Parnassus Investments lance ses premiers ETF durables

Principales valeurs à suivre jeudi à Wall Street, où les contrats à terme sur les principaux indices suggèrent une ouverture en baisse de 0,16% pour le Dow Jones , de 0,15% pour le Standard & Poor's-500 et de 0,24% pour le Nasdaq.

* ADOBE - L'éditeur de Photoshop a anticipé mercredi un chiffre d'affaires pour l'exercice 2025 inférieur aux estimations, suggérant que les investissements de la société pour intégrer l'IA dans ses applications logicielles prenaient plus de temps que prévu à porter leurs fruits. L'action recule de 10% en avant-Bourse.

* MICROSOFT prévoit d'enregistrer une charge de dépréciation d'environ 800 millions de dollars au deuxième trimestre de l'exercice 2025 en raison de l'abandon par General Motors de l'activité de conduite autonome Cruise, a déclaré le géant de la technologie dans un document déposé mercredi.

* BLACKSTONE a déclaré jeudi qu'il allait acquérir un immeuble de bureaux haut de gamme dans le centre de Tokyo pour 2,6 milliards de dollars, une opération qu'il considère comme le plus gros investissement immobilier réalisé par un investisseur étranger au Japon.

* META , ALPHABET - Le gouvernement australien a annoncé jeudi qu'il prévoyait de nouvelles règles qui imposeraient aux grandes entreprises technologiques de débourser des millions de dollars si elles ne rémunèrent pas les médias australiennes pour les informations hébergées sur leurs plates-formes.

* NVIDIA a embauché environ 200 personnes en Chine cette année pour renforcer ses capacités de recherche et se concentrer sur les nouvelles technologies de conduite autonome, a rapporté Bloomberg mercredi.

* EXXON MOBIL - Une cour d'appel fédérale a rejeté mercredi la demande du groupe d'annuler une amende de 14,25 millions de dollars imposée par un juge dans le cadre d'un procès concernant la pollution de l'air dans sa raffinerie de pétrole brut de Baytown, au Texas.

Le London Stock Exchange Group a vendu sa participation de 4,92% dans le fournisseur de services financiers basé en Belgique Euroclear pour 455 millions d'euros (479 millions de dollars) alors qu'il se concentre sur l'innovation de produits attendue en 2025 en se retirant des actifs non essentiels.

LSEG a vendu la participation à TCorp, le partenaire des services financiers du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré (link) dans un communiqué, mettant fin à sa participation minoritaire de cinq ans après avoir acheté (link) la participation pour 278,5 millions d'euros en 2019.

LSEG n'a pas commenté jeudi les raisons qui l'ont poussé à se défaire de cette position.

Le directeur général de LSEG, David Schwimmer, avait toutefois déclaré aux analystes en octobre que la participation inférieure à cinq pour cent dans Euroclear n'offrait à sa société "aucune sorte de contrôle, aucune position stratégique", contrairement à l'actif post-marché clé de la société, LCH, dans lequel il détient une participation majoritaire.

Les actions de LSEG sont restées globalement inchangées dans le sillage de la nouvelle jeudi, mais ont augmenté de 22 % jusqu'à présent en 2024, prolongeant le rallye de près de 30 % de l'année dernière. Le FTSE 100 a progressé d'environ 7,5 % en 2024.

Schwimmer et son équipe de direction ont mené une transformation pluriannuelle de l'ancien opérateur boursier en un géant mondial des données et de l'infrastructure de marché depuis son acquisition de Refinitiv en 2021 pour 27 milliards de dollars, et ont uni leurs forces avec Microsoft pour accélérer sa stratégie.

LSEG a déclaré en août (link) que le partenariat était "proche de la commercialisation" et que le premier produit devrait être plus largement disponible d'ici la fin de l'année.

"Le partenariat de 10 ans avec Microsoft pour les données et l'analyse de nouvelle génération et l'infrastructure en nuage doit générer de la croissance dans les années à venir pour justifier la valorisation actuelle, selon nous", a déclaré Johannes Thorman, analyste chez HSBC, dans une note adressée aux clients le 3 décembre.

"Bien que nous pensions que l'action est chère, nous maintenons notre position en raison de la forte dynamique et des catalyseurs potentiels", a ajouté la note.

Thomson Reuters, la société mère de Reuters, détient une participation minoritaire dans LSEG, qui est le principal client du service d'information de Reuters.

ALIGNÉ

Valerie Urbain, directeur général d'Euroclear, a déclaré que l'horizon d'investissement à long terme de TCorp et l'accent mis sur la région Asie-Pacifique correspondaient bien à la stratégie d'Euroclear, qui consiste à "fournir des marchés plus liquides et plus stables pour l'Europe et au-delà".

Euroclear offre à quelque 2 400 institutions financières une gamme de services de règlement et de conservation nationaux et transfrontaliers pour les obligations, les actions et les produits dérivés.

Le groupe détient environ 40 000 milliards d'euros d'actifs en dépôt et a permis 299 millions de transactions nettes en 2023, pour une valeur d'environ 1 000 milliards d'euros, selon les données fournies parl'entreprise.

"Il s'agit d'une nouvelle étape importante dans notre transition d'un modèle détenu par les utilisateurs vers un modèle plus orienté vers la centricité client et la création de valeur actionnariale à long terme", a déclaré Francesco Vanni d'Archirafi, président d'Euroclear, dans un communiqué.

(1 $ = 0,9501 euro)

Nvidia a recruté environ 200 personnes en Chine cette année pour renforcer ses capacités de recherche et se concentrer sur les nouvelles technologies de conduite autonome, a rapporté Bloomberg News mercredi.

Au cours des deux dernières années, l'entreprise s'est développée dans le pays et compte aujourd'hui près de 600 personnes à Pékin, et elle a récemment ouvert un nouveau bureau dans le centre technologique de Zhongguancun, a indiqué le rapport, citant des personnes familières avec le sujet.

Le fabricant de puces pour l'intelligence artificielle employait environ 29 600 personnes dans 36 pays à la fin de l'année fiscale 2024, selon un document publié par Nvidia en février.

Nvidia a refusé de commenter le rapport de Bloomberg.

La société fait l'objet d'une enquête (link) en Chine pour des violations présumées de la loi anti-monopole du pays, une enquête largement considérée comme une mesure de rétorsion contre les dernières restrictions imposées par Washington au secteur des puces chinoises.

La Chine a représenté environ 17 % du chiffre d'affaires de Nvidia au cours de l'année qui s'est achevée fin janvier, contre 26 % deux ans plus tôt.

Longtemps dépendant des énergies fossiles puis champion de l'éolien en mer, le groupe danois Ørsted peine à restaurer sa crédibilité après une année qui l'a vu renoncer à plusieurs gros projets.

L'annulation d'un immense projet de ferme éolienne offshore aux Etats-Unis fin 2023 assorti de dépréciations de 3,8 milliards d'euros a mis au jour les difficultés du groupe danois dans sa mue.

"Il y a quelques années, ils avaient l'ambition d'être un acteur vert majeur, mais aujourd'hui on ne les entend plus dire qu'ils veulent changer le monde", résume auprès de l'AFP Jakob Martini, du quotidien Finans, qui suit l'entreprise depuis plusieurs années. Ørsted a ainsi renoncé à un projet de carburant vert.

"Ils veulent simplement revenir à leur activité principale, l'éolien en mer, et gagner de l'argent grâce à ça", ajoute-t-il.

Ruptures dans les chaînes d'approvisionnement, hausse des prix des matières premières et des taux d'intérêt, baisse de ceux de l'électricité, incertitudes politiques: rien ne semble épargner Ørsted, qui a prié ses actionnaires de se serrer la ceinture en suspendant les dividendes jusqu'à l'exercice 2026.

Longtemps pourtant, tout a souri au Danois, passé en moins de dix ans -de 2010 à 2019- d'une production tirée essentiellement des énergies fossiles à 86% d'énergies renouvelables.

"Ils ont gagné des projets qui étaient très créateurs de valeur. Avec le Covid, l'accélération de la transition énergétique, les taux d'intérêt à 0 et l'élection de Biden, ils ont bénéficié d'une bulle" favorable, explique Tancrède Fulop, analyste chez Morningstar.

Mais "aux Etats-Unis, qui est un nouveau marché avec donc plus de risque, ils ont peut-être eu les yeux plus gros que le ventre", estime-t-il.

En outre, "ils ont, dans une certaine mesure, manqué de prévoyance en faisant des offres (...) sans se couvrir contre les taux d'intérêt élevés, ce qui les a placés dans une situation très risquée", enchérit M. Martini.

Outre-Atlantique, Ørsted, premier groupe à avoir investi massivement dans l'éolien en mer, avait en effet remporté des projets à prix fixes dans un environnement de taux bas qui sont devenus non-rentables sous l'effet combiné de la hausse des coûts de construction et des taux d'intérêt.

La situation s'est complexifiée avec l'accumulation de retards et "il a fallu réduire la voilure", note M. Fulop.

En renonçant aux projets Ocean Wind 1 et 2, deux fermes éoliennes qui devaient être installées au large du New Jersey (nord-est), le groupe a été aussi contraint de rembourser ses fournisseurs.

"Cela a été des coups d'annulation colossaux. Cela les a complétement plombés", constate M. Fulop.

Désormais, l'heure est à la prudence, confortée par le prochain retour au pouvoir de Donald Trump, pourfendeur des énergies renouvelables.

"Ce que Trump déteste le plus, c'est l'éolien en mer mais les deux projets dans lesquels Orsted est impliqué, Revolution Wind et Sunrise Wind, ont eu leur autorisation fédérale, donc Trump ne peut pas les bloquer", note M. Fulop.

Au lendemain de sa réélection, le titre Ørsted, qui a perdu 70% de sa valeur depuis fin 2021, a chuté de près de 12,8%.

"Il y a beaucoup d'inquiétudes liées à cette élection alors qu'Ørsted ne s'est toujours pas remis des blessures de 2023. Ca ira mieux quand Trump sera aux commandes, on saura ce qu'il veut faire", estime Jacob Petersen, un analyste de Sydbank.

Lueur d'espoir dans ce tableau, selon les experts, l'entrée au capital du groupe norvégien Equinor, désormais son deuxième actionnaire avec 10% du capital, après l'Etat danois.

"C'est une bénédiction, un signe de confiance", considère M. Petersen.

"Ils ont acheté avant les élections américaines, ils pensent que ce n'est pas un sujet donc c'est plutôt positif", abonde M. Fulop.

En outre, Ørsted renfloue progressivement ses caisses. Il vient de vendre à Cathay la moitié du parc éolien offshore Changhua 4 pour quelque 1,5 milliard d'euros.

D'autant que malgré les difficultés actuelles, l'éolien devrait avoir de beaux jours devant lui. Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AEI), l'expansion du secteur devrait être doubler entre 2024 et 2030 par rapport aux six années précédentes.

"Les technologies propres ont continué à se développer pendant la dernière présidence Trump, et nous sommes convaincus qu'elles continueront à se développer (...) parce qu'elles sont moins chères, locales et qu'elles favorisent la sécurité énergétique", estime Kingsmill Bond, spécialiste énergie du Rocky Mountain Institute.

La Malaisie a lancé jeudi un bureau national de l'intelligence artificielle visant à élaborer des politiques et à traiter les questions réglementaires, alors qu'elle cherche à s'établir comme un centre régional pour le développement de l'IA.

L'année dernière, le pays d'Asie du Sud-Est a obtenu des milliards de dollars d'investissements (link) de la part d'entreprises technologiques mondiales cherchant à construire des infrastructures essentielles pour répondre à la demande croissante de leurs services de cloud et d'IA.

"Il s'agit d'un autre moment historique dans notre parcours de transformation numérique", a déclaré le Premier ministre Anwar Ibrahim lors du lancement du nouveau bureau.

Le bureau devrait servir d' agence centralisée pour l'IA, assurant la planification stratégique, la recherche et le développement ainsi que la surveillance réglementaire, entre autres, selon les détails publiés sur son site web.

Au cours de sa première année d'existence, il s'efforcera d'atteindre sept objectifs, dont l'élaboration d'un code de déontologie, d'un cadre réglementaire pour l'IA et d'un plan d'action quinquennal pour les technologies de l'IA jusqu'en 2030.

Le gouvernement a également annoncé jeudi des partenariats stratégiques avec six entreprises, dont Amazon , Google et Microsoft , qui ont toutes annoncé des centres de données (link), des projets de cloud et d'IA (link) en Malaisie au cours de l'année écoulée.

Les entreprises numériques ont contribué à propulser l'économie de la Malaisie en 2024, avec 71,1 milliards de ringgit (16,06 milliards de dollars) d'investissements approuvés dans le sous-secteur de l'information et des communications, a déclaré cette semaine son autorité d'investissement.

(1 $ = 4,4270 ringgit)

La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mercredi, la légère contre-performance du Dow Jones n'ayant toutefois pas occulté le passage par le Nasdaq de la barre des 20.000 points, en séance et en clôture, une première.

Le S&P 500 a lui aussi terminé en hausse, poussé par des anticipations de plus en plus fortes d'une baisse du taux directeur de la Réserve fédérale dès la semaine prochaine.

Ces anticipations ont été ce mercredi confortées par la publication des chiffres mensuels de l'inflation qui ont montré une légère réaccélération en novembre.

L'indice Dow Jones a cédé 0,22%, ou 99,27 points, à 44.148,56 points.

Le Standard & Poor's 500 , plus large, a pris 49,28 points, soit 0,82% à 6.084,19 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 347,65 points, soit 1,77% à 20.034,894 points.

Aux valeurs, les technos, dont Nvidia , Alphabet ou encore Amazon ont été portées par la tendance et Tesla a fini sur un record, dans le sillage des gains déjà enregistrés par son titre depuis l'élection de Donald Trump.