Marchés: le dollar reprend son souffle, les Bourses parient sur une relance accrue de Pékin face à Trump

Le dollar confortait ses gains jeudi en début d'échanges asiatiques après son envolée la veille, la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine augurant de politiques inflationnistes, tandis que la menace de tarifs douaniers punitifs avivaient les inquiétudes à travers l'Asie.

Vers 01H45 GMT, le billet vert cédait 0,06% face à la devise nippone, à 154,53 yens pour un dollar, mais s'appréciait de 0,1% face à la monnaie commune européenne, à 0,9329 euro pour un dollar.

Le dollar maintenait en grande partie ses gains, après avoir connu une folle ascension mercredi à mesure que se précisait la perspective d'un retour de l'ex-président républicain à la Maison Blanche.

Avec un Congrès dans l'escarcelle républicaine, Donald Trump pourrait appliquer ses promesses de campagne, jugées inflationnistes: réductions massives d'impôts, relèvement des tarifs douaniers, durcissement drastique sur l'immigration...

"Ce second mandat va gonfler l'inflation, obligeant la Réserve fédérale à ajuster sa politique monétaire" en maintenant plus longtemps ses taux directeurs à un niveau élevé, explique Daniela Sabin Hathorn, du courtier Capital.com.

"Il signifierait aussi une politique budgétaire de soutien et expansionniste", de quoi doper l'économie et réjouir Wall Street, mais avec un dérapage des dépenses budgétaires propre à gonfler l'endettement et donc les rendements obligataires américains. Des taux élevés encouragent à investir en dollars.

Pour les banques centrales en Asie, "c'est une alerte de crise", car la flambée du billet vert alourdira significativement les dettes libellées en dollar, ajoute Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

De son côté, la Banque du Japon, qui avait prudemment commencé à relever ses taux historiquement bas, "observe probablement avec inquiétude la dépréciation rapide du yen, même si une intervention directe semble peu probable" dans l'immédiat, estime-t-il.

Le bitcoin se maintenait mercredi au-dessus de 75.000 dollars après son record historique de la veille (76.475 dollars), conforté par la perspective d'assouplissements réglementaires promis par Donald Trump.

A Tokyo vers 01H45 GMT, l'indice vedette Nikkei reculait de 0,29% à 39.366,62 points, tandis que l'indice élargi Topix s'affichait en progression de 0,90% à 2.740,38 points.

Les titres des banques, susceptibles de voir leurs revenus gonfler avec des rendements américains plus élevés, bondissaient, à l'image de Mizuho (+1,22%), MUFG (+3,24%) ou SMFG (+3,69%). Le plongeon du yen face au dollar contribuait à doper les exportateurs comme Toyota (+3,39%) ou Nikon (+1,01%).

Mais les valeurs technologiques, dont le fabricant de puces Tokyo Electron (-2,88%), faisaient grise mine, plombées par les perspectives d'une politique américaine plus protectionniste.

"L'affaiblissement du yen devrait soutenir la Bourse", en rendant plus attractif l'achat d'actions japonaise, "mais la prudence restera de mise face aux (probables) relèvements des droits de douane américaines", avertit le courtier Tokai Tokyo Securities.

Les cours du pétrole se ressaisissaient après un vif décrochage mercredi, sur fond de flambée du dollar et de perspectives de renforcement de l'offre américaine d'or noir.

Vers 01H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord grimpait de 0,52% à 75,31 dollars, et celui de West Texas Intermediate (WTI) de 0,40%, à 72,07 dollars.

Comme le pétrole s'échange en dollar, une appréciation du billet vert renchérit la facture pétrolière et tend à limiter les achats. Par ailleurs, l'ex-président a promis durant sa campagne de "forer à tout va" --ce qui devrait gonfler la production d'énergies fossiles et faire pression sur les prix.

Les marchés chinois devraient rester dominés par la nervosité jeudi, face à l'intensification des tensions commerciales attendues sous une nouvelle présidence Trump.

Vers 01H45 GMT, peu après l'ouverture, l'indice composite de Shanghai reculait de 0,05% à 3.383,08 points, celui de Shenzhen de 0,10% à 2.047,45 points A Hong Kong, l'indice Hang Seng cédait 0,44% à 20.447,07 points.

"La victoire de Trump est source d'incertitude" et "le risque de droits de douane américains relevés à 60% contre la Chine" comme l'a promis l'ex-président, "pèsera sur le yuan et les Bourses chinoises", souligne Lloyd Chan, de MUFG.

En réalité, "les tarifs sur les exportations chinoises pourraient plutôt être de l'ordre de 20 ou 30%", tempère Daniel Murray, de EFG Asset Management.

Selon lui, Pékin --qui doit dévoiler le détail de ses plans de relance en fin de semaine-- pourrait s'adapter à la nouvelle donne en renforçant ses dépenses de soutien à l'économie.

Face à des droits de douane prohibitifs, "la Chine pourra soit dévaluer le yuan pour protéger ses exportations, soit déclencher une relance budgétaire massive pour stimuler la demande intérieure", ajoute Stephen Innes.

Le dollar s'est envolé mercredi tandis que le bitcoin se hissait à un record historique, dopés par l'éventualité d'une élection de Donald Trump aux Etats-Unis, la chute du yen contribuant également à revigorer la Bourse de Tokyo.

Vers 06H30 GMT, le billet vert grimpait de 1,54% face à la devise nippone, à 153,95 yens pour un dollar et s'appréciait de 1,9% face à la monnaie commune européenne, à 0,9324 euro pour un dollar.

Alors qu'une attente fébrile débute aux Etats-Unis concernant l'issue d'un scrutin très serré, le marché des changes a vigoureusement réagi aux annonces des premiers Etats remportés par l'ex-président républicain Donald Trump.

Economistes et investisseurs s'attendent à ce qu'en cas de succès, celui-ci mette en place de nouvelles barrières douanières, allège les impôts et dérégule l'économie - de quoi provoquer un creusement du déficit public, puis une remontée des taux obligataires et en conséquence une remontée du dollar.

"Les marchés commencent à parier sur le retour de Trump. Il l'a emporté avec une marge plus conséquente que prévu en Floride, un Etat très peuplé, ce qui renforce les attentes de scores républicains meilleurs qu'anticipé ailleurs" dans le pays, a souligné Yugo Tsuboi, stratégiste chez Daiwa Securities, cité en cours d'échanges asiatiques par l'agence Bloomberg.

Après la Floride, le dollar a conforté ses gains après l'annonce d'une victoire du candidat républicain dans les Etats-clé de Géorgie et de Caroline du Nord, très disputés et convoités par sa rivale démocrate Kamala Harris.

Les marchés "s'ajusteront mercredi au fur et à mesure des nouvelles informations", insistent les analystes de MUFG. Ils estiment que "le dollar pourrait se renforcer d'environ 7 à 8% par rapport au scénario de base en cas de victoire de Kamala Harris".

Le bitcoin a dépassé pour la toute première fois la barre des 75.000 dollars, dopé par la perspective d'un assouplissement réglementaire en cas de victoire de Donald Trump.

Après avoir dépassé son dernier sommet absolu remontant à mars dernier (73.797,98 dollars), la première devise numérique par la capitalisation s'est élevée à 75.371 dollars vers 06H22 GMT, soit une hausse d'environ 10%.

L'ex-président s'est engagé durant la campagne à faire des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies" avec un cadre réglementaire extrêmement assoupli - à rebours du gouvernement Biden, considéré comme partisan d'une régulation stricte du secteur.

Le "retour au pouvoir (de Trump) mettrait probablement l'accent sur la déréglementation, les incitations fiscales et les politiques économiques favorables aux investissements alternatifs, tels que le bitcoin", a estimé avant l'élection Nigel Green, analyste chez deVere.

A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en hausse de 2,61% à 39.480,67 points, et l'indice élargi Topix a fini sur un bond de 1,94% à 2.715,92 points.

Soutenu dès l'ouverture par la révision à la hausse des prévisions d'un nombre important d'entreprises japonaises à l'occasion de leurs publications trimestrielles, le marché tokyoïte a accéléré son ascension jusqu'à gagner brièvement plus de 3%.

Les indices se sont emballés sur fond de forte dépréciation du yen face au dollar, ce qui rend plus attractif l'achat d'actions japonaises - et abaisse le coût des importations des firmes nippones.

"Comme la domination de Trump est largement attendue, les taux (obligataires) américains et les contrats à terme sur les marchés d'actions américains ont grimpé", de quoi conforter à la Bourse de Tokyo les titres des banques, des groupes tech et de défense, notait le courtier IwaiCosmo.

Ainsi, la perspective de rendements obligataires plus élevés aux Etats-Unis a fait bondir les titres des banques japonaises, qui pourraient bénéficier de revenus accrus: Mizuho (+6,37%), MUFG (+5,69%) et SMFG (+6,92%) ont flambé de concert.

Dans le secteur de la défense, le champion japonais des jets IHI s'est envolé de presque 20%.

A l'inverse, les marchés chinois étaient divisés et dominés par la prudence: vers 06H30 GMT, l'indice composite de Shanghai gagnait 0,44% à 3.401,85 points, celui de Shenzhen 0,87% à 2.065,57 points.

L'indice Hang Seng à Hong Kong plongeait a contrario de 2,40% à 20.502,24 points.

Les investisseurs restaient partagés entre le soutien attendu des plans de relance économique en Chine, dont le détail devrait être dévoilé en fin de semaine, et la perspective d'une possible élection de Donald Trump qui assombrit l'horizon pour le géant asiatique.

"Pour l'Asie, une victoire de Trump changerait la donne, avec une vague de droits de douane agressifs (...) La Chine, très vulnérable, pourrait avoir besoin d'une dévaluation rapide du yuan pour absorber le choc", estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Les Bouses asiatiques ont grimpé prudemment mardi dans l'attente des résultats de l'élection présidentielle américaine, Tokyo rebondissant grâce à des achats à bon compte après sa chute de la semaine dernière, tandis que les places chinoises profitent d'un indicateur encourageant sur l'activité des services.

A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé sur un rebond de 1,11%, à 38.474,90 points, et l'indice élargi Topix a terminé en hausse de 0,76%, à 2.664,26 points.

Pour la première fois depuis 70 ans, l'opérateur de la Bourse tokyoïte a modifié les horaires des échanges. A partir de mardi, la séance clôture à 15H30 heure locale (06H30 GMT), soit une demi-heure plus tard qu'auparavant, afin d'attirer davantage d'investisseurs étrangers.

A l'issue d'un week-end prolongé pour cause de lundi férié, les investisseurs se sont précipités pour acheter des titres qui avaient vu leur cours dégringoler en fin de semaine dernière, après un coup de froid à Wall Street, notamment dans le secteur technologique, ont expliqué les analystes du courtier Iwai Cosmo.

Ainsi, le fabricant de puces Tokyo Electron a fortement remonté (+1,97%), après avoir lâché presque 4% vendredi.

Le géant du divertissement Sanrio s'est envolé de 12,82% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel record, au moment où il célèbre le 50e anniversaire du populaire personnage Hello Kitty, dont il possède les droits.

Pour autant, "l'humeur du marché est à l'attentisme avant l'issue des résultats de l'élection présidentielle américaine", qui s'ouvre plus tard mardi, ont relevé les experts d'Iwai Cosmo.

En cas de suspense, "les opérateurs devraient être confrontés à un sentiment de paralysie croissant: le marché a déjà connu des échanges anticipant la victoire de Donald Trump, et si (sa rivale démocrate) Kamala Harris devait gagner, il pourrait être perturbé", abondent les experts de Tokai Tokyo.

La prudence l'emporte sur le marché des changes, des opérateurs ajustant leurs positions face à de meilleurs sondages pour la candidate démocrate Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche, après s'être longtemps positionnés en anticipant une victoire de son adversaire républicain Donald Trump, susceptible de gonfler l'endettement des Etats-Unis et donc les rendements obligataires du pays.

Vers 06H45 GMT, la monnaie japonaise se renforçait face au dollar, à 152,34 yens pour un dollar.

De leur côté, les cours du pétrole reprennent leur souffle, se stabilisant après avoir bondi la veille dans un marché dopé par un dollar affaibli, les menaces proférées par les autorités iraniennes contre Israël et surtout par un report de l'augmentation de la production de l'alliance Opep+, de nature à limiter l'offre d'or noir disponible.

Vers 06H45, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,12%, à 74,98 dollars. Celui de West Texas Intermediate cédait 0,11% à 71,39 dollars.

Vers 07H00 GMT, l'indice composite de Shanghai bondissait de 2,27% à 3.385,28 points, celui de Shenzhen s'envolait de 3,18% à 2.047,27 points. A Hong Kong, l'indice Hang Seng prenait 1,85% à 20.948,54 points.

Le marché saluait un indice encourageant pour l'économie chinoise publié mardi, selon lequel l'activité dans les services en Chine a accéléré en octobre grâce à une offre et une demande renforcées de concert. Crucial pour le géant asiatique, ce secteur, où les embauches ont par conséquent augmenté, comprend notamment le tourisme.

De quoi soulager quelque peu les investisseurs, avant une session parlementaire qui entérinera le détail des plans de relance économique annoncés par Pékin, toujours suspendus à l'issue de l'élection américaine.

"Les deux candidats affichent des positions radicalement différentes en termes de politique économique et commerciale: le plus grand choc pour les économies asiatiques viendra d'une victoire de Trump, et de son projet de relever drastiquement les barrières douanières", ont noté les analystes de la banque MUFG.

Or, la Chine, où les perspectives demeurent moroses sur fond de crise persistante de l'immobilier, "affronterait ces nouveaux droits de douane en position de faiblesse", soulignent-ils.

Les Bouses asiatiques s'affichent en hausse prudente mardi, dans des marchés volatils et attentistes, les yeux rivés sur les Etats-Unis à quelques heures d'une élection présidentielle dont l'issue pourrait bouleverser les économies de la région.

A Tokyo, vers 01H45 GMT, l'indice vedette Nikkei progressait de 1,19% à 38.505,63 points, et l'indice élargi Topix de 0,80% à 2.665,20 points, à l'issue d'un week-end prolongé pour cause de lundi férié.

Pour la première fois depuis 70 ans, l'opérateur de la Bourse tokyoïte a modifié les horaires des échanges: à partir de mardi, la séance clôturera à 15H30 heure locale (06H30 GMT), soit une demi-heure plus tard qu'auparavant, afin d'attirer davantage d'investisseurs étrangers.

"Cette extension de la durée des échanges devrait entraîner une augmentation des volumes (d'actions) négociés", observent les analystes de Tokai Tokyo Securities.

Dans l'immédiat, la place japonaise évolue en hausse prudence à quelques heures du scrutin américain et à l'orée d'une semaine riche en publications de résultats d'entreprises.

"Les opérateurs devraient être confrontés à un sentiment de paralysie croissant: le marché a déjà connu des échanges anticipant la victoire de Donald Trump, et si (sa rivale démocrate) Kamala Harris devait gagner, il pourrait être perturbé", avertissent les experts de Tokai Tokyo.

La composition du Congrès américain --susceptible d'encadrer ou de tempérer les choix politiques du futur occupant de la Maison Blanche-- sera également scruté, ajoutent-ils.

Les compagnies aériennes ANA (-1,37%) et JAL (-1,35%) trébuchaient de concert, après avoir affiché un bénéfice trimestriel en net repli, plombées par une facture de carburant renchérie et les conséquences des déboires de l'avionneur Boeing.

La prudence l'emporte sur le marché des changes, des opérateurs ajustant leurs positions face aux meilleurs sondages pour Kamala Harris, après s'être longtemps positionnés en anticipant une victoire de l'ex-président Donald Trump --susceptible de gonfler l'endettement des Etats-Unis et donc les rendements obligataires du pays.

Vers 01H45 GMT, le billet vert fléchissait, un dollar s'échangeant à 152,35 yens et à 0,9193 euro.

De son côté, les cours du pétrole reprennent leur souffle, se stabilisant après avoir bondi la veille dans un marché dopé par un dollar affaibli, les menaces proférées par les autorités iraniennes contre Israël -et surtout par un report de l'augmentation de la production de l'alliance Opep+, de nature à limiter l'offre d'or noir disponible.

Vers 01H45, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,11%, à 75 dollars, celui de West Texas Intermediate 0,13% à 71,38 dollars.

Les marchés chinois gagnent un peu du terrain sur fond d'échanges très volatils, attentistes avant une session parlementaire qui entérinera le détail des plans de relance économique annoncés par Pékin --mais surtout suspendus à l'élection américaine.

Vers 01H45 GMT, l'indice composite de Shanghai gagnait 0,34% à 3.321,34 points, celui de Shenzhen 0,82% à 2.000,11 points. A Hong Kong, l'indice Hang Seng progressait de 0,27% à 20.622,45 points.

"Les deux candidats (présidentiels américains) affichent des positions radicalement différentes en termes de politique économique et commerciale: le plus grand choc pour les économies asiatiques viendra d'une victoire de Trump, et de son projet de relever drastiquement les barrières douanières", notent les analystes de la banque MUFG.

Or, la Chine, où la conjoncture reste morose sur fond de crise persistante de l'immobilier, "affronterait ces nouveaux droits de douane en position de faiblesse", soulignent-ils.

La Bourse de Tokyo a progressé mardi, dans un marché prudent face à l'incertitude politique post-électorale au Japon mais tablant sur des dépenses publiques accrues, tandis que les cours du pétrole se stabilisaient après leur plongeon de lundi.

A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en hausse de 0,77% à 38.903,68 points, et l'indice élargi Topix a gagné 0,91% à 2.682,02 points.

Le marché a été soutenu par la bonne performance de Wall Street la veille, sur fond de plongeon des cours du pétrole. Les titres des banques ont profité du renforcement des taux obligataires américains, à l'image de Mizuho (+2,79%) ou MUFG (+3%).

Le fabricant de peintures industrielles Nippon Paint s'est envolé de 14,28% après avoir annoncé son acquisition du chimiste AOC pour 2,3 milliards de dollars.

Les échanges sont cependant restés volatils, alors que la coalition au pouvoir au Japon a perdu sa majorité parlementaire lors d'élections anticipées dimanche.

Le Parti libéral-démocrate (droite conservatrice), qui avait promis des mesures de soutien aux ménages, "devrait chercher, pour gouverner, à coopérer" avec des formations d'opposition favorables à des dépenses publiques accrues: de quoi aboutir à un budget en expansion à même de réjouir la Bourse, soulignent les experts du courtier Tokai Tokyo.

"Mais comme le Parlement doit se réunir dans les 30 jours pour élire le Premier ministre, la volatilité perdurera" jusque là, préviennent-ils.

Les investisseurs guetteront par ailleurs jeudi une décision de la Banque du Japon: compte tenu de l'incertitude politique, le marché s'attend à ce qu'elle maintienne son statu quo monétaire après avoir déjà relevé ses taux deux fois cette année.

Ce qui pourrait contribuer à affaiblir encore la monnaie nippone face à un dollar revigoré. Elle se reprenait quelques couleurs mardi après avoir décroché de plus de 1% la veille: vers 06H15 GMT, elle s'échangeait à 153,04 yens pour un dollar.

Vers 06H15 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, cédait 0,06%, à 71,37 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) abandonnait 0,05%, à 67,34 dollars.

Les cours ont tenté de rebondir en début d'échanges asiatiques: ils avaient dévissé de 6% lundi dans un marché soulagé par la relative retenue de l'attaque israélienne contre l'Iran - qui a épargné les sites énergétiques.

Mais le sursaut mardi a été de courte durée et les prix ont rapidement effacé leurs maigres gains:l'attention du marché reste concentrée sur les perspectives maussades de la demande mondiale - notamment sur fond de conjoncture chinoise morose - face au gonflement d'une offre surabondante.

Le climat reste prudent sur les Bourses de Chine continentale, avant la publication cette semaine de résultats d'entreprises et d'indicateurs manufacturiers, sur fond d'attentes de potentielles injections de liquidités par la banque centrale.

Vers 06H15 GMT, l'indice composite de Shanghai perdait 1,05% à 3.287,24 points, celui de Shenzhen 1,38% à 1.974,84 points.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng gagnait du terrain (+0,50% à 20.702,82 points), notamment tiré par le géant bancaire HSBC (+3,40%) qui a dévoilé des résultats trimestriels encourageants et annoncé de nouveaux rachats d'actions massifs.

A l'inverse, les géants pétroliers plongeaient: Sinopec (-2,88) et PetroChina (-3,03%).

La Bourse de Tokyo s'affiche en petite hausse mardi, dans un marché prudent face à l'incertitude politique post-électorale au Japon, tandis que les cours du pétrole tentent de se ressaisir après leur plongeon de lundi.

A Tokyo vers 02H30 GMT, l'indice vedette Nikkei gagnait 0,55% à 38.816,32 points, et l'indice élargi Topix 0,81% à 2.679,32 points.

Le marché est soutenu par les gains engrangés à Wall Street la veille, sur fond de plongeon des cours du pétrole. Et les titres du secteur bancaire profitent du renforcement des taux obligataires américains, à l'image de Mizuho (+3,05%) ou MUFG (+3,33%).

Le fabricant de peintures industrielles Nippon Paint s'est envolé de 24% en début d'échanges après avoir annoncé son projet d'acquérir le chimiste AOC pour 2,3 milliards de dollars.

Les échanges restent cependant volatils, alors que la coalition au pouvoir a perdu sa majorité parlementaire lors d'élections anticipées dimanche - de quoi rendre incertaine ses promesses de relance économique.

Désormais minoritaire, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) "devrait chercher, pour gouverner, à coopérer" avec des formations d'opposition favorables à des dépenses publiques accrues, "mais comme le Parlement doit se réunir dans les 30 jours pour élire le Premier ministre, l'incertitude perdurera", soulignent les experts du courtier Tokai Tokyo.

Les investisseurs guetteront par ailleurs jeudi une décision de la Banque du Japon, qui devrait maintenir selon les analystes son statu quo monétaire après avoir déjà relevé ses taux par deux fois cette année.

Ce qui pourrait contribuer à affaiblir encore la monnaie nippone face à un dollar revigoré. Elle se reprend quelque peu mardi après avoir décroché de plus de 1% la veille: vers 02H30 GMT, elle s'échangeait à 152,93 yens pour un dollar.

Vers 02H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, progressait de 0,41%, à 71,71 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) prenait 0,50%, à 67,71 dollars.

Les cours regagnent un peu de terrain dans les échanges asiatiques après avoir dévissé de 6% lundi, dans un marché soulagé par la relative retenue de l'attaque israélienne contre l'Iran - qui a épargné les sites énergétiques.

Ce qui a ramené l'attention sur les perspectives maussades de la demande mondiale - notamment sur fond de conjoncture chinoise morose - face au gonflement d'une offre surabondante.

Le climat reste prudent sur les Bourses de Chine continentale, avant la publication cette semaine de résultats d'entreprises et d'indicateurs manufacturiers, sur fond d'attentes de potentielles injections de liquidités par la banque centrale.

Vers 02H30 GMT, l'indice composite de Shanghai grignotait 0,02% à 3.322,80 points, celui de Shenzhen 0,08% à 2.004,11 points.

A l'inverse, l'indice Hang Seng à Hong Kong gagnait du terrain (+1,26% à 20.858,56 points), avant la publication des résultats trimestriels du géant bancaire HSBC.