant les tarifs douaniers, s'est affaibli de 1,6 % à 20,609 pour un dollar. Le dollar canadien était en baisse de 0,33% par rapport au billet vert à 1,44 pour un dollar. Trump a déclaré la semaine dernière qu'il pourrait imposer des droits de douane sur les produits du Canada et du Mexique à partir du 1er février.
"Le peso mexicain est la plus faible des devises des marchés émergents aujourd'hui. Je pense qu'il a souffert en sympathie avec la Colombie et la menace des droits de douane", a déclaré M. Chandler.
"Si le dollar canadien est en baisse, il s'en sort un peu mieux que les autres monnaies du bloc dollar comme l'australien et le kiwi."
Le dollar australien a baissé de 0,48% par rapport au billet vert, à 0,6277 dollar. Le kiwi s'est affaibli de 0,53% par rapport au billet vert à 0,5679 $.
Les principales banques centrales, y compris la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne, se réuniront cette semaine après que la Banque du Japon ait augmenté ses taux et que le gouverneur Kazuo Ueda ait déclaré la semaine dernière que la BoJ continuerait à resserrer (link) sa politique à mesure que les augmentations de salaires et de prix se généralisent.
L'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) - l'indicateur d'inflation préféré de la Fed - est attendu vendredi, tandis que des données sur l'inflation seront publiées en Allemagne, en France et au Japon vendredi également.
"Je pense que le marché va devenir prudent avant la réunion de mercredi de la Réserve fédérale et de la Banque du Canada", a ajouté M. Chandler.
Le Bitcoin a chuté de 3,33% à 101 601,14 dollars, mais reste proche du record de 109 071,86 dollars atteint la semaine dernière. L'Ethereum (ETH=) a baissé de 5,78 % à 3 136,05 $.
La Bourse de New York a ouvert en forte baisse lundi, les investisseurs remettant en question la domination des géants technologiques américains face à la start-up chinoise DeepSeek, qui a dévoilé la semaine dernière un modèle d'intelligence artificielle (IA) à moindre coût.
Vers 16H15 GMT, l'indice Nasdaq chutait de 2,90%, l'indice élargi S&P 500 reculait de 1,72%. Le Dow Jones s'approchait de l'équilibre ne cédant plus que 0,07% après une ouverture en baisse de 0,41%.
La place américaine était prise de court lundi par des informations selon lesquelles l'agent conversationnel de la start-up chinoise DeepSeek serait performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, au risque de bousculer la domination des groupes américains du secteur.
"DeepSeek, qui semble être plus rentable que les alternatives américaines, alimente une ambiance d'aversion au risque", a souligné dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Nvidia, géant américain des semi-conducteurs et première capitalisation mondiale, dévissait de 13,79% à 122,88 dollars, un plongeon entamé dès les tout premiers échanges, avec plus de 400 milliards de dollars de capitalisation envolés.
"Les investisseurs sont déconcertés par cette nouvelle tournure des événements et par (la crainte) que les entreprises américaines spécialisées dans l'IA deviennent moins influentes", a observé auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.
Analystes et investisseurs pensaient que l'avance des Etats-Unis dans le secteur des semi-conducteurs, ainsi que leur capacité à limiter l'accès à la Chine à cette technologie, garantirait leur domination en matière d'IA.
Toutefois, DeepSeek a déclaré n'avoir dépensé que 5,6 millions de dollars pour développer son modèle, une somme dérisoire comparée aux milliards investis par les géants américains.
Wall Street craint par ailleurs que le "chatbot" de DeepSeek soit capable de concurrencer le mastodonte ChatGPT de l'américaine OpenAI.
Une large partie du secteur des semi-conducteurs était plombée par ces informations: Broadcoam plongeait de 14,68%, AMD lâchait 5,31%, Micron décrochait de 10,35% et Marvell Technology sombrait de 16,05%.
Les titres du secteur énergétique s'effondraient également à New York, DeepSeek remettant en question les besoins en énergie pour le développement de l'IA. Constellation Energy (-18,60%), Vistra Corp (-26,73%), Talen Energy (-22,01%) et GE Vernova (-19,06%) glissaient franchement.
D'autres géants de la tech, qui ont réalisé d'immenses investissements pour faire leur place dans le secteur de l'IA, étaient aussi en berne, à l'image d'Alphabet (Google) qui lâchait 2,43% ou de Microsoft (-3,32%).
"Les investisseurs essaient de déterminer la manière dont le paysage (...) de l'IA pourrait évoluer, et s'ils doivent réévaluer les valorisations", a commenté M. Stovall. "Ils vont procéder à un examen approfondi de leurs portefeuilles pour vérifier s'ils ne sont pas trop impliqués dans le secteur technologique", a-t-il ajouté.
L'indice VIX - dit "indice de la peur" - qui mesure la nervosité des investisseurs, était en hausse de plus de 24%.
Cet épisode intervient à quelques jours de la publication des résultats de quatre des "Sept Magnifiques", avec Microsoft, Meta et Tesla mercredi, puis Apple jeudi.
Les résultats de cette semaine seront donc suivis de près, a résumé M. Stovall, selon qui le marché portera une attention particulière à Apple qui a "beaucoup été déclassé" par les analystes récemment.
Autre sujet scruté par les investisseurs, la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed), prévue mardi et mercredi.
La grande majorité des acteurs du marché prévoient un maintien des taux à leur niveau actuel, compris entre 4,25% et 4,50%, selon les données rassemblées par l'outil de veille du groupe CME, FedWatch.
Mais Donald Trump a "exigé" jeudi que les "taux d'intérêt baissent immédiatement" lors d'une allocution en ligne devant un parterre de patrons au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
"Le plus intéressant" lors de la réunion, sera de savoir "ce que le président de la Fed, Jerome Powell, dira en réponse (...) au président Trump et à sa demande de baisse des taux d'intérêt."
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans se détendait nettement, à 4,55% contre 4,62% vendredi en clôture.
La Bourse de New York a ouvert en forte baisse lundi, les investisseurs remettant en question la domination des géants technologiques américains face à la start-up chinoise DeepSeek, qui a dévoilé la semaine dernière un modèle d'intelligence artificielle (IA) à moindre coût.
Vers 14H55 GMT, l'indice Nasdaq chute de 2,63% l'indice élargi S&P 500 reculait de 1,59%, le Dow Jones lâchait 0,27%.
La place américaine était prise de court lundi par des informations selon lesquelles l'agent conversationnel de la start-up chinoise DeepSeek serait performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, au risque de bousculer la domination des groupes américains du secteur.
Nvidia, géant américain des semi-conducteurs et première capitalisation mondiale, voyait son titre sombrer de plus de 13% dans les premiers échanges après l'ouverture de Wall Street, avec plus de 400 milliards de dollars de capitalisation envolés.
"Les investisseurs sont déconcertés par cette nouvelle tournure des événements et par (la crainte) que les entreprises américaines spécialisées dans l'IA deviennent moins influentes", a observé auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.
Analystes et investisseurs pensaient que l'avance des Etats-Unis dans le secteur des semi-conducteurs, ainsi que leur capacité à limiter l'accès à la Chine à cette technologie, garantirait leur domination en matière d'IA.
Toutefois, DeepSeek a déclaré n'avoir dépensé que 5,6 millions de dollars pour développer son modèle, une somme dérisoire comparée aux milliards investis par les géants américains.
Wall Street craint par ailleurs que le "chabot" de DeepSeek soit capable de concurrencer l'américain OpenAI, mastodonte américain créateur de ChatGPT.
Une large partie du secteur des semi-conducteurs était plombée par ces informations: Broadcoam dévissait de 11,73%, AMD lâchait 4,44%, Micron décrochait de 8,83% et Marvell Technology sombrait de 13,32%.
D'autres géants de la tech, qui ont réaliser d'immenses investissements pour faire leur place dans le secteur de l'IA, étaient aussi en berne, à l'image de Meta (Facebook et d'Instagram) qui perdait 2,03%, Alphabet (Google) lâchait pour sa part 2,75%.
Amazon reculait aussi (-2,34%) ainsi que Microsoft (-3,84%).
"Les investisseurs essaient de déterminer la manière dont le paysage (...) de l'IA pourrait évoluer, et s'ils doivent réévaluer les valorisations", a commenté M. Stovall. "Ils vont procéder à un examen approfondi de leurs portefeuilles pour vérifier s'ils ne sont pas trop impliqués dans le secteur technologique", a-t-il ajouté.
L'indice VIX - dit "indice de la peur" - qui mesure la nervosité des investisseurs, était en hausse de 30%.
Sauve qui peut dans l'IA: les indices américains reculent fortement lundi, sous le coup du plongeon des mastodontes technologiques, sonnées par la montée en puissance d'une start-up chinoise capable de concurrencer l'américain OpenAI pour quelques millions de dollars seulement.
Directement menacé par cette concurrence chinoise potentielle bien moins chère, Nvidia, géant américain des semi-conducteurs et challenger invaincu du domaine à ce stade, voyait vers 14H30 GMT, dans les premiers échanges, son titre sombrer de 13% sur l'indice américain Nasdaq.
En quelques instants, l'entreprise, première capitalisation mondiale, a perdu 465 milliards de dollars de valorisation.
Les autres géants de la tech américains, qui ont investi des milliards d'euros dans le développement de l'intelligence artificielle, plongeaient aussi, à l'image de Meta (-1,89%) Microsoft (-4,36%), Amazon (-3,32%) et Alphabet (-3,36%).
L'indice américain Nasdaq, à dominance technologique, dévissait de 3,20%. Le S&P 500 perdait 1,77% et le Dow Jones affichait un repli de 0,21%.
En Europe, Londres cédait 0,07%, Paris 0,31%, Francfort 0,71% et Amsterdam 1,33%.
"La nouvelle est potentiellement très significative" et "tout d'un coup, le marché prend un virage dans sa thèse d'investissement" dans le secteur de l'IA, commente Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de Tikehau Capital.
"La domination technologique des États-Unis est remise en question par la Chine", résume Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique de XTB.
- Somme dérisoire -DeepSeek a été conçu par une start-up basée à Hangzhou (est de la Chine) une ville connue pour sa forte concentration d'entreprises technologiques. Selon une publication de DeepSeek détaillant son développement, son modèle n'a été entraîné qu'avec une fraction des puces utilisées par ses concurrents occidentaux.
Or, nombre d'analystes pensaient que l'avantage des États-Unis en matière de production de puces hautes performances, ainsi que leur capacité à limiter l'accès de la Chine à cette technologie, garantirait leur domination en matière d'IA.
D'autant que DeepSeek a déclaré n'avoir dépensé que 5,6 millions de dollars pour développer son modèle, une somme dérisoire comparée aux milliards investis par les géants américains.
"Cela représente un centième de ce que les valeurs des hautes technologies américaines ont dépensé pour la recherche et le développement ces dernières années", abonde Christopher Dembik, conseiller en investissement de Pictet AM.
"La baisse des coûts est une bonne nouvelle sur la tendance long terme de l'IA. En revanche, ça interroge sur la valorisation et le positionnement qui entoure la tech américaine", souligne Raphaël Thuin.
D'autant que le secteur est sous les projecteurs cette semaine, Microsoft, Meta, Tesla et Apple publieront leurs résultats et tiendront des conférences à cette occasion.
"DeepSeek devrait maintenant devenir le sujet principal" et "les entreprises devront expliquer comment elles comptent monétiser l'IA dans un monde qui pourrait ne pas être dominé par OpenAI et les États-Unis", ajoute Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.
- Panique sur l'écosystème IA -"Les investisseurs remettront en question les marges des entreprises jusqu'à ce que les bonnes réponses arrivent. D'ici là, les cours des actions pourraient continuer à chuter", estime l'analyste.Tous les secteurs qui soutiennent la croissance de l'IA sont en repli lundi et sur toutes les places financières, à l'image de l'énergie, des semi-conducteurs ou encore de l'électricité, exposés aux développements des centres de données.
En Europe, ASML chutait de 8,65%, ASM de 8,49%, BE Semiconductor Industries de 6,99%, STMicroelectronics reculait de 0,51%, Infineon de 3,22% et Soitec de 4,37% vers 14H30 GMT.
Les géants français des équipements électriques Schneider Electric (-9,22%) et Legrand (-5,86%) reculait très fortement à Paris. A Francfort, Siemens Energy s'enfonçait de plus de 20%.
A Tokyo, Advantest, le fournisseur de Nvidia, de Screen Holdings (-3,85%) et Disco Corp (-2,90%), a reculé de 8,61%.
Le puissant groupe d'investissement japonais SoftBank, qui avait bondi la semaine dernière avec sa participation au massif projet d'IA dévoilé par Donald Trump aux États-Unis, a également plongé lundi (-6,09%). Fujikura, qui fabrique des câbles pour centres de données, s'est effondré de 8%. A Paris, Nexans lâchait 2,02%.
Dans ce contexte de forte incertitude, les obligations d'État, valeurs refuges, étaient demandées, ce qui fait reculer leurs taux d'intérêt. L'emprunt américain atteignait 4,53%, contre 4,62% la veille en clôture.
Lesactions européennes et asiatiques ont chuté lundi, les investisseurs évaluant les implications du lancement par la startup chinoise DeepSeek (link) d'un modèle d'intelligence artificielle gratuit et open-source pour rivaliser avec le ChatGPT d'OpenAI.
Pendant ce temps, le dollar a baissé car les droits de douane américains sur les importations sont restés en suspens, même si le président américain Donald Trump a menacé la Colombie (link) de taxes pour punir le pays d'avoir précédemment refusé d'accepter des vols transportant des migrants expulsés .
La société chinoise DeepSeek a lancé un assistant d'intelligence artificielle gratuit qui, selon elle, utilise des puces moins coûteuses et moins de données, ce qui semble remettre en question le pari largement répandu sur les marchés selon lequel l'intelligence artificielle stimulera la demande tout au long de la chaîne d'approvisionnement, depuis les fabricants de puces jusqu'aux centres de données.
Le secteur technologique européen a mené l'indice paneuropéen STOXX 600 vers le bas, en baisse de 0,7%, tandis que l'indice Euro STOXX 50 a chuté de 1,4% dans les premiers échanges européens.
L'indice technologique STOXX Europe 600 (.SX8P) a chuté de 4,6%, sa plus forte baisse en une journée depuis la mi-octobre.
Les contrats à terme sur l'indice Nasdaq Composite aux États-Unis ont chuté de plus de 3,1 % et les contrats à terme sur l'indice S&P 500 ont chuté de 2 %.
"La Chine et DeepSeek disent, à tout le moins, qu'ils peuvent fournir ce que ChatGPT peut fournir aujourd'hui à une fraction du coût", a déclaré George Lagarias, stratège en investissement chez Forvis Mazars.
"Il est logique que les marchés remettent en question le discours qui a sous-tendu l'ensemble du marché . C'est un marché très agité, il ne faut donc pas grand-chose pour que les investisseurs prennent des bénéfices"
Les actions de Nvidia >, l'entreprise phare de l'IA, qui ont augmenté de plus de 800 % depuis le début de l'année 2023, étaient en baisse de plus de 7 % dans les échanges avant le marché.
Le Nikkei du Japon a chuté de 0,9%, inversant une progression initiale. L'indice de référence des actions néo-zélandaises a glissé de 0,2% et l'indice Straits Times de Singapour a baissé de 0,1%.
Dans le même temps, le Hang Seng de Hong Kong s'est redressé de 0,7% et les blue chips du continent chinois 3 ont chuté de 0,4% après que les données aient montré une contraction surprise (link) dans l'industrie manufacturière ce mois-ci.
LA FORCE DU DOLLAR S'ESTOMPE
Sur les marchés des devises, le dollar a baissé, car Trump s'est abstenu jusqu'à présent de mettre en œuvre des droits de douane généralisés sur les importations américaines, mais la Chine, le Mexique et le Canada font face à une attente nerveuse, Trump ayant réservé la semaine dernière le 1er février pour des droits de douane supplémentaires sur les principaux partenaires commerciaux des États-Unis.
Le dollar a augmenté de 1% par rapport au peso mexicain lundi et de 0,1% par rapport à son homologue canadien .
Le peso colombien ne s'était pas encore échangé contre le dollar, mais avait progressé de 3,4% au cours des trois séances précédentes.
Dimanche, Trump a menacé la Colombie de tarifs douaniers et de sanctions pour la punir d'avoir refusé d'accepter des vols militaires transportant des personnes expulsées, mais la Colombie a ensuite déclaré qu'elle accepterait les avions militaires et la menace de sanctions américaines a été mise en suspens.
L'euro a baissé de 0,1% à 1,0481 $. La livre sterling a peu varié à 1,2470 $. Le yen a augmenté de 0,8% à 154,72 pour un dollar.
"La tendance est que Trump adopte une position plus réaliste et moins agressive sur les tarifs douaniers", a déclaré Naka Matsuzawa, stratège chez Nomura.
"En fin de compte: Trump ne veut pas de tarifs douaniers importants parce qu'il s'inquiète de l'inflation", a-t-il ajouté. "Le dollar sera globalement plus faible
La volatilité des différentes classes d'actifs marque le début d'une semaine cruciale pour les marchés, au cours de laquelle la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne, entre autres, définiront leur politique monétaire.
Dans le même temps, de nombreuses bourses asiatiques ont prolongé leurs vacances cette semaine à l'occasion du Nouvel An lunaire. Parmi elles, la Corée du Sud et Taïwan étaient déjà fermées lundi. Les marchés de la Chine continentale sont fermés à partir de mardi et ne rouvriront pas avant le 5 février. L'Australie était fermée lundi à l'occasion de l'Australia Day.
Pendant ce temps, les prix du pétrole brut ont légèrement augmenté, les contrats à terme sur le pétrole Brent augmentant de 0,3% à 78,75 dollars le baril, tandis que le pétrole brut américain West Texas Intermediate a gagné 0,2% à 74,80 dollars le baril.
L'or a baissé de 0,3 % à 2764 dollars l'once.
La principale crypto-monnaie, le bitcoin , a chuté de plus de 5 %, passantsous la barre des 100 000 dollars pour la première fois en une semaine, et se situait en dernier lieu à 99 210 dollars.
Le moral des entrepreneurs en Allemagne s'est légèrement redressé en janvier à un mois des élections anticipées, mais demeure assombri dans l'industrie et la construction, reflet d'une économie allemande durablement en crise.
Le baromètre IFO, indicateur très suivi par le milieu des affaires, s'est établi en janvier à 85,1 points, selon un communiqué lundi.
Il s'agit d'une remontée de 0,4 point par rapport à décembre, quant il était retombé au plus bas niveau depuis mai 2020 en pleine pandémie du Covid.
Les analystes de la plateforme financière Factset misaient plutôt sur un léger recul.
Bien que la situation actuelle soit perçue comme légèrement meilleure, soutenant ainsi l'indicateur, la composante liée aux attentes à six mois s'est une nouvelle fois détériorée, montrant que "l'économie allemande reste pessimiste", observe Clemens Fuest, président de l'institut munichois.
L'industrie manufacturière affiche un scepticisme encore plus prononcé, dans un secteur où les entreprises énergivores paient le prix élevé de l'électricité et du gaz et où les plans sociaux se multiplient, notamment dans les industries chimique et automobile.
L'impact potentiel d'une guerre commerciale avec les Etats-Unis plane désormais sur les entreprises, en plus de l'incertitude politique en Allemagne avant des élections anticipées du 23 février.
Au creux de l'hiver, le climat des affaires s'est de nouveau assombri dans la construction, en raison d'attentes moins bonnes sur les mois à venir.
L'indice a en revanche nettement progressé dans les services et est resté stable dans le commerce, selon le sondage mensuel auprès de 9.000 chefs d'entreprises.
Même si l'indice IFO du jour "apporte une lueur d'espoir, il n'annonce malheureusement pas encore une reprise économique imminente", commente Carsten Brzeski, chez ING.
La première économie européenne a connu en 2024 une deuxième année récession d'affilée et les perspectives de croissance pour 2025 sont moroses, le FMI tablant sur une timide croissance de 0,3%.
Les marchés asiatiques ont hésité lundi, digérant les représailles douanières brièvement imposées par Donald Trump à la Colombie, tandis que les titres liés aux semiconducteurs ont chuté à Tokyo sur fond d'inquiétudes liées au modèle d'intelligence artificielle d'une firme chinoise.
DeepSeek prometteur, les puces dévissentUne startup chinoise, DeepSeek, a dévoilé la semaine dernière un modèle d'intelligence artificielle à l'architecture ouverte, assurant qu'il était capable de concurrencer OpenAI, mastodonte américain créateur de ChatGPT.
Or, marchés et analystes digéraient lundi des informations selon lesquelles le modèle de DeepSeek serait performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, au risque de bousculer la domination des groupes américains du secteur --dont le géant des puces Nvidia.
A Tokyo, les titres des sociétés japonaises liées aux semiconducteurs, aussi potentiellement menacées, ont dévissé, à l'image d'Advantest, le fournisseur de Nvidia (-8,60%), de Screen Holdings (-5,09%) et Disco Corp (-1,79%).
Le puissant groupe d'investissement japonais SoftBank, qui avait bondi la semaine dernière avec sa participation au massif projet d'IA dévoilé par Donald Trump aux Etats-Unis, a également plongé lundi (-8,32%). Fujikura, qui fabrique des câbles pour centres de données, s'est aussi effondré de 8%.
"La domination (américaine) ne peut pas être considérée comme acquise. L'émergence de DeepSeek en Chine indique que la concurrence s'intensifie: même si elle ne représente peut-être pas une menace significative pour l'instant, cela montre que les futurs rivaux défieront plus rapidement qu'attendu les entreprises déjà installées", a averti Charu Chanana, analyste de Saxo Markets citée par Bloomberg.
Les Bourses suspendues à Trump, qui souffle le chaud et le froidA la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en repli de 0,92% à 39.565,80 points et l'indice élargi Topix a en revanche progressé de 0,26% à 2.758,07 points.
Le marché tokyoïte a été tiré par une solide performance des titres des grandes banques, à l'image de Mizuho (+1,58%) ou SMFG (+1,54%), après le relèvement vendredi des taux de la Banque du Japon qui devrait doper leurs bénéfices.
Mais dans l'ensemble, les investisseurs restaient sur leur garde face à la politique économique et commerciale de Donald Trump, le président américain fraîchement investi soufflant le chaud et le froid.
Il a ainsi assuré vendredi qu'il préférerait ne pas imposer de droits de douane à la Chine, revirement brutal par rapport à ses promesses répétées de frapper le géant asiatique de lourdes taxes à l'importation.
Ces déclarations accommodantes ont continué de soulager lundi les Bourses chinoises: vers 06H30 GMT à Hong Kong, l'indice Hang Seng grimpait de 0,71% à 20.209,51 points. L'indice composite de Shanghai prenait 0,23%, seul celui de Shenzhen cédant en revanche 0,90%.
A travers l'Asie, la nervosité subsistait face à l'imprévisibilité de M. Trump: ce dernier a décidé dimanche d'imposer de drastiques droits de douane à la Colombie, après le refus de Bogota d'accueillir des immigrés expulsés par les Etats-Unis... avant finalement de suspendre lundi les sanctions prévues.
Autre facteur d'inquiétude: l'activité manufacturière a fortement baissé en janvier en Chine après trois mois consécutifs de progression.
Rebond timide du dollar, le peso mexicain plonge, répit pour l'or"Ce n'est que le début, mais il semble que Trump 2.0 utilisera les tarifs douaniers pour atteindre des objectifs économiques et politiques, comme l'illustre l'exemple colombien, et peut-être d'une manière plus agressive que lors du premier mandat", commente Michael Wan, de la banque MUFG.
"Une escalade des droits de douane entre États-Unis et Chine est probablement retardée et pas annulée", avertit-il.
Après avoir lourdement chuté vendredi face à la posture plus modérée du magnat républicain sur la Chine, le dollar --valeur refuge face aux incertitudes-- a d'ailleurs rebondi lundi, avant de se stabiliser (+0,03%) vers 06H30 GMT face à la devise nippone, à 156,01 yens pour un dollar.
Le peso mexicain a pâti des représailles de Donald Trump visant la Colombie, alors que le Mexique est lui-même menacé de sanctions douanières: la devise perdait 0,77% face au billet vert.
L'affaiblissement du dollar avait poussé vendredi les investisseurs à se reporter sur l'or, autre valeur refuge, le rapprochant du record historique atteint fin octobre: logiquement, le cours du métal jaune refluait lundi de 0,59% à 2.754 dollars l'once.
Le marché du pétrole, lui, restait plombé par les pressions de Donald Trump pour pousser l'Opep à gonfler son offre: le baril de WTI américain perdait 0,66% à 74,17 dollars, celui de Brent de la mer du Nord 0,64% à 78,00 dollars.
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