L'Europe attendue en hausse dans le sillage de Nvidia

Les actions asiatiques ont chuté jeudi après que Nvidia (link) , la coqueluche de l'intelligence artificielle, a déçu les investisseurs avec des prévisions de croissance du chiffre d'affaires plus faibles, tandis que le dollar s'est raffermi et que le bitcoin (link) a atteint un niveau record, soutenu par les espoirs concernant les politiques du président élu des États-Unis Donald Trump.

Les inquiétudes géopolitiques qui prévalent à la suite de l'escalade du conflit en Ukraine en début de semaine ont également pesé sur le sentiment de risque, entraînant une hausse des valeurs refuges, notamment l'or et les obligations d'État.

Les projecteurs étaient cependant braqués sur les résultats de Nvidia, l'entreprise la plus précieuse au monde, qui a prévu sa plus faible croissance de revenus en sept trimestres. Les contrats à terme sur le Nasdaq ont glissé de 0,31%, tandis que les contrats à terme sur le S&P 500 ont baissé de 0,21%.

L'indice MSCI le plus large des actions de l'Asie-Pacifique hors Japon (.MIAPJ0000PUS) a baissé de 0,46%, les actions de Taiwan à forte composante technologique TWSE:TAIEX ayant baissé de 0,58%. Le Nikkei japonais a baissé de 0,8%.

Les contrats à terme indiquent que les bourses européennes devraient ouvrir en légère hausse, les contrats à terme de l'Eurostoxx 50 augmentant de 0,13 %, les contrats à terme du DAX allemand augmentant de 0,33 % et les contrats à terme du FTSE se raffermissant de 0,31 %.

George Boubouras, responsable de la recherche chez K2 Asset Management, basé à Melbourne, a déclaré que la réaction du marché aux résultats de Nvidia était en partie due à des attentes très élevées pour chaque résultat trimestriel.

"Bien que la croissance du chiffre d'affaires et la dynamique soient impressionnantes, le marché en veut clairement plus

En effet, les prévisions de Nvidia pour le quatrième trimestre indiquent que la croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise ralentira à environ 69,5 %, contre 94 % au troisième trimestre. La demande pour les puces d'intelligence artificielle de l'entreprise, qui dominent le marché, est restée forte.

Charu Chanana, stratégiste en chef chez Saxo, a déclaré que les résultats de Nvidia indiquaient clairement que la dynamique de l'IA ne faisait que croître, l'approvisionnement étant le plus grand frein à la croissance plutôt que la demande.

"Le vent arrière structurel de l'IA pourrait continuer à être un moteur clé pour les actions au cours de l'année prochaine

Ailleurs en Asie, les actions en Chine ont légèrement baissé, tandis que le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 0,25 %, le marché restant dans une fourchette, même si certains fonds mondiaux (link) suivent l'argent domestique dans des segments de marché à l'abri des droits de douane.

L'attention des investisseurs se portera également sur le conglomérat indien Adani Group après que les procureurs américains (link) ont déclaré mercredi que Gautam Adani, président milliardaire du groupe, a été inculpé (link) à New York pour son rôle dans un système présumé de corruption et de fraude d'une valeur de plusieurs milliards de dollars.

Cette nouvelle a fait disparaître 28 milliards de dollars de la valeur marchande (link) des entreprises du groupe Adani et a fait baisser les indices boursiers indiens de référence (link).

HAUSSE DU DOLLAR

Le dollar est en hausse depuis l'élection américaine de début novembre, car on s'attend à ce que les tarifs douaniers proposés par l'administration Trump soient inflationnistes et maintiennent les taux à un niveau plus élevé pendant plus longtemps.

L'indice du dollar , qui mesure la monnaie américaine par rapport à six rivaux, était à 106,58, non loin du plus haut d'un an de 107,07 qu'il a touché la semaine dernière. L'indice a augmenté de plus de 2% depuis l'élection du 5 novembre.

La perspective que la Réserve fédérale doive modérer son cycle de réduction des taux d'intérêt a également stimulé le dollar. Les marchés prévoyaient que la Fed réduise les coûts d'emprunt de 25 points de base le mois prochain à 56%, contre 82,5% il y a une semaine, selon l'outil FedWatch de CME.

Deux gouverneurs de la Réserve fédérale (link) ont présenté mercredi des visions divergentes de l'orientation de la politique monétaire américaine, l'un citant les inquiétudes persistantes concernant l'inflation et l'autre exprimant sa confiance dans le fait que les pressions sur les prix continueront à s'atténuer.

La hausse du dollar a ramené le yen japonais en zone d'intervention, ce qui a conduit à des avertissements verbaux de la part des responsables. Jeudi, la devise asiatique s'est un peu renforcée et était en dernier lieu à 155,13 pour un dollar.

Le bitcoin est en plein essor depuis l'élection, l'administration Trump étant censée assouplir les réglementations et se montrer favorable aux crypto-monnaies.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le bitcoin, s'est envolée pour atteindre un record de 97 902 dollars dans les heures asiatiques et était en dernier lieu à 97 305 dollars.

Dans le secteur des matières premières, les inquiétudes concernant l'offre, déclenchées par l'escalade des tensions géopolitiques dans le cadre de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ont entraîné une hausse des prix du pétrole.

Les contrats à terme sur le pétrole Brent pour janvier ont augmenté de 0,23% à 72,98 dollars, tandis que les contrats à terme sur le pétrole West Texas Intermediate pour janvier ont gagné 0,25% à 68,92 dollars.

Les prix de l'or ont augmenté pour la quatrième session consécutive en raison de la demande d'actifs sûrs. L'or au comptant a augmenté de 0,25% à 2 656 dollars l'once.

Les actions asiatiques ont chuté jeudi après que Nvidia (link) , la coqueluche de l'intelligence artificielle, a déçu les investisseurs avec des prévisions de revenus en demi-teinte, tandis que le dollar s'est raffermi et que le bitcoin a atteint un niveau record dans l'attente des politiques proposées par le président élu des États-Unis Donald Trump.

Les inquiétudes géopolitiques qui prévalent à la suite de l'escalade du conflit en Ukraine en début de semaine ont fait grimper les valeurs refuges, notamment l'or et les obligations d'État.

Cependant, les projecteurs étaient braqués sur les résultats de la société la plus précieuse au monde, Nvidia, qui a prévu sa plus faible croissance de revenus en sept trimestres, ce qui a entraîné une baisse de ses actions. Les contrats à terme du Nasdaq ont glissé de 0,47%, tandis que les contrats à terme du S&P 500 ont baissé de 0,3%.

L'indice MSCI le plus large des actions de l'Asie-Pacifique hors Japon (.MIAPJ0000PUS) a baissé de 0,23%, avec les actions de Taiwan à forte composante technologique TWSE:TAIEX en baisse de 0,5%. Le Nikkei japonais a baissé de 0,7%.

George Boubouras, responsable de la recherche chez K2 Asset Management, basé à Melbourne, a déclaré que la réaction du marché aux résultats de Nvidia était en partie due à des attentes très élevées pour chaque résultat trimestriel. "Bien que la société ait enregistré une croissance impressionnante de son chiffre d'affaires et qu'elle ait fait preuve d'une grande dynamique, il est clair que le marché en veut plus

Charu Chanana, stratégiste en chef chez Saxo, a déclaré que les résultats de Nvidia indiquaient clairement que la dynamique de l'IA ne faisait que s'étendre, l'offre étant le plus grand frein à la croissance plutôt que la demande.

"Le vent arrière structurel de l'IA pourrait continuer à être un moteur clé pour les actions au cours de l'année prochaine

Ailleurs en Asie, les actions en Chine ont ouvert en légère baisse, tandis que le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 0,22% à l'ouverture, le marché restant dans une fourchette, même si certains fonds mondiaux (link) suivent l'argent domestique dans des segments de marché à l'abri des tarifs douaniers.

L'attention des investisseurs se portera également sur le conglomérat indien Adani Group après que les procureurs américains (link) aient déclaré mercredi que Gautam Adani, président milliardaire du groupe, a été inculpé à New York pour son rôle dans un système présumé de corruption et de fraude de plusieurs milliards de dollars.

Le prix des obligations en dollars (link) pour les sociétés Adani a fortement chuté au début de la journée de jeudi en Asie.

HAUSSE DU DOLLAR

Le dollar est en hausse depuis l'élection américaine de début novembre, car on s'attend à ce que les tarifs douaniers proposés par l'administration Trump soient inflationnistes et maintiennent les taux à un niveau plus élevé pendant plus longtemps.

L'indice du dollar , qui mesure la monnaie américaine par rapport à six rivaux, était à 106,56, non loin du plus haut d'un an de 107,07 qu'il a touché la semaine dernière. L'indice a augmenté de plus de 2% depuis l'élection du 5 novembre.

La perspective que la Réserve fédérale doive modérer son cycle de réduction des taux d'intérêt a également stimulé le dollar. Les marchés prévoyaient que la Fed réduise les coûts d'emprunt de 25 points de base le mois prochain à 56%, contre 82,5% il y a une semaine, selon l'outil FedWatch de CME.

Deux gouverneurs de la Réserve fédérale (link) ont présenté mercredi des visions divergentes de l'orientation de la politique monétaire américaine, l'un citant les inquiétudes persistantes concernant l'inflation et l'autre exprimant sa confiance dans le fait que les pressions sur les prix continueront à s'atténuer.

La hausse du dollar a ramené le yen japonais en zone d'intervention, ce qui a conduit à des avertissements verbaux de la part des responsables. Jeudi, la devise asiatique s'est un peu renforcée et était en dernier lieu à 155,04 pour un dollar.

Le bitcoin est en plein essor depuis l'élection, l'administration Trump étant censée assouplir les réglementations et se montrer favorable aux crypto-monnaies.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le bitcoin, s'est envolée pour atteindre un record de 95 040 dollars dans les premiers échanges et était en dernier lieu à 94 787 dollars.

Dans le secteur des matières premières, les inquiétudes concernant l'offre, déclenchées par l'escalade des tensions géopolitiques dans le cadre de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ont entraîné une hausse des prix du pétrole.

Les contrats à terme sur le pétrole Brent pour janvier ont augmenté de 0,5% à 73,17 dollars, tandis que les contrats à terme sur le pétrole West Texas Intermediate pour janvier ont gagné 0,5%, à 69,11 dollars.

Les prix de l'or ont augmenté pour la quatrième session consécutive en raison de la demande d'actifs sûrs. L'or au comptant a augmenté de 0,15% à 2,654 dollars l'once.

Les Bourses européennes ont terminé en baisse mercredi et la tendance était également négative à Wall Street à mi-séance, les investisseurs se montrant nerveux avant la publication des résultats trimestriels de Nvidia et après les prévisions financières jugées décevantes de Target pour les fêtes de fin d'année, tandis que les tensions géopolitiques ne retombent pas.

À Paris, le CAC 40 , qui avait ouvert dans le vert, est reparti à la baisse, clôturant en repli de 0,43% à 7.198,45 points. Le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100 a abandonné 0,17% et le Dax allemand a cédé 0,31%.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,45%. Le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) a grignoté 0,01%. Le Stoxx 600 a abandonné 0,02%, enregistrant une quatrième séance consécutive dans le rouge.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,03%, le Standard & Poor's 500 de 0,32% et le Nasdaq de 0,40%.

La nervosité, alimentée mardi par la crainte d'une aggravation des tensions entre la Russie et l'Ukraine, a fini par l'emporter mercredi à la clôture des Bourses européennes après une tentative de rebond pendant une grande partie des échanges.

L'indice VIX aux Etats-Unis, qui a touché mardi en séance un plus haut depuis l'élection américaine du 5 novembre avant de refluer, est reparti à la hausse mercredi, bondissant de plus de 11%, à 18,2 points, tandis que son équivalent européen (.V2TX) s'affichait proche de la barre des 20 points.

L'ambassade américaine à Kyiv a fermé mercredi ses portes en prévision de possibles attaques russes, tandis que des sirènes d'alerte ont retenti dans la capitale ukrainienne et d'autres régions du pays.

Outre les craintes géopolitiques, Nvidia , en repli de 1,22% avant la publication dans la soirée de ses résultats, pèse sur le sentiment des investisseurs.

Les marchés d'options montrent que l'action Nvidia pourrait fluctuer de près de 300 milliards de dollars à la hausse ou la baisse après la publication de ses comptes financiers, soit une variation de 8,5% dans les deux sens, ce qui incite à la prudence. Le titre Nvidia a presque triplé depuis le début de l'année, représentant environ 20% des rendements du S&P 500 sur les 12 derniers mois, selon BofA Global Research.

Par ailleurs, le distributeur américain Target chute de plus de 21% après avoir annoncé anticiper des ventes à périmètre comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour le trimestre comprenant les fêtes de fin d'année, ce qui pèse sur tout son compartiment sectoriel (.SPXRT), en repli de 1,33%.

En Europe, l'indice de la distribution (.SXRP) a fini en baisse de 0,45% et celui de la consommation cyclique en repli de 0,62%, tandis que le secteur technologique (.SX8P), l'un des moteurs de la bonne tenue en matinée des actions, a effacé tous ses gains en fin de séance, pour s'afficher en baisse de 0,05%.

VALEURS EN EUROPE

STMicroelectronics a perdu 1,22% après avoir repoussé mercredi de trois ans ses objectifs financiers à long terme.

Elior a chuté de 24,29%, le groupe anticipant un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaires sur 2024-2025.

La Française des Jeux (FDJ) a reculé de 4,37%, Crédit Agricole Assurances ayant annoncé avoir cédé des actions du groupe de jeux de hasard avec une décote de 7% par rapport au cours de clôture de mardi.

Edenred a avancé de 1,99% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Jefferies de "sous-performance" à "conserver".

Sage s'est envolé de 17,87%, l'éditeur britannique de logiciels ayant fait état d'une hausse de son bénéfice annuel et annoncé un plan de rachat d'actions.

INDICATEUR DU JOUR

L'inflation britannique a rebondi un peu plus que prévu en octobre, à 2,3% sur un an.

CHANGES

Le dollar américain reprend mercredi sa marche en avant après trois séances de baisse alors qu'une enquête Reuters montre que le rythme des réductions des coûts d'emprunt de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2025 sera moindre qu'initialement prévu en raison de la politique inflationniste que Donald Trump devrait mettre en place.

L'indice dollar , qui mesure les fluctuations du billet vert face à six devises de référence, prend 0,67% à 106,82 points, après avoir progressé d'environ 3% depuis l'élection de Donald Trump.

L'euro chute de 0,73%, à 1,0518 dollar, et la livre sterling de 0,36%, à 1,2635 dollar.

Le bitcoin , qui a inscrit pendant la nuit de mardi à mercredi un record à plus de 94.000 dollars, avance de 1,59% à 93.787 dollars à la clôture des Bourses en Europe. La monnaie numérique est portée par la perspective d'un environnement réglementaire plus favorable avec le retour de Donald Trump à la Maison blanche.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro ont connu une séance volatile entre les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine et les données publiées mercredi par la Banque centrale européenne (BCE) montrant une accélération de la croissance des salaires négociés dans le bloc au troisième trimestre, ce qui pourrait renforcer la prudence de l'institution quant à une baisse rapide de ses taux directeurs.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) a fini pratiquement stable, à 2,345%, après avoir oscillé entre 2,336% et 2,389%.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans avance de 1,9 point de base, à 4,3962%, avec la remontée du dollar.

PÉTROLE

Les cours du pétrole sont pratiquement inchangés mercredi, les investisseurs étant partagés entre les craintes d'une escalade dans le conflit russo-ukrainien et la hausse des stocks de brut américains la semaine dernière.

Le Brent décline de 0,01% à 73,30 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grignote 0,23% à 69,55 dollars.

A SUIVRE JEUDI:

Wall Street est attendue en hausse à l'ouverture mercredi avant la publication dans la soirée des résultats de Nvidia et les Bourses européennes sont également dans le vert à mi-séance, portées notamment par le rebond du compartiment technologique.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,23% pour le Dow Jones , de 0,13% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,15% pour le Nasdaq .

À Paris, le CAC 40 avance de 0,09% à 7.236,26 points vers 12h05 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,31% et à Londres, le FTSE CURRENCYCOM:UK100 grignote 0,04%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 (.FTEU3) progresse de 0,31% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,19%. Le Stoxx 600 prend 0,23%, en passe de mettre fin à trois sessions consécutives dans le rouge.

L'indice des nouvelles technologies sur le Stoxx 600 (.SX8P) monte mercredi de près de 1% dans le sillage de la clôture positive du Nasdaq Composite et des importants gains enregistrés par Nvidia la veille.

Le géant américain des semi-conducteurs, dont les puces sont utilisées sur les serveurs destinés à l'intelligence artificielle (IA), doit publier après la clôture de Wall Street ses résultats trimestriels.

Les perspectives du secteur technologique dépendent en grande partie de Nvidia, première capitalisation boursière mondiale. Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de revenus au cours des huit derniers trimestres.

La Banque centrale européenne (BCE), dans son rapport de stabilité financière semestriel, a cependant mis en garde mercredi contre une "bulle" sur les valeurs liées à l'IA.

Au-delà des résultats de Nvidia, le sentiment du marché reste fragile, les investisseurs continuant à surveiller les derniers développements autour du conflit entre l'Ukraine et la Russie. L'ambassade américaine à Kyiv a fermé mercredi ses portes en prévision de possibles attaques russes.

L'indice CBOE de la volatilité aux Etats-Unis, qui a touché mardi un plus haut depuis l'élection américaine du 5 novembre, reflue à peine mercredi, de 0,67%, à 16,25 points, tandis que son équivalent européen (.V2TX) s'affiche à 18,79 points, en baisse de 2,25%, après avoir grimpé la veille de près de 10%.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Nvidia recule de 0,1% en avant-Bourse après avoir grimpé de près de 5% mardi alors que le groupe doit publier dans la soirée ses résultats trimestriels.

Target plonge de 18% en avant-Bourse après avoir annoncé anticiper des ventes à périmètre comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour le trimestre comprenant les fêtes de fin d'année.

VALEURS EN EUROPE

Edenred avance de 3,63% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Jefferies de "sous-performance" à "conserver".

La Française des Jeux (FDJ) recule de 4,32%, Crédit Agricole Assurances ayant annoncé avoir cédé des actions du groupe de jeux de hasard avec une décote de 7% par rapport au cours de clôture de mardi.

STMicroelectronics perd près de 1% après avoir repoussé mercredi de trois ans ses objectifs financiers à long terme.

Elior chute de 23,90%, le groupe anticipant un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaires sur 2024-2025.

Sage s'envole de près de 20%, l'éditeur britannique de logiciels ayant fait état d'une hausse de son bénéfice annuel et annoncé un plan de rachat d'actions.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro progressent légèrement mercredi, après la forte baisse de la veille liée à une ruée vers les actifs refuge sur fond d'aggravation des tensions entre l'Ukraine et la Russie.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) prend trois points de base (pb), à 2,369%, et celui à deux ans (DE2YT=RR) 1,9 pb, à 2,16%.

Aux Etats-Unis, les rendements des bons du Trésor pour ces deux échéances , (US2YT=RR) avancent respectivement de 4,5 pb, à 4,4237%, et de 2,8 pb, à 4,2996%.

CHANGES

Le dollar américain s'affermit mercredi après avoir atteint son plus bas niveau en une semaine, les cambistes étant dans l'attente de nouvelles indications sur la politique que le président élu américain Donald Trump entend mener.

L'indice dollar , qui mesure les fluctuations du billet vert par rapport à six devises de référence, prend 0,5% à 106,63 points, se remettant d'une baisse de trois jours.

L'euro recule de 0,42%, à 1,0550 dollar, alors que le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a déclaré mercredi que l'institution n'était pas "toute-puissante" face à la faible croissance de la zone euro, estimant que cette situation est due en grande partie à des problèmes structurels.

La livre sterling cède 0,21% à 1,2654 dollar après la publication d'une statistique montrant que l'inflation britannique a rebondi un peu plus que prévu en octobre, à 2,3% sur un an. Cela conforte l'hypothèse que la Banque d'Angleterre (BoE) abaissera progressivement ses taux directeurs dans les mois à venir.

Parmi les monnaies électroniques, le bitcoin , en hausse de 1,25%, s'est rapproché de son sommet historique à plus de 94.000 dollars atteint pendant la nuit, porté par les attentes d'un environnement réglementaire plus favorable aux cryptomonnaies avec la future administration de Donald Trump.

PÉTROLE

Les cours du pétrole progressent légèrement mercredi mais les investisseurs sont partagés entre les craintes d'une escalade dans le conflit russo-ukrainien et la hausse des stocks de brut américains sur la semaine au 15 novembre.

Le Brent prend de 0,20% à 73,48 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,53% à 69,76 dollars.

PLUS AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L'AGENDA DU JOUR

Les principales Bourses européennes sont attendues en progression à l'ouverture, avant la publication des résultats trimestriels de Nvidia après la clôture de Wall Street et dans un contexte de montée des tensions géopolitiques.

Les contrats à terme suggèrent une ouverture en hausse de 0,44% pour le CAC 40 parisien , contre 0,03% pour le FTSE à Londres CURRENCYCOM:UK100, 0,35% pour le Dax à Francfort et 0,48% pour l'EuroStoxx 50 .

Nvidia, la première capitalisation mondiale, doit publier ses chiffres après la clôture des marchés américains, en fin de soirée en Europe.

Au-delà de l'importance du titre - Nvidia représente 7% environ de la capitalisation du S& 500 - le risque est qu'une déception n'entraîne des répercussions mondiales.

Les investisseurs étrangers détiennent 18% du marché boursier américain, environ 9.000 milliards de dollars, sur lesquels les investissements dans Nvidia représenteraient environ 648 milliards, calcule ainsi Mirabaud.

Les tensions géopolitiques ajoutent à la prudence.

Moscou a accusé mardi l'Ukraine d'avoir attaqué durant la nuit de lundi à mardi la région russe de Briansk à l'aide de six missiles américains à longue portée de type ATACMS, que Washington autorise désormais Kyiv à utiliser en territoire russe.

Moscou avertit depuis des semaines qu'un feu vert de Washington à des frappes de missiles américains en territoire russe représenterait une grave escalade dans le conflit et Vladimir Poutine a approuvé mardi une nouvelle doctrine nucléaire ouvrant la possibilité pour la Russie de recourir à l'arme atomique en cas d'attaque massive d'un Etat non pourvu de l'arme nucléaire mais soutenu par un Etat nucléaire.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, les craintes géopolitiques liées aux déclarations de Moscou occultant le regain enregistré par les valeurs technologiques.

L'indice Dow Jones a cédé 0,28%, ou 120,66 points, à 43.268,94 points.

Le Standard & Poor's 500 , plus large, a pris 23,36 points, soit 0,40% à 5.916,98 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 195,66 points, soit 1,04% à 18.987,468 points.

Nvidia, qui doit publier ses trimestriels mercredi, a pris 4,89%, emmenant dans son sillage l'ensemble du compartiment technologique.

EN ASIE

La Bourse de Tokyo recule, les investisseurs faisant montre de prudence avant la publication mercredi des résultats de Nvidia. L'indice Nikkei perd 0,26% à 38.314,81 points. Le Topix , plus large, cède 0,43% à 2.698,41 points.

Les valeurs du secteur technologique déclinent, Tokyo Electron perdant 0,7%.

Les marchés chinois hésitent, la banque centrale ayant comme prévu laissé ses taux inchangés. L'indice hongkongais Hang Seng (.HIS) décline de 0,12%, le SSE Composite de Shanghai se renforce de 0,32%, le CSI 300 3 décroît de 0,07%.

TAUX

Les rendements longs américains progressent, l'incertitude demeurant forte avant la publication des résultats de Nvidia.

Le rendement du Treasury à dix ans prend 2,7 points de base à 4,406%, tandis que le rendement du titre à deux ans (US2YT=RR) progresse de 1,5 pb à 4,2869%.

CHANGES

Les marchés de change sont relativement stables en l'absence d'indicateurs.

En Asie, le yen décline de 0,41% à 155,29 yens pour un dollar, le dollar australien cède 0,12% à 0,6523 dollar.

Le dollar gagne 0,11% face à un panier de devises de référence , l'euro s'érode de 0,1% à 1,0584 dollar et la livre sterling est stable à 1,2683 dollar.

PÉTROLE

Plusieurs facteurs contradictoires font hésiter le baril: aux tensions géopolitiques et aux importations chinoises de brut plus importantes s'opposent les chiffres de l'American Petroleum Institute, qui montrent une progression des stocks de pétrole de 4,75 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis. Le consensus attendait une hausse de 100.000 barils.

Le Brent recule de 0,07% à 73,26 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est stable à 69,39 dollars.

PRINCIPAL INDICATEUR ÉCONOMIQUE À L'AGENDA DU 20 NOVEMBRE:

Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi et à Wall Street les indices étaient volatils à mi-séance dans un mouvement de prudence sur les actifs risqués en raison d'une exacerbation des tensions géopolitiques.

À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 0,67%, à 7.229,64 points. Le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100 a abandonné 0,13% et le Dax allemand a cédé 0,67%.

L'indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,84%, le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) de 0,44% et le Stoxx 600 de 0,43%, ce dernier ayant touché en séance un creux depuis début août, à 495,55 points.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,32%, tandis que le Standard & Poor's 500 grignote 0,17% et le Nasdaq avance de 0,54%. Les trois grands indices américains avaient ouvert dans le rouge avant d'évoluer en séance dans une fourchette étroite à la hausse comme à la baisse.

L'indice des valeurs technologiques est soutenu notamment par Nvidia , qui monte de 2,75% à la veille de la publication de ses résultats trimestriels, et par les mégacapitalisations comme Amazon (+1,27%) et Tesla (+1,61%).

Le sentiment du marché reste cependant prudent, comme en témoigne l'indice CBOE de la volatilité aux Etats-Unis, monté brièvement à 17,93 points, son plus haut niveau depuis l'élection américaine du 5 novembre, avant de refluer légèrement, à 16,03.

Son équivalent européen (.V2TX) s'affiche à 19,41 points, en hausse de 9,1%.

Le président russe Vladimir Poutine a approuvé mardi une nouvelle doctrine nucléaire élargissant les possibilités pour la Russie de recourir à l'arme atomique, tandis que sur le terrain, Moscou a accusé Kyiv d'avoir attaqué durant la nuit la région russe de Briansk à l'aide de six missiles américains à longue portée de type ATACMS, selon plusieurs sources interrogées par Reuters.

Alors que ce mardi marque le 1000e jour depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Marc Ostwald, chef économiste chez ADM Investor Services, souligne que "la situation entre la Russie et l'Ukraine devient de plus en plus tendue". "En ce moment, il y a beaucoup d'inconnues", a-t-il ajouté.

L'incertitude se traduit sur les marchés obligataires par une ruée vers les obligations souveraines, considérées comme des actifs sûrs, ce qui fait baisser leur rendement.

VALEURS EN EUROPE

ADP a avancé de 2,96% après avoir fait état d'une hausse de 6,5% de son trafic total au cours du mois d'octobre. Stifel est en outre passé de "conserver" à "acheter" sur l'opérateur aéroportuaire français.

Thyssenkrupp a bondi de 11,65% après la publication de ses résultats du quatrième trimestre, un trader soulignant que le flux de trésorerie disponible a surpris positivement.

Nestlé a cédé 1,94% malgré l'annonce par le géant de l'agroalimentaire d'une réduction de ses coûts de 2,8 milliards de dollars d'ici 2027.

Sonova Holding a reculé de 5,21%, le fabricant suisse d'appareils auditifs ayant annoncé mardi un bénéfice semestriel inférieur aux attentes.

LES INDICATEURS DU JOUR

Seule statistique majeure du jour, l'inflation en zone euro a rebondi sur un an en octobre au rythme calculé en première estimation, avec une progression de 2% sur un an, après une hausse de 1,7% en septembre.

CHANGES

Les monnaies refuge comme le dollar américain, le franc suisse et le yen sont recherchées mardi avec l'actualisation de la doctrine nucléaire russe.

Le dollar s'échange à plus de 106 points face à un panier de devises de référence, proche d'un sommet d'un an, après avoir gagné de plus de 2% depuis le début du mois.

L'euro recule de 0,10%, à 1,0589 dollar, avec un plus bas en séance à 1,0525, tandis que la livre sterling cède également du terrain, en tombant en séance à 1,2614 dollar.

Plusieurs responsables de la Banque d'Angleterre (BoE) ont invité mardi à la prudence sur la trajectoire des taux directeurs en raison des incertitudes liées à l'impact du nouveau budget britannique sur l'inflation.

En zone euro, Fabio Panetta de la Banque centrale européenne (BCE) a, lui, plaidé pour une baisse des taux et à davantage d'indications sur les futures orientations de l'institution.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR), référence pour la zone euro, a cédé 3,3 points de base, à 2,339%, après une chute en séance de 10,3 points, à 2,269%, au plus bas depuis la mi-juin.

Les investisseurs sont partagés entre l'intensification des tensions entre la Russie et l'Occident et les implications du retour du président élu républicain Donald Trump à la Maison blanche pour l'économie mondiale, le commerce et l'inflation.

"Je pense que tout est une question d'inconnu. Nous avons eu la grande inconnue, à savoir comment les élections allaient se dérouler, maintenant c'est connu. Mais la prochaine série de questions concerne ce qui va se passer avec le Congrès et avec la Maison Blanche", résume George Young, gestionnaire de portefeuille chez Villere & Co.

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans abandonne environ trois points de base, à 4,3844%.

PÉTROLE

Le redémarrage de la production dans le gisement pétrolier norvégien Johan Sverdrup prend le pas momentanément sur les craintes géopolitiques.

Le Brent recule de 0,48% à 72,95 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,45% à 68,85 dollars.

"Je pense que le redémarrage partiel du gisement de Sverdrup est à l'origine de la baisse, ainsi qu'un dollar américain légèrement plus fort", explique Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.

A SUIVRE MERCREDI: