Les mineurs de cuivre progressent grâce à l'affaiblissement du dollar américain

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— Note: Reuters n'a pas vérifié cette histoire et ne se porte pas garant de son exactitude

Alors que le programme d'aide en cours, d'un montant total de 44 milliards de dollars, doit s'achever à la fin du mois, l'Argentine a lancé les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) afin de de poursuivre ses réformes macro-économiques.

"Les autorités ont exprimé officiellement leur intérêt pour aller vers un nouveau programme d'aide, les négociations sont en cours", a confirmé jeudi devant la presse la directrice de la communication du Fonds, Julie Kozack.

Le Fonds n'a pas précisé quel pourrait être le montant d'un nouveau prêt.

Le gouvernement argentin avait d'ores et déjà annoncé envisager des négociations avec le FMI en vue d'un nouveau programme d'aide.

Lors d'une interview accordée au Wall Street Journal (WSJ) mercredi, le président argentin Javier Milei a assuré avoir le soutien du président américain élu Donald Trump en vue d'un nouveau prêt.

"Je pense que c'est très probable", a-t-il assuré, concernant la possibilité d'un accord avec le FMI, "cas les Etats-Unis ont découvert que nous sommes un partenaire fiable".

Le programme actuel, le plus important du FMI, a été signé en mars 2022 pour une durée de 30 mois, arrivant à expiration fin décembre.

Signé par l'ancien gouvernement, il s'était poursuivi avec le président actuel et son ministre de l'économie, ancien président de la banque centrale argentine, Luis Caputo.

Il avait dû quitter son poste à la tête de l'institution en 2018, sur fond d'opposition avec le FMI, notamment sur les possibilités d'intervention de la banque centrale argentine sur le marché des changes afin de maintenir le cours du peso.

Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Milei, il y a tout juste un an, les autorités argentines ont lancé un vaste programme de réajustement macroéconomique, visant à faire baisser l'inflation, qui avait atteint des niveaux record, et à réduire fortement le déficit public.

Ces efforts ont été salués par le FMI qui a souligné les "progrès impressionnants" réalisés, notamment avec une "réduction notable de l'inflation, un solde primaire positif, une amélioration des réserves de devises", a détaillé Mme Kozack.

Si le FMI s'attend à voir l'Argentine terminer l'année avec une inflation à 229% en rythme annuel, cette dernière a fortement ralenti au cours de l'année, pour tomber à 2,7% en rythme mensuel en octobre dernier, contre 17% en moyenne en 2023.

Mais cela s'est fait au prix d'un ajustement violent, avec une dévaluation de 52% du peso argentin en décembre 2023 et la suppression de plus de 260.000 emplois dans le privé et le public sur les premiers mois du mandat de Javier Milei.

Plus encore, le taux de pauvreté a bondi au premier trimestre et concerne désormais plus de la moitié de la population, des données que le gouvernement conteste.

Le FMI estime que l'économie argentine terminera l'année en repli de 3,9% mais s'attend à un retour de la croissance en 2025, à 5%.

Julie Kozack a d'ailleurs salué le retour de la croissance au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 3,9%, selon les données publiées en début de semaine par l'Institut national argentin de la statistique (INDEC).

Le président argentin souhaite par ailleurs accélérer la reprise et s'est prononcé notamment la semaine dernière en faveur d'un traité de libre-échange entre les Etats-Unis et le Mercosur, le bloc commercial d'Amérique du sud regroupant, outre l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, le Paraguay et l'Uruguay.

Javier Milei souhaite en faire le principal objectif de sa présidence tournante de l'ensemble, qui doit débuter début 2025.

Il a également pu compter sur l'annonce le 12 décembre d'un investissement de 2,5 milliards de dollars de l'entreprise minière anglo-australienne Rio Tinto, pour augmenter sa production de carbonate de lithium, dont l'Argentine est le quatrième producteur mondial.

Le directeur général de Rio Tinto, Jakob Stausholm, a salué "l'environnement favorable aux investissements" en Argentine à la suite des réformes économiques du président ultralibéral Javier Milei, à travers le régime d'incitation pour les grands investissements (RIGI) visant à attirer des capitaux étrangers en échange d'avantages fiscaux, douaniers et de change pendant 30 ans.

L'Argentine est actuellement le pays le plus aidé par le FMI, avec un niveau d'emprunt correspondant à 1073% de son quota, selon les données du Centre de recherche sur l'économie et la politique (CEPR).

Les conseillers du futur président américain Donald Trump lui recommandent de renoncer aux examens environnementaux pour les projets de minéraux critiques financés par le gouvernement fédéral afin de stimuler la production nationale de matériaux utilisés dans les véhicules électriques, l'électronique et les armes, selon un document consulté par Reuters.

La mise en œuvre refléterait un changement majeur dans la manière dont Washington examine les projets de mines sur les terres fédérales et vise à garantir que les projets recevant des prêts, des subventions ou d'autres aides gouvernementales puissentaider les États-Unis à réduire leur dépendance à l'égard de la Chine (link), le plus grand producteur et transformateur mondial de lithium, de cobalt et d'autres minéraux essentiels.

Les conseillers, chargés par l'équipe de transition de M. Trump d'élaborer des idées politiques concernant les chaînes d'approvisionnement des véhicules électriques, ont exhorté M. Trump à renoncer aux exigences de la loi sur la politique environnementale nationale (NEPA) afin d'accélérer l'octroi de permis et les examens de construction pour la production de minéraux critiques, de batteries et d'aimants, comme l'indique le document. La NEPA s'applique aux projets réalisés sur les terres fédérales.

M. Trump doit prendre ses fonctions le 20 janvier (link).

Jason Miller, conseiller principal pour la transition, a déclaré que M. Trump n'avait pas indiqué sa position sur la question et a fait remarquer que les recommandations émanaient de "personnes extérieures qui n'ont aucun rôle à jouer dans l'élaboration de la politique de l'administration"

Lors de sa campagne électorale, M. Trump s'est souvent engagé à réduire ce qu'il considère comme des excès bureaucratiques (link). La semaine dernière, il a déclaré qu'il accélérerait l'obtention de permis pour toute entreprise investissant plus d'un milliard de dollars (link) aux États-Unis. La plupart des mines proposées dans le pays coûtent plus que cela.

Promulguée pour la première fois en 1970, la NEPA est la loi fondamentale des États-Unis en matière d'environnement, qui exige des examens pour les grands projets bénéficiant d'un permis ou d'un financement fédéral. La loi peut impliquer l'examen de nombreuses agences fédérales et n'est pas supervisée par un seul bureau ou fonctionnaire, ce qui ajoute à sa complexité.

Les examens NEPA sont souvent contestés et les litiges peuvent retarder la construction de projets pendant des années, à la consternation des sociétés minières et des responsables républicains (link). Un président ne peut pas limiter unilatéralement les poursuites judiciaires contre les projets miniers, bien qu'il puisse collaborer avec le Congrès à cette fin.

Aux États-Unis, les projets d'Antofagasta (link) , de Rio Tinto (link) , de BHP , de Perpetua Resources (link) et d'autres sont en cours d'examen réglementaire depuis plus d'une dizaine d'années.

Au cours de son premier mandat, M. Trump et le secrétaire à l'intérieur de l'époque, David Bernhardt, ont limité les examens NEPA à 300 pages au maximum et ont déclaré qu'ils devraient être effectués plus rapidement, décrivant le processus comme "inutilement complexe" Ces changements ont été annulés sous la présidence de Joe Biden (link).

Si M. Trump adopte ces recommandations, des milliards de dollars de projets soutenus par le gouvernement fédéral, notamment des mines de lithium et des installations de traitement, pourraient être accélérés. Cela pourrait contribuer à équilibrer les règles du jeu avec la Chine, qui domine les marchés mondiaux (link) en fournissant des métaux bon marché et en bloquant les exportations de certains matériaux vers les États-Unis.

Les groupes de protection de la nature et de l'environnement soutiennent que la NEPA permet de s'assurer que toutes les voix sont entendues lorsque l'accès aux terres fédérales est accordé, et que les considérations relatives au changement climatique et à la justice environnementale (link) font partie du processus d'examen.

En outre, certains groupes de protection de la nature se sont plaints du fait que Washington approuve de facto les mines lorsque des subventions ou des prêts fédéraux sont accordés, ce qui a pour effet de court-circuiter le processus d'examen de la NEPA.

Les compagnies minières ne paient pas de redevances à Washington lorsqu'elles extraient des métaux des terres fédérales, une bizarrerie de la loi fédérale issue de laloi générale sur les mines de 1872 (link). Les compagnies pétrolières, en revanche, paient des redevances lorsqu'elles opèrent sur des terres fédérales.

Au cours de son premier mandat, Donald Trump s'est montré largement favorable à l'exploitation minière et a approuvé les mines de Lithium Americas (link) et d'autres, mais il a pris des mesures pour bloquer un important projet minier en Alaska de Northern Dynasty Minerals (link) .

Le nouveau président a fait allusion à d'autres mesures qui pourraient aider les mineurs américains, notamment l'imposition de droits de douane sur tous les matériaux de batteries au niveau mondial (link), avec des exemptions négociées pour les alliés.

De nombreuses entreprises minières américaines ont déclaré qu'elles préféreraient que le processus d'autorisation soit réformé plutôt que d'imposer des droits de douane à grande échelle, une mesure qui, selon un dirigeant interrogé par Reuters, refléterait une approche "massue" des questions commerciales (link).

Les principales Bourses européennes, hormis Paris, ont terminé en baisse mardi et Wall Street était également dans le rouge dans un contexte d'aversion au risque avant les annonces notamment de la Réserve fédérale américaine (Fed).

À Paris, le CAC 40 a rebondi de 0,12% à 7.365,7 points après un repli la veille de 0,71%. Le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100, riche en valeurs pétrolières, a abandonné 0,81%, tandis que le Dax allemand a cédé 0,30%.

L'indice EuroStoxx 50 a décliné de 0,09% et le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) de 0,38%. Le Stoxx 600 , en repli de 0,42%, a enchaîné une deuxième séance consécutive dans le rouge, tiré vers le bas essentiellement par le compartiment de l'énergie (-1,31%)

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 0,53%, le Standard & Poor's 500 de 0,39% et le Nasdaq de 0,38%.

Signe de la nervosité, l'indice mesurant la volatilité aux Etats-Unis a dépassé le seuil des 15 points pour la première fois en près de trois semaines. Son équivalent européen (.V2TX) a fini également proche de ce seuil.

Les investisseurs ont opté pour la prudence alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) doit rendre mercredi sa décision de politique monétaire, tandis que celles de la Banque d'Angleterre (BoE), de la Banque de Norvège et de la Banque du Japon (BoJ) sont attendues jeudi.

La vigueur des ventes au détail aux Etats-Unis en novembre a ajouté à la nervosité, faisant craindre que la Fed décide d'une pause dans son assouplissement monétaire en janvier après la baisse des taux attendue mercredi, expliquent les analystes.

VALEURS EN EUROPE

Airbus (+0,43%) a résisté à la tendance baissière, porté par un conseil à l'"achat" de la part de Deutsche Bank.

Les groupes miniers Anglo American , Glencore et Rio Tinto ont fini dans le rouge à Londres, tandis qu'à Paris, ArcelorMittal et TotalEnergies ont été plombés par les craintes sur la demande en Chine.

Volkswagen a grignoté 0,49% alors que la direction du constructeur automobile et les syndicats ont repris leurs négociations sur le projet de restructuration.

LES INDICATEURS DU JOUR

La production industrielle aux États-Unis a reculé de manière inattendue en novembre, avec une baisse de 0,1% après une contraction de 0,4% en octobre.

Le moral des investisseurs en Allemagne a progressé de manière inattendue depuis le début du mois de décembre, avec un indice Zew à 15,7 points.

Le moral des entrepreneurs allemands a en revanche baissé contre toute attente en décembre, à 84,7 points, selon l'institut Ifo.

Les salaires au Royaume-Uni ont progressé plus que prévu au cours des trois mois précédant octobre.

CHANGES

Le dollar américain s'affermit face aux principales devises après la publication de chiffres des ventes au détail aux Etats-Unis, dépassant les 107 points.

L'euro recule de 0,04%, à 1,0506 dollar, et pourrait accuser cette année une baisse de près de 5% face au billet vert.

La livre sterling prend 0,28%, à 1,2718 dollar, soutenu par la statistique sur les salaires au Royaume-Uni.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) a fini en légère baisse de 1,3 point de base, à 2,232%, tandis que son équivalent américain cédait 2,6 points, à 4,3731%.

PÉTROLE

Les cours pétroliers sont affectés par les données économiques en provenance de Chine, principal importateur d'hydrocarbures, et d'Allemagne, première économie d'Europe: le Brent perd 1,49% à 72,83 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) décline de 1,63% à 69,58 dollars.

A SUIVRE MERCREDI:

Les valeurs technologiques ont pesé sur Wall Street mardi, les investisseurs devenant prudents avant la décision de la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt cette semaine, suite à une lecture plus forte que prévu des ventes au détail.

À 10:30 EST, le Dow Jones Industrial Average était en baisse de 0,59 % à 43 461,05. Le S&P 500 était en baisse de 0,60 % à 6 037,56, et le Nasdaq Composite était en baisse de 0,78 % à 20 016,66. Les trois premiers gains en pourcentage du S&P 500 (.PG.INX): ** Pfizer , en hausse de 4,4%** Super Micro Computer , en hausse de 4,0%** ON Semiconductor , plus 2,7% Les trois principaux perdants du S&P 500 (.PL.INX) en pourcentage: ** Amentum Holdings A, en baisse de 7,3%** Broadcom , en baisse de 6,4%** Vistra , en baisse de 6,0% Les trois premiers gains en pourcentage du NYSE (.PG.N): ** Teva Pharmaceutical Industries , en hausse de 18,7%** SelectQuote , + 18,1%** Kosmos Energy , +12,9% Les trois principaux perdants du NYSE (.PL.N) en pourcentage: ** Enzo Biochem , en baisse de 21,7%** Claros Mortgage Trust , en baisse de 13,5%** Cheetah Mobile , en baisse de 10,5% Les trois premiers gains en pourcentage du Nasdaq (.PG.O): ** Nukkleus N, en hausse de 205,8% * Portage Biotech , en hausse de 132,8%** Portage Biotech , en hausse de 132,8%** Syntec Optics Holdings , + 108,4 % Les trois principaux perdants du Nasdaq (.PL.O) en pourcentage: ** Vaccinex , en baisse de 65,1%** Tenaya Therapeutics , en baisse de 59,7%** Orangekloud Technology , en baisse de 51,1

** Honeywell International :

BUZZ - Les analystes accueillent favorablement la scission potentielle de l'activité aérospatiale de Honeywell

** Kosmos Energy :

BUZZ - Gains après avoir renoncé à l'acquisition de Tullow

** Albertsons Companies :

BUZZ - En hausse après que Telsey Advisory Group ait relevé le titre à "surperformer"

** Match Group :

BUZZ - Baisse, Jefferies rétrograde à 'hold' sur les défis de Tinder

** Joby Aviation :

BUZZ - Remontée après la réalisation d'importants tests d'aérostructure

** Rockwell Medical :

BUZZ - Hausse suite à un accord d'achat de produits

** Pfizer :

BUZZ - Hausse après avoir prévu un bénéfice 2025 conforme aux attentes

** Manchester United :

BUZZ - UBS commence à acheter Manchester United, les Red Devils étant sur le point de remonter

** HEICO :

BUZZ - Benchmark augmente la valeur de HEICO Corp PT en raison de la croissance du marché des pièces PMA

** Brown-Forman :

BUZZ - Baisse de la valeur suite à la rétrogradation de JPM à "underweight"

** TransMedics Group :

BUZZ - Baisse après que J.P.Morgan ait rétrogradé l'action à "neutre"

** EVgo :

BUZZ - Les actions perdent de la vitesse après la vente de la participation du principal actionnaire avec une forte décote

** Alexandria Real Estate Equities :

BUZZ - RBC Capital Markets réduit les prévisions sur Alexandria Real Estate Equities

** Tesla :

BUZZ - Mizuho relève le prix de l'action à "surperformer" en raison de la hausse de l'administration Trump

** Cloudflare :

BUZZ - En hausse après que Stifel ait relevé sa note à "acheter" et augmenté son objectif de cours

** FedEx :

BUZZ - Raymond James réduit les prévisions de FedEx avant les résultats du T2

** Zimmer Biomet Holdings :

BUZZ - En hausse après que J.P.Morgan ait relevé le titre à "surpondérer"

** Affirm Holdings :

BUZZ - baisse sur l'offre de dette convertible prévue de 750 millions de dollars

** eHealth :

BUZZ - Augmentation des prévisions annuelles

** Nordson :

BUZZ - Remonte après que Seaport ait relevé sa note à "acheter"

** Portage Biotech :

BUZZ - Augmentation de la valeur suite à un accord potentiel avec Immunova

** Shyft Group :

BUZZ - chute après que D.A. Davidson ait rétrogradé la note à "neutre"

** Children's Place :

BUZZ - Hausse du chiffre d'affaires net au 4ème trimestre

** Toll Brothers :

BUZZ - Raymond James réduit l'objectif de prix de Toll Brothers en raison des inquiétudes concernant la marge 2025

** Red Cat Holdings :

BUZZ - Chute après les résultats du T2

** Exxon Mobil Corp :

** Chevron Corp : ** ConocoPhillips : ** Schlumberger NV :

BUZZ - Le secteur de l'énergie américain chute en raison des inquiétudes sur la demande avant la réunion de la Fed

** Newmont :

** Barrick Gold : ** Agnico Eagle Mines : ** Kinross Gold :

BUZZ - Les mineurs d'or chutent car les traders prévoient un ralentissement des baisses de taux de la Fed en 2025

** Rio Tinto : ** BHP Group : ** Freeport-McMoRan : ** Teck Resources :

BUZZ - Les mineurs de cuivre chutent à cause de la hausse du dollar et des inquiétudes sur la demande

Les 11 principaux secteurs du S&P 500

Il est clair que les minéraux critiques seront l'arme de prédilection de la Chine dans la guerre commerciale qui s'intensifie avec les États-Unis.

Chaque fois que Washington impose de nouvelles restrictions sur les exportations de puces semi-conductrices de pointe vers la Chine, Pékin réagit en renforçant les contrôles sur les exportations des intrants essentiels pour les fabricants de puces.

Une troisième interdiction (link) de l'industrie chinoise des semi-conducteurs a suscité une réponse rapide sous la forme d'une interdiction totale des exportations (link) de gallium et de germanium chinois vers les États-Unis.

Les exportations d'antimoine, utilisé dans le verre photovoltaïque, sont également interdites dans ce qui ressemble à une riposte aux droits de douane américains (link) sur les panneaux solaires chinois.

Il s'agit d'une escalade soigneusement calibrée, la Chine utilisant sa domination sur les métaux critiques pour riposter de la même manière aux attaques américaines contre ses capacités en matière de haute technologie.

Toutefois, les règles d'engagement sont appelées à changer avec l'arrivée de l'administration de Donald Trump qui menace d'imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits chinois.

La grande question est de savoir dans quelle mesure les États-Unis peuvent résister à la riposte métallique potentielle de la Chine.