L’effort budgétaire peut-il vraiment sauver la France ?

Dans le cadre du projet Guardian de l'Autorité Monétaire de Singapour (MAS), Swift, UBS Asset Management et le réseau d'oracle blockchain Chainlink ont mené un pilote pour le règlement de fonds tokenisés.

Cette initiative utilise le réseau mondial de messagerie financière de Swift - qui englobe plus de 11 500 institutions - pour intégrer les processus de fonds tokenisés aux systèmes de paiement fiduciaire existants.

Contrairement à d'autres projets pilotes de tokenisation, ce projet permet les transactions sans recours aux options de paiement exclusivement basées sur la blockchain, favorisant ainsi la finance numérique via une infrastructure déjà en place.

Le projet pilote s'aligne sur les récentes déclarations du cofondateur de Chainlink, Sergey Nazarov, lors de la conférence Sibos organisée par Swift le 23 octobre, où il a discuté de l'intégration potentielle de la blockchain avec Swift.

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Améliorer les processus inefficaces

Les transactions traditionnelles des fonds, en particulier les rachats et les souscriptions, peuvent être entravées par des étapes manuelles et des règlements tardifs, qui augmentent les coûts opérationnels et affectent la liquidité.

Un communiqué de presse a révélé que l'infrastructure de Swift permettait des rachats et des souscriptions de fonds en temps réel pour les fonds d'investissement tokenisés afin de créer un processus automatisé, rentable et transparent.

Le communiqué précise que le projet pilote illustre l'utilisation de la technologie blockchain pour le traitement des paiements « sans qu'il soit nécessaire d'adopter au niveau mondial une forme de paiement on-chain ».

Nazarov s'est dit « très enthousiaste » face à l'adoption de « capacités de paiement off-chain » et à la manière dont elles « augmenteront le flux de capitaux ».

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Transition vers les fonds tokenisés

Dans le cadre du projet Guardian, ce pilote s'appuie sur le travail de UBS et SBI Digital Markets pour créer un système de souscription et de rachat numérique pour les fonds tokenisés.

Le 1er novembre, UBS a lancé un fonds tokenisé sur la blockchain Ethereum en réponse à l'intérêt croissant des investisseurs pour les actifs financiers tokenisés.

La banque a ainsi lancé un fonds monétaire, nommé « UBS USD Money Market Investment Fund Token », ou « uMINT », pour répondre à cette demande croissante des investisseurs.

Le MAS a annoncé ses efforts pour favoriser la commercialisation de la tokenisation des actifs, en s'appuyant sur plus de 40 institutions pour fournir des orientations basées sur les données de plus de 15 essais.

S'exprimant lors du premier MAS Layer One Summit, le directeur général adjoint de la MAS, Leong Sing Chiong, a passé en revue les succès remportés par les grandes institutions financières participant au projet Guardian en démontrant le potentiel de la tokenisation dans les devises et les fonds.

Sing Chiong a également identifié les limites de ces essais :

Wall Street affiche une tendance haussière modérée ce mardi, alors que les États-Unis retiennent leur souffle pour les élections de mi-mandat qui pourraient redessiner le paysage politique et économique du pays.

La prudence règne à Wall Street en ce jour d’élections américaines

À quelques heures de l’ouverture, la bourse de New York affiche des signes encourageants avec les contrats futures sur le S&P 500 en hausse de 0,2% et ceux du Nasdaq qui progressent de 0,3%.

La place boursière New-Yorkaise, située au cœur de Manhattan, témoigne d’une relative confiance des investisseurs malgré le contexte électoral incertain. Cette tendance haussière s’explique notamment par la publication de résultats d’entreprises globalement positifs et une détente des taux obligataires.

Les grands gestionnaires de fonds maintiennent une approche prudente, privilégiant les valeurs défensives tout en gardant un œil attentif sur les secteurs susceptibles de bénéficier des futures orientations politiques. La volatilité, mesurée par l’indice VIX, reste néanmoins élevée, traduisant une certaine nervosité des marchés.

Le volume des échanges devrait rester modéré jusqu’à la clôture, les investisseurs préférant attendre les premiers résultats électoraux avant de prendre des positions plus marquées.

L’économie américaine au centre des attentions

Le déficit commercial américain s’est creusé de manière significative en septembre, atteignant 84,4 milliards de dollars, soit une augmentation de 19,2% par rapport au mois précédent.

Cette détérioration s’explique par une baisse des exportations de 1,2% conjuguée à une hausse des importations de 3%, reflétant les défis persistants de la balance commerciale américaine.

Les marchés attendent avec intérêt la publication de l’indice PMI composite et de l’ISM des services prévue dans la journée. Ces indicateurs économiques clés devraient fournir de précieuses informations sur la santé de l’économie américaine, particulièrement dans le secteur des services qui représente plus des deux tiers de l’activité économique du pays.

Dans le secteur corporate, DuPont fait figure d’exemple avec une révision à la hausse de ses objectifs 2024 pour le BPA ajusté et l’EBITDA opérationnel, malgré une révision à la baisse de ses prévisions de revenus.

Les marchés semblent avoir trouvé un équilibre fragile entre optimisme économique et prudence politique. Les prochaines heures seront décisives, les résultats électoraux pouvant rapidement modifier les orientations de la bourse.

Le bitcoin rebondira « au-dessus de la tendance macro », mais seulement en 2025, selon une nouvelle prévision.

Dans son dernier contenu publié sur X le 4 novembre, Keith Alan, cofondateur de la plateforme d’analyse de trading Material Indicators, a souligné que l’élection présidentielle américaine ferait planer une ombre de deux mois sur l’évolution du prix du bitcoin .

Le bitcoin surmontera la tendance macro « quoi qu’il arrive »

Les traders de bitcoin se préparent à une volatilité et à des mouvements surprises avec les élections américaines en cours, mais certains regardent déjà au-delà des résultats.

Pour Alan, une victoire de Trump provoquerait une réaction « instinctive » sur le , tandis que le scénario inverse se produirait si les démocrates conservent le pouvoir.

« Le bitcoin n'atteindra pas un nouvel ATH avant que les votes ne soient comptés », conclut-il dans l'une de ses quatre « hypothèses » sur l'évolution du prix du BTC à court terme.

Alan a noté que diverses lignes de soutien, notamment le sommet de milieu de cycle d'avril 2021 et la moyenne mobile simple (SMA) sur 21 jours, ne parvenaient pas à se transformer en soutien, tout comme le seuil des 69 000 dollars.

« Le support technique au niveau de la moyenne mobile de 50 jours se précise, avec un support secondaire au niveau de la moyenne mobile de 21 semaines, mais la volatilité pourrait anéantir les données techniques », peut-on lire dans l'article.

Dans une nouvelle escalade des tensions commerciales internationales, la Chine a officiellement déposé une plainte contre l’Union européenne auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce geste fait suite à la décision de l’UE d’imposer des droits de douane significatifs, entre 8 % et 35 %, sur les véhicules électriques importés de Chine. Selon l’Union européenne, ces taxes visent à corriger une concurrence jugée déloyale due aux subventions étatiques chinoises. Face à cette mesure, la Chine riposte, et dénonce une atteinte aux principes du libre-échange. Ce conflit intervient alors que les deux puissances économiques tentent de se positionner comme leaders mondiaux de la transition écologique et de l’innovation technologique.

L’imposition de droits de douane par l’UE : un acte de protectionnisme ?

Lorsque l’Union européenne a annoncé, après une enquête d’un an, des droits de douane allant de 8 % à 35 % sur les véhicules électriques importés de Chine, la réaction de Pékin ne s’est pas fait attendre. Pour justifier sa décision, Bruxelles a évoqué une enquête qui révèle que les fabricants chinois de véhicules électriques bénéficiaient de subventions étatiques qualifiées de « délétères » pour la compétitivité européenne. Ces subventions, selon les autorités européennes, faussent les règles du jeu au détriment des constructeurs européens, qui peinent à rivaliser sur le plan des coûts face aux modèles chinois massivement soutenus par l’État.

Les droits de douane visent ainsi à niveler ce que l’UE perçoit comme un déséquilibre. Dans une déclaration officielle, l’UE a précisé son besoin de « protéger son marché et ses emplois face à des pratiques commerciales jugées déloyales », et insiste sur le fait que les subventions chinoises menacent directement les ambitions de transition écologique de l’Europe. Les mesures visent notamment des marques de renom en Chine, mais affectent l’ensemble de l’écosystème automobile, y compris les chaînes d’approvisionnement qui alimentent les constructeurs européens en pièces essentielles.

La contre-attaque de la Chine : vers un bras de fer à l’OMC

Face à cette escalade, la Chine a rapidement réagi à travers une procédure officielle auprès de l’OMC. Elle demande une consultation avec l’UE, première étape avant une potentielle procédure d’arbitrage. « Pour protéger les intérêts de l’industrie des véhicules électriques et favoriser une transformation écologique mondiale équitable, la Chine a décidé de contester les mesures antidumping de l’UE », a annoncé le ministère chinois du Commerce. Les autorités chinoises dénoncent une décision protectionniste qui, selon elles, porte préjudice à l’industrie EV mondiale, alors même que les deux puissances ont prôné une coopération dans le domaine de la transition énergétique.

Cette procédure à l’OMC pourrait cependant rencontrer des obstacles juridiques, l’organe d’appel de l’institution étant actuellement paralysé en raison de désaccords internes, notamment causés par les États-Unis. Toutefois, la Chine et l’UE disposent d’une alternative avec le système MPIA, un mécanisme de résolution temporaire qui pourrait leur permettre de trouver une issue sans attendre une refonte du système de l’OMC.

Le différend commercial entre la Chine et l’UE autour des véhicules électriques pourrait soit s’apaiser par la voie diplomatique, soit escalader, ce qui affecte ainsi les relations bilatérales et le secteur des énergies renouvelables dans son ensemble. Si une négociation aboutissait, les deux parties pourraient éviter une déstabilisation de leurs marchés respectifs et préserver leurs efforts en matière de transition énergétique. Cependant, si la dispute persiste, elle pourrait ralentir les ambitions écologiques mondiales, mais également renforcer la méfiance entre les puissances, et freiner les échanges et innovations dans un secteur pourtant capital pour l’avenir.

Le cours de Dogecoin a augmenté de 10 % au cours des dernières 24 heures, ayant affiché là la meilleure performance des 10 premières cryptomonnaies du secteur. Cette hausse fait suite à la célébration du Doge Day le 2 novembre qui rendait hommage à Kabosu, le chien de race Shiba Inu à l’origine du mème qui a tout démarré, en plus de faire un clin d’œil à l’influence d’Elon Musk sur le Dogecoin.

Cette hausse du cours fait écho au rallye du Doge Day de l’année dernière, bien que la célébration seule ne soit pas à l’origine des récents gains du DOGE. Cette analyse examine ainsi les principaux catalyseurs derrière la tendance haussière de Dogecoin et explore ce qui pourrait maintenant l’attendre pour la suite.

Dogecoin en doit (encore une) à Elon Musk au Doge Day

Il y a un mois, Dogecoin valait 0,10 $ ; aujourd’hui, son cours se trouve à 0,17 $, soit une croissance de 55 % au cours des 30 derniers jours. Plusieurs facteurs ont contribué ensemble à cette hausse non négligeable.

Le principal catalyseur semble être la traditionnelle hausse “célébratoire” du Doge Day, la communauté Dogecoin ayant adopté une seconde célébration du Doge Day au quatrième trimestre depuis 2023. De plus, le récent soutien public d’Elon Musk pour le candidat républicain américain Donald Trump a probablement renforcé l’intérêt pour le DOGE, en parallèle avec l’influence que le PDG de Tesla détient déjà au sein de la communauté.

L’année dernière, quelques semaines après la célébration, le cours de la cryptomonnaie est passé de 0,076 $ à 0,10 $. Aujourd’hui, sachant que le cours augmente et se découple de la tendance générale du marché, il semblerait maintenant suivre un schéma similaire à l’année passée.

Par ailleurs, les publications de Musk sur sa proposition de “département de l’Efficacité Gouvernementale” (D.O.G.E) ont également eu un impact positif sur le cours du meme coin n°1.

Les indicateurs on-chain restent haussiers

Suite à ce développement, la divergence des Adresses Actives Quotidiennes ajustées (DAA) est restée constamment positive. Cette métrique mesure si l’engagement des utilisateurs est suffisamment solide pour maintenir le cours à la hausse.

Lorsqu’elle est négative, cela signifie que la tendance haussière est faible et que le cours peut se rétracter. Mais puisqu’elle est positive, le cours du Dogecoin pourrait continuer à grimper.

Pour aller plus loin : Dogecoin vs Shiba Inu : Quelle est la différence ?

Concernant l’influence d’Elon Musk sur le Dogecoin et la potentielle victoire de Donald Trump, l’analyste CryptoGodJohn suggère que le meme coin pourrait bénéficier de ces développements

De plus, les données de IntoTheBlock indiquent que le Dogecoin a connu une hausse du nombre de détenteurs à court terme.

La métrique “Balance By Time Held” a révélé que le nombre d’investisseurs détenant du DOGE au cours des 30 derniers jours a augmenté par rapport à ceux qui ont détenu l’actif au cours de l’année passée. Ce changement suggère un intérêt accru et une activité de trading parmi les nouveaux participants du marché, contribuant potentiellement à la récente hausse du cours.

Prévision du cours de DOGE : des sommets plus élevés

Selon une analyse antérieure de BeInCrypto, le cours de Dogecoin a formé un schéma de biseau ascendant. Ce modèle technique signale souvent une poursuite de la tendance haussière après une brève phase de consolidation.

S’il est confirmé, ce biseau ascendant pourrait indiquer que le cours du DOGE se prépare pour une nouvelle hausse, potentiellement catalysée par les récents éléments mentionnés ci-dessus. Dans ce cas, le cours du Dogecoin pourrait alors augmenter de 30 % et atteindre 0,19 $ à partir de son récent creux local à 0,15 $.

D’autre part, des facteurs externes comme une défaite de Donald Trump pourraient déclencher une vente massive car l’impact d’Elon Musk sur Dogecoin pourrait ne pas suffire à maintenir sa force. Dans ce cas, le cours pourrait rechuter à 0,17 $.

Morale de l’histoire : Un Doge Day ne fait pas tout.

L’association Entreprendre Pour Apprendre France met l’IA à la portée des jeunes français avec un parcours qui pourrait révéler les vocations.

Entreprendre Pour Apprendre France se lance dans l’IA

L’IA s’impose de plus en plus dans notre quotidien, y compris sur la blockchain où elle générera bientôt 80 % des transactions. C’est pourquoi l’association Entreprendre Pour Apprendre France agit en lançant Mini-Entreprise IA, un parcours éducatif centré sur l’intelligence artificielle.

Cette formation à l’intelligence artificielle, destinée aux jeunes de 9 à 25 ans, est conçue pour les préparer aux métiers de demain. Le principe est simple : apprendre les bases de cette technologie à tous puis proposer à chaque participant de monter sa mini entreprise le temps d’un module, que ce soit en classe ou en club. L’objectif final est de créer un bien ou service exploitant l’IA avec l’aide d’accompagnants et de bénévoles.

Près de 4 000 jeunes issus de l’ensemble du territoire pourront s’essayer à l’exercice et acquérir de nouvelles compétences, dans le cadre de la stratégie numérique pour l’éducation 2023-2027.

Le module, qui est un dérivé du parcours Mini-Entreprise et qui permet de s’essayer à l’entreprenariat de manière plus générale, sera dévoilé lors d’une conférence tenue le 12 novembre, à partir de 17h. Des experts seront présents pour échanger sur la question, avant une nouvelle présentation à l’événement Educatech de Paris du 13 au 15 novembre.

Une démocratisation qui monte dans le pays

Entreprendre Pour Apprendre France fait largement parler d’elle avec son nouveau parcours et se dresse dans l’air du temps. En effet, les initiatives mettant en œuvre l’intelligence artificielle se démocratisent en France depuis le début de l’année. Côté formation, Yutopia Meta Campus a inauguré un espace dédié à former les experts en IA, data et web à Paris. Et depuis peu, l’accès à ChatGPT en France est éminemment discuté, surtout depuis que la ville d’Arcachon a proposé un dispositif d’accès un peu particulier.

Pour aller plus loin : 10 prompts ChatGPT pour bien investir son argent

Mais cette nouvelle technologie n’est pas là que pour le loisir et, grâce à elle, les fraudes peuvent désormais être détectées avant même qu’elles aient lieu.

La morale de l’histoire : l’IA générative et ses dérivés ont encore de beaux jours en France.