STMicroelectronics : cinquième séance de baisse

Les Bourses européennes ont terminé en baisse mercredi et la tendance était également négative à Wall Street à mi-séance, les investisseurs se montrant nerveux avant la publication des résultats trimestriels de Nvidia et après les prévisions financières jugées décevantes de Target pour les fêtes de fin d'année, tandis que les tensions géopolitiques ne retombent pas.

À Paris, le CAC 40 , qui avait ouvert dans le vert, est reparti à la baisse, clôturant en repli de 0,43% à 7.198,45 points. Le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100 a abandonné 0,17% et le Dax allemand a cédé 0,31%.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,45%. Le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) a grignoté 0,01%. Le Stoxx 600 a abandonné 0,02%, enregistrant une quatrième séance consécutive dans le rouge.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,03%, le Standard & Poor's 500 de 0,32% et le Nasdaq de 0,40%.

La nervosité, alimentée mardi par la crainte d'une aggravation des tensions entre la Russie et l'Ukraine, a fini par l'emporter mercredi à la clôture des Bourses européennes après une tentative de rebond pendant une grande partie des échanges.

L'indice VIX aux Etats-Unis, qui a touché mardi en séance un plus haut depuis l'élection américaine du 5 novembre avant de refluer, est reparti à la hausse mercredi, bondissant de plus de 11%, à 18,2 points, tandis que son équivalent européen (.V2TX) s'affichait proche de la barre des 20 points.

L'ambassade américaine à Kyiv a fermé mercredi ses portes en prévision de possibles attaques russes, tandis que des sirènes d'alerte ont retenti dans la capitale ukrainienne et d'autres régions du pays.

Outre les craintes géopolitiques, Nvidia , en repli de 1,22% avant la publication dans la soirée de ses résultats, pèse sur le sentiment des investisseurs.

Les marchés d'options montrent que l'action Nvidia pourrait fluctuer de près de 300 milliards de dollars à la hausse ou la baisse après la publication de ses comptes financiers, soit une variation de 8,5% dans les deux sens, ce qui incite à la prudence. Le titre Nvidia a presque triplé depuis le début de l'année, représentant environ 20% des rendements du S&P 500 sur les 12 derniers mois, selon BofA Global Research.

Par ailleurs, le distributeur américain Target chute de plus de 21% après avoir annoncé anticiper des ventes à périmètre comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour le trimestre comprenant les fêtes de fin d'année, ce qui pèse sur tout son compartiment sectoriel (.SPXRT), en repli de 1,33%.

En Europe, l'indice de la distribution (.SXRP) a fini en baisse de 0,45% et celui de la consommation cyclique en repli de 0,62%, tandis que le secteur technologique (.SX8P), l'un des moteurs de la bonne tenue en matinée des actions, a effacé tous ses gains en fin de séance, pour s'afficher en baisse de 0,05%.

VALEURS EN EUROPE

STMicroelectronics a perdu 1,22% après avoir repoussé mercredi de trois ans ses objectifs financiers à long terme.

Elior a chuté de 24,29%, le groupe anticipant un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaires sur 2024-2025.

La Française des Jeux (FDJ) a reculé de 4,37%, Crédit Agricole Assurances ayant annoncé avoir cédé des actions du groupe de jeux de hasard avec une décote de 7% par rapport au cours de clôture de mardi.

Edenred a avancé de 1,99% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Jefferies de "sous-performance" à "conserver".

Sage s'est envolé de 17,87%, l'éditeur britannique de logiciels ayant fait état d'une hausse de son bénéfice annuel et annoncé un plan de rachat d'actions.

INDICATEUR DU JOUR

L'inflation britannique a rebondi un peu plus que prévu en octobre, à 2,3% sur un an.

CHANGES

Le dollar américain reprend mercredi sa marche en avant après trois séances de baisse alors qu'une enquête Reuters montre que le rythme des réductions des coûts d'emprunt de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2025 sera moindre qu'initialement prévu en raison de la politique inflationniste que Donald Trump devrait mettre en place.

L'indice dollar , qui mesure les fluctuations du billet vert face à six devises de référence, prend 0,67% à 106,82 points, après avoir progressé d'environ 3% depuis l'élection de Donald Trump.

L'euro chute de 0,73%, à 1,0518 dollar, et la livre sterling de 0,36%, à 1,2635 dollar.

Le bitcoin , qui a inscrit pendant la nuit de mardi à mercredi un record à plus de 94.000 dollars, avance de 1,59% à 93.787 dollars à la clôture des Bourses en Europe. La monnaie numérique est portée par la perspective d'un environnement réglementaire plus favorable avec le retour de Donald Trump à la Maison blanche.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro ont connu une séance volatile entre les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine et les données publiées mercredi par la Banque centrale européenne (BCE) montrant une accélération de la croissance des salaires négociés dans le bloc au troisième trimestre, ce qui pourrait renforcer la prudence de l'institution quant à une baisse rapide de ses taux directeurs.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) a fini pratiquement stable, à 2,345%, après avoir oscillé entre 2,336% et 2,389%.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans avance de 1,9 point de base, à 4,3962%, avec la remontée du dollar.

PÉTROLE

Les cours du pétrole sont pratiquement inchangés mercredi, les investisseurs étant partagés entre les craintes d'une escalade dans le conflit russo-ukrainien et la hausse des stocks de brut américains la semaine dernière.

Le Brent décline de 0,01% à 73,30 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grignote 0,23% à 69,55 dollars.

A SUIVRE JEUDI:

Wall Street est attendue en hausse à l'ouverture mercredi avant la publication dans la soirée des résultats de Nvidia et les Bourses européennes sont également dans le vert à mi-séance, portées notamment par le rebond du compartiment technologique.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,23% pour le Dow Jones , de 0,13% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,15% pour le Nasdaq .

À Paris, le CAC 40 avance de 0,09% à 7.236,26 points vers 12h05 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,31% et à Londres, le FTSE CURRENCYCOM:UK100 grignote 0,04%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 (.FTEU3) progresse de 0,31% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,19%. Le Stoxx 600 prend 0,23%, en passe de mettre fin à trois sessions consécutives dans le rouge.

L'indice des nouvelles technologies sur le Stoxx 600 (.SX8P) monte mercredi de près de 1% dans le sillage de la clôture positive du Nasdaq Composite et des importants gains enregistrés par Nvidia la veille.

Le géant américain des semi-conducteurs, dont les puces sont utilisées sur les serveurs destinés à l'intelligence artificielle (IA), doit publier après la clôture de Wall Street ses résultats trimestriels.

Les perspectives du secteur technologique dépendent en grande partie de Nvidia, première capitalisation boursière mondiale. Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de revenus au cours des huit derniers trimestres.

La Banque centrale européenne (BCE), dans son rapport de stabilité financière semestriel, a cependant mis en garde mercredi contre une "bulle" sur les valeurs liées à l'IA.

Au-delà des résultats de Nvidia, le sentiment du marché reste fragile, les investisseurs continuant à surveiller les derniers développements autour du conflit entre l'Ukraine et la Russie. L'ambassade américaine à Kyiv a fermé mercredi ses portes en prévision de possibles attaques russes.

L'indice CBOE de la volatilité aux Etats-Unis, qui a touché mardi un plus haut depuis l'élection américaine du 5 novembre, reflue à peine mercredi, de 0,67%, à 16,25 points, tandis que son équivalent européen (.V2TX) s'affiche à 18,79 points, en baisse de 2,25%, après avoir grimpé la veille de près de 10%.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Nvidia recule de 0,1% en avant-Bourse après avoir grimpé de près de 5% mardi alors que le groupe doit publier dans la soirée ses résultats trimestriels.

Target plonge de 18% en avant-Bourse après avoir annoncé anticiper des ventes à périmètre comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour le trimestre comprenant les fêtes de fin d'année.

VALEURS EN EUROPE

Edenred avance de 3,63% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Jefferies de "sous-performance" à "conserver".

La Française des Jeux (FDJ) recule de 4,32%, Crédit Agricole Assurances ayant annoncé avoir cédé des actions du groupe de jeux de hasard avec une décote de 7% par rapport au cours de clôture de mardi.

STMicroelectronics perd près de 1% après avoir repoussé mercredi de trois ans ses objectifs financiers à long terme.

Elior chute de 23,90%, le groupe anticipant un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaires sur 2024-2025.

Sage s'envole de près de 20%, l'éditeur britannique de logiciels ayant fait état d'une hausse de son bénéfice annuel et annoncé un plan de rachat d'actions.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro progressent légèrement mercredi, après la forte baisse de la veille liée à une ruée vers les actifs refuge sur fond d'aggravation des tensions entre l'Ukraine et la Russie.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) prend trois points de base (pb), à 2,369%, et celui à deux ans (DE2YT=RR) 1,9 pb, à 2,16%.

Aux Etats-Unis, les rendements des bons du Trésor pour ces deux échéances , (US2YT=RR) avancent respectivement de 4,5 pb, à 4,4237%, et de 2,8 pb, à 4,2996%.

CHANGES

Le dollar américain s'affermit mercredi après avoir atteint son plus bas niveau en une semaine, les cambistes étant dans l'attente de nouvelles indications sur la politique que le président élu américain Donald Trump entend mener.

L'indice dollar , qui mesure les fluctuations du billet vert par rapport à six devises de référence, prend 0,5% à 106,63 points, se remettant d'une baisse de trois jours.

L'euro recule de 0,42%, à 1,0550 dollar, alors que le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a déclaré mercredi que l'institution n'était pas "toute-puissante" face à la faible croissance de la zone euro, estimant que cette situation est due en grande partie à des problèmes structurels.

La livre sterling cède 0,21% à 1,2654 dollar après la publication d'une statistique montrant que l'inflation britannique a rebondi un peu plus que prévu en octobre, à 2,3% sur un an. Cela conforte l'hypothèse que la Banque d'Angleterre (BoE) abaissera progressivement ses taux directeurs dans les mois à venir.

Parmi les monnaies électroniques, le bitcoin , en hausse de 1,25%, s'est rapproché de son sommet historique à plus de 94.000 dollars atteint pendant la nuit, porté par les attentes d'un environnement réglementaire plus favorable aux cryptomonnaies avec la future administration de Donald Trump.

PÉTROLE

Les cours du pétrole progressent légèrement mercredi mais les investisseurs sont partagés entre les craintes d'une escalade dans le conflit russo-ukrainien et la hausse des stocks de brut américains sur la semaine au 15 novembre.

Le Brent prend de 0,20% à 73,48 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,53% à 69,76 dollars.

PLUS AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L'AGENDA DU JOUR

STMicroelectronics pointe en légère baisse après avoir confirmé mais, repoussé de trois ans, son objectif d'un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars. En amont d'une journée investisseurs, le spécialiste mondial des semiconducteurs a ainsi indiqué viser l'atteinte de ce niveau d'ici 2030 et non plus d'ici 2027 comme annoncé précédemment. D'ici là, le groupe franco-italien table sur un chiffre d'affaires autour de 18 milliards de dollars avec une marge d'exploitation comprise entre 22% et 24% en 2027-2028. Avec l'exécution de son projet de remodelage de son implantation industrielle et de son initiative de redimensionnement de sa base de coûts, ST prévoit des économies en millions de dollars dans le haut de la fourchette à trois chiffres à la fin 2027 par rapport à la base de coûts actuelle.

STMicro, qui fabrique des puces pour Apple et Tesla, a été durement touché par une baisse des commandes de clients des secteurs automobile, industriel et électronique et a réduit à deux reprises ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2024. " Le marché que nous servons devient de plus en plus complexe, avec des crises fréquentes et une forte concurrence ", a déclaré Jean-Marc Chery dans son discours d'ouverture de la journée investisseurs. "Nous prévoyons une croissance deux fois plus rapide que notre marché adressable", ajouté le patron de STM, cité par 'Bloomberg'.

La faiblesse macroéconomique persiste pour le moment (comme en témoigne le dernier PMI américain de 46,5%) et la reprise cyclique de STM sera probablement lente après un creux plus faible que prévu au premier trimestre/semestre 2025, indique Stifel. Cependant, les objectifs financiers présentés aujourd'hui confirment l'opinion du broker selon laquelle la société dispose de perspectives de croissance structurelle à long terme, qui sont actuellement négligées dans le contexte de ralentissement cyclique.

"Bien que difficiles, les prévisions pour 2028 pourraient être atteintes", note JP Morgan. "Les prévisions de marge pour 2030 avec le portefeuille de produits actuel semblent ambitieuses car la société n'a pas été en mesure d'atteindre une marge d'exploitation de 30% au cours des années de pointe de 2022-2023". Il est peu probable que les investisseurs accordent du poids aux prévisions pour 2030, à moins que la société ne développe de nouvelles sources de revenus à marge plus élevée d'ici là, ajoutent les équipes de la banque.

L'objectif de chiffre d'affaires pour 2027-2028 implique un taux de croissance annuel difficile d'au moins 12% à partir de 2025 dans un contexte de détérioration des perspectives du marché des véhicules électriques, déclare Ken Hui, analyste chez 'Bloomberg Intelligence'. L'objectif de marge brute de 2027-2028 semble plus réalisable grâce à la maîtrise des coûts

Les tensions géopolitiques pourraient également accentuer la pression sur les fabricants de puces électroniques européens après l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. "Le choix par Trump de Marco Rubio, un faucon connu pour sa position de secrétaire d'État, risque de provoquer un ralentissement cyclique plus prononcé qui pourrait frapper les fabricants de puces électroniques européens ", souligne Ken Hui. "Toute escalade des conflits commerciaux entre les deux pays pourrait rapidement exercer une pression sur la demande de semi-conducteurs en Chine".

STMicroelectronics a repoussé mercredi de trois ans ses objectifs financiers à long terme, après une série d'abaissements de perspectives cette année, le groupe anticipant un ralentissement de la demande de puces sur les marchés industriels et automobiles jusqu'en 2025.

Le fabricant de semi-conducteurs prévoit désormais d'atteindre un chiffre d'affaires annuel de 20 milliards de dollars (18,94 milliards d'euros) et une marge d'exploitation supérieure à 30% d'ici à 2030, au lieu de 2027 comme prévu précédemment.

Pour la période 2027-2028, le fabriquant de puces prévoit également d'enregistrer un chiffre d'affaires d'environ 18 milliards de dollars ainsi qu'une marge d’exploitation entre 22% et 24%.

Selon les analystes de Stifel, ces nouveaux objectifs "devraient contribuer à améliorer le sentiment" et confirment l'opinion "selon laquelle la faiblesse actuelle de l'entreprise est cyclique et non structurelle".

À 10h05 GMT à la Bourse de Paris, le titre de STMicro était en baisse de 0,7%.

Le groupe a déclaré qu'il bénéficiera de sa position en Chine et dans les segments du marché de l'IA sur lesquels il est présent.

Le président du directoire et directeur général Jean-Marc Chery a déclaré lors d'un événement destiné aux investisseurs que l'essor des constructeurs automobiles chinois remodèle la dynamique du marché, de même que les incitations gouvernementales et les restrictions à l'exportation.

Il a également souligné que les gouvernements ont introduit des "distorsions" dans le secteur, conduisant à des "comportements inhabituels" dans la chaîne d'approvisionnement, tels que la double réservation, l'accumulation excessive de stocks et des investissements importants en surcapacité.

STMicro a par ailleurs annoncé "des économies en millions de dollars dans le haut de la fourchette à trois chiffres à la fin 2027", notamment grâce à son "projet de remodelage de son implantation industrielle et de son initiative de redimensionnement de sa base de coûts".

STMicroelectronics (ST) a revu à la baisse ses prévisions financières à long terme mercredi, après trois réductions de ses prévisions (link) cette année, dans un contexte d'effondrement des marchés pour les puces industrielles et automobiles qu'il fabrique.

ST, l'une des plus grandes entreprises européennes de semi-conducteurs, a déclaré qu'elle visait à atteindre un chiffre d'affaires annuel de 20 milliards de dollars et une marge d'exploitation supérieure à 30 % d'ici 2030, au lieu de 2027, comme prévu précédemment.

Certains analystes ont salué ces nouvelles prévisions comme étant positives pour une entreprise qui a été durement touchée par l'effondrement des marchés industriels et dont les actions ont chuté de 49 % depuis le début de l'année.

"La réitération des objectifs financiers de ST aujourd'hui confirme notre opinion selon laquelle la faiblesse actuelle de l'entreprise est cyclique et non structurelle", a déclaré la maison de courtage Stifel dans une note.

"Nous pensons que les objectifs présentés aujourd'hui devraient contribuer à améliorer le sentiment"

La société a également donné de nouvelles prévisions intermédiaires pour 2027-2028, visant un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars et une marge d'exploitation de 22 à 24 %.

"ST prévoit de sortir de l'année 2027 avec des économies à trois chiffres en millions de dollars par rapport à la base de coûts actuelle", a ajouté la société dans sa déclaration avant la journée des investisseurs.

ST avait signalé le lancement d'un programme à l'échelle de l'entreprise visant à remodeler son empreinte manufacturière lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre ((link)), mais n'avait pas précisé d'où proviendraient ces économies.

Les investisseurs et les analystes chercheront à obtenir des détails sur ce plan lors de la manifestation de mercredi.

Le fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics a annoncé mercredi de nouveaux objectifs financiers d'ici 2027-2028 et 2030, après avoir indiqué vouloir faire des économies massives d'ici 2027.

Le groupe vise désormais un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars et une marge d'exploitation comprise entre 22% et 24% d'ici 2027-2028, étape intermédiaire avant d'atteindre des revenus à hauteur de plus de 20 milliards de dollars en 2030.

En 2023, STMicroelectronics avait enregistré un chiffre d'affaires de 17,3 milliards de dollars.

A l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels fin octobre, l'entreprise avait détaillé une situation économique difficile.

Au troisième trimestre, le bénéfice net de STMicroelectronics a ainsi été divisé par trois par rapport à l'année précédente, tandis que le chiffre d'affaires était amputé de plus de 25%.

Avec une baisse de ses revenus dans toutes ses activités, et plus particulièrement dans le secteur des microcontrôleurs, l'entreprise s'attend à une nouvelle dégradation de sa situation début 2025.

En réaction, STMicroelectronics avait annoncé dans le même temps des économies à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars d'ici 2027, un objectif réaffirmé mercredi.