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Coach de trading en chef et conférencier BeingTrader, plus de 8 ans d'expérience dans le trading du marché des changes, principalement XAUUSD, EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY et pétrole brut. Un trader et analyste confiant qui vise à explorer diverses opportunités et à guider les investisseurs sur le marché. En tant qu'analyste, je cherche à améliorer l'expérience du trader en le soutenant avec suffisamment de données et de signaux.
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HK Non-Essential Consumer Goods Industry
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HK Real Estate Industry
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La guerre commerciale initiée par Donald Trump est entrée mardi dans une nouvelle dimension, Pékin, Ottawa et Mexico ayant enclenché des représailles aux droits de douane punitifs mis en place par Washington.
Ces nouvelles barrières douanières renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.
Leur entrée en vigueur a fait chuter les marchés financiers de l'Asie à l'Amérique en passant par l'Europe. Les investisseurs espéraient jusqu'au bout que Washington accorde un sursis à ses voisins, selon les analystes.
Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.
Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%.
Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet au soja, et déploré une décision "unilatérale" de Washington.
Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l'offensive américaine, qui concerne l'ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.
Estimant que "rien ne justifiait ces mesures" américaines, le Canada a mis en place mardi des droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d'euros).
La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles "douanières et non douanières" à la décision de Donald Trump.
Elle prévoit d'en préciser la teneur dimanche lors d'une réunion publique à Mexico et de s'entretenir avant cela avec le président américain, "probablement jeudi".
Donald Trump -qui ne peut justifier l'imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale- reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.
- "Terrifiés" -"Nous sommes tous terrifiés", a confié à l'AFP Joel Soleski, 26 ans, ouvrier pour le géant de l'automobile Stellantis au Canada.
"Je viens d'acheter ma première maison", a dit le jeune homme qui craint désormais de perdre son emploi et de ne plus pouvoir compter que sur le salaire de sa compagne.
Stellantis est l'un des constructeurs les plus exposés aux droits de douane sur les produits du Canada et du Mexique, selon un rapport de l'agence Moody's: 40% de ses voitures vendues aux États-Unis (sous les marques Ram, Fiat, Dodge ou Chrysler) sont fabriquées dans les deux pays frontaliers.
"Si les entreprises s'installent aux Etats-Unis, elles n'auront pas de droits de douane !!!", a lancé mardi Donald Trump sur son réseau Truth Social.
Le locataire de la Maison Blanche n'a pour l'heure aucune intention d'en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l'impact sur les entreprises et le pouvoir d'achat des ménages.
D'autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l'acier et l'aluminium. Doivent venir ensuite l'automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l'exploitation forestière et de l'agriculture...
"Comme le président l'avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme mais à long terme, ce sera complétement différent", a déclaré mardi le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.
"On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d'intérêt plongeront", a-t-il assuré.
Donald Trump prévoit aussi de frapper les exportations de l'Union européenne (UE) de 25% de droits de douane additionnels.
Mardi, l'UE a dit "regrette(r) profondément" la décision des Etats-Unis d'imposer des droits de douane au Mexique et au Canada, qui "risquent de perturber le commerce mondial" et "menacent la stabilité économique de part et d'autre de l'Atlantique".
La Bourse de New York plonge mardi face à l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane contre le Mexique, le Canada et la Chine qui ont réagi en annonçant des mesures de rétorsion.
Vers 15H20 GMT, le Dow Jones perdait 1,65%, l'indice Nasdaq lâchait 1,95% et l'indice élargi S&P 500 reculait de 1,87%, effaçant tous ses gains réalisés depuis l'élection de Donald Trump en novembre.
"Il y avait un certain espoir que les droits de douane soient reportés lundi et cet espoir a été douché", explique auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers, en soulignant "qu'il faut du temps aux marchés pour réagir à des éléments de cette nature".
La guerre commerciale initiée par Donald Trump est entrée mardi dans une nouvelle dimension, Pékin, Ottawa et Mexico ayant enclenché des représailles aux droits de douane punitifs mis en place par Washington.
Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.
L'ensemble des produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%.
Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet au soja, tandis que le Canada a annoncé la mise en place de droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.
La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles "douanières et non-douanières" à la décision de Donald Trump. Ces mesures devraient être annoncées dimanche.
Les investisseurs considèrent que cette pluie de surtaxes "va faire grimper les prix" et que les mesures de rétorsion de la Chine, du Mexique et du Canada "pourraient coûter encore plus chers aux consommateurs américains", soutient Steve Sosnick.
Au-delà de l'augmentation initiale des prix, imposer des droits de douane "à ses plus grands partenaires commerciaux aura une série de conséquences imprévues, et potentiellement plus importantes que prévu" pour les Etats-Unis, ajoute l'analyste.
"La situation n'est pas bonne. Les marchés financiers réagissent à l'incertitude d'une guerre commerciale et aux perspectives de croissance en adoptant une attitude plus prudente", a écrit dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com.
L'indice VIX - dit "indice de la peur" - qui mesure la nervosité des investisseurs, continuait d'évoluer en nette hausse, à son plus haut niveau depuis décembre.
Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans se détendait nettement à 4,12% contre 4,16% à la clôture la veille, un plus bas depuis début décembre.
Au tableau des valeurs, le secteur automobile américain était durement touché, les investisseurs s'attendant à ce que les nouveaux droits de douane minent sérieusement les constructeurs qui possèdent de nombreuses usines au Mexique et au Canada.
Ford lâchait 3,11%, General Motors reculait de 5,77% et Stellantis plongeait de 7,45%.
La chaîne de supermarchés Target reculait (-4,18%) même si elle a dépassé les attentes au quatrième trimestre de son exercice décalé, avec un bénéfice net rapporté par action, mesure préférée par les marchés, de 2,41 dollars contre 2,26 dollars attendu.
L'enseigne anticipe un premier trimestre difficile pour l'exercice en cours, le directeur financier de Target ayant notamment pointé de "faibles" ventes en février, en partie à cause de "la baisse de confiance des consommateurs".
Le groupe de grande distribution électronique BestBuy dévissait (-14,13%) malgré la publication de résultats supérieurs aux attentes, dont une hausse surprise de ses ventes après trois années ininterrompues de baisse.
"Nous nous attendons à ce que nos fournisseurs (...) répercutent un certain niveau de coûts sur les détaillants, ce qui rendra très probables les augmentations de prix pour les consommateurs américains", a dit mardi la dirigeante de l'enseigne.
Le géant de la pharmacie Walgreens Boots Alliance était recherché de son côté (+7,40%) après des informations de presse faisant état d'un possible retrait de la cote de l'enseigne. La société d'investissement Sycamore Capital serait prête à débourser environ 10 milliards de dollars pour s'offrir l'enseigne.
Les Bourses mondiales chutent mardi sous le poids de l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane aux États-Unis contre le Canada, le Mexique et la Chine, les investisseurs redoutant notamment que cette intensification de la guerre commerciale ne finisse par toucher l'Europe.
Vers 14H45 GMT, le CAC 40 à Paris dévissait de 2,00%, Francfort de 3,00% et Milan de 3,33%. Londres cédait 0,94%.
A Wall Street, le Dow Jones perdait 1,21%, l'indice Nasdaq 1,05% et l'indice élargi S&P 500 1,22%.
Les investisseurs "sont profondément mal à l'aise avec le nouvel ordre mondial du président Trump", constate Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis, avec l'entrée en vigueur mardi de droits de douane contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises.
Les importations en provenance du Mexique et du Canada sont désormais imposées à hauteur de 25% et 10% pour les hydrocarbures canadiens. Les produits chinois subissent 20% de droits de douane additionnels, contre 10% précédemment.
Ce niveau de taxation sur les importations américaines est "le plus élevé depuis la fin des années 1940" et met "un coup d'arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l'après-guerre", relève Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.
"La question pour les investisseurs est de savoir qui pourrait être la prochaine cible", note Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. "De toute évidence, l'UE est un candidat de choix."
Aux yeux des marchés, cela augmente également "le risque de voir Donald Trump concrétiser sa menace d'imposer des droits de douane réciproques" contre l'ensemble des partenaires commerciaux des États-Unis, relève Lloyd Chan, analyste de la banque MUFG.
Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis.
Le Canada va de son côté mettre en place des droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a, elle, déjà assuré que le Mexique avait "un plan A, un plan B, un plan C et un plan D" contre ces nouvelles taxes, et a annoncé des représailles "douanières et non-douanières".
L'or, "refuge ultime""L'or est l'ultime refuge dans cette tempête" douanière, relève Kathleen Brooks, et sert de protection aux investisseurs contre les conséquences "inflationnistes des droits de douane", et de "réserve de valeur" en répondant à l'aversion pour le risque.
L'once d'or évoluait en légère hausse, à 2.911 dollars l'once.
Sur le marché des changes, le dollar recule, le marché craignant les effets de la guerre commerciale sur l'économie américaine. Vers 14H45 GMT, le billet vert cédait 0,37% face à la monnaie unique européenne, à 1,0527 dollar pour un euro.
Le bitcoin, actif risqué délaissé en période d'incertitudes, dévissait de 10,96% à 84.457 dollars.
L'automobile caleLes constructeurs automobiles européens, pour lesquels les États-Unis sont un marché important, souffrent de la politique protectionniste de Donald Trump.
A Paris, vers 14H45 GMT, Stellantis plongeait de 9,56%, Renault de 4,95%. En Allemagne, BMW reculait de 6,45%, Mercedes de 5,58% et Volkswagen de 4,65%.
Les équipementiers automobiles français Valeo (-9,99%), Forvia (-10,69%), et OPMobility (-8,48%) s'effondraient eux aussi.
L'allemand Continental dévissait de 10,95%, d'autant plus délaissé qu'il avait publié mardi une marge d'exploitation ajustée en 2024 en deçà des attentes du groupe et des analystes.
Le pétrole flancheLes cours du pétrole dévissent suite à la décision de l'Opep+ de maintenir son calendrier de hausse progressive de production à partir du mois d'avril, quelques semaines après les pressions du président américain auprès de l'organisation pour faire baisser les prix.
Vers 14H45 GMT, le Brent de la mer du Nord lâchait 1,56% à 70,50 dollars et son équivalent américain, le WTI, perdait 1,15% à 67,58 dollars.
Les Bourses mondiales plongent mardi, les places européennes cédant sous le poids de l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane aux États-Unis contre le Canada, le Mexique et la Chine, les investisseurs redoutant que le Vieux continent soit la prochaine cible.
Vers 14H15 GMT, le CAC 40 à Paris perdait 1,86%, peu après avoir chuté de plus de 2%. Francfort dévissait de 2,77% et Milan de 2,97% après avoir perdu plus de 3%. Londres cédait 0,89%.
Le président américain Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les importations en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine, premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l'entrée en vigueur mardi de droits de douane.
Les importations en provenance du Mexique et du Canada sont désormais imposées à hauteur de 25% (et 10% pour les hydrocarbures canadiens). Les produits chinois subissent 20% de droits de douane, contre 10% précédemment.
Ce niveau de taxation sur les importations américaines est "le plus élevé depuis la fin des années 1940" et met "un coup d'arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l'après-guerre", selon Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.
"La question pour les investisseurs est de savoir qui pourrait être la prochaine cible", note Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. "De toute évidence, l'UE est un candidat de choix, Trump ayant constamment critiqué ses pratiques commerciales au cours des dernières années".
En outre, "cela augmente le risque de voir Donald Trump concrétiser sa menace d'imposer des droits de douane réciproques" contre l'ensemble des partenaires commerciaux des États-Unis, a relevé Lloyd Chan, analyste de la banque MUFG.
Estimant que "rien ne justifiait ces mesures" américaines, Ottawa a déjà annoncé la mise en place de droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.
Pékin a aussi répliqué mardi avec des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles, allant du poulet au soja, déplorant une décision "unilatérale" de Washington.
"Une fois mis en oeuvre, un retour en arrière est difficile. Une guerre commerciale pourrait donc être un frein important à la croissance", selon Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
Dans ce contexte, le dollar recule, le marché craignant un effet défavorable sur l'économie américaine. Vers 14H15 GMT, le billet vert cédait 0,41% face à la monnaie unique européenne, à 1,0532 dollar pour un euro.
Le bitcoin, actif risqué délaissé en période d'incertitudes, dévissait de 12,48% à 83.017 dollars.
Wall Street quant à elle a ouvert en baisse.
L'automobile caleLes constructeurs automobiles européens, pour qui les États-Unis sont un marché important, souffrent de la politique protectionniste de Donald Trump.
A Paris, Stellantis chutait de 8,49%, Renault de 4,69%. En Allemagne, BMW reculait de 5,86%, Mercedes de 5,25% et Volkswagen de 4,41%.
Les équipementiers automobiles français Valeo (-9,67%), Forvia (-10,85%), et OPMobility (-8,39%) s'effondraient particulièrement.
L'Allemand Continental dévissait de 10,69%, d'autant plus délaissé qu'il avait publié mardi une marge d'exploitation ajustée en 2024 en deçà des attentes du groupe et des analystes.
Le pétrole flancheLes cours du pétrole dévissent suite à la décision de l'Opep+ de maintenir son calendrier de hausse progressive de production à partir du mois d'avril, quelques semaines après l'incitation du président américain à l'encontre du groupe pour faire baisser les prix.
Donald Trump qui veut "forer à tout-va" pour faire chuter le prix de l'énergie, avec l'objectif affiché de lutter contre l'inflation, avait invité l'alliance à augmenter sa production en déclarant à l'occasion du forum de Davos le 23 janvier dernier: "je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole."
Vers 14H15 GMT, le Brent de la mer du Nord lâchait 1,32% à 70,67 dollars et son équivalent américain, le WTI, perdait 0,89% à 67,76 dollars.
Les actions des constructeurs et des équipementiers automobiles européens ont fortement chuté mardi, après l' entrée en vigueur de droits de douane américains de 25 % (link) sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, un important centre d'approvisionnement et de fabrication automobile pour les entreprises mondiales.
L'indice STOXX Europe 600 Automobiles and Parts (.SXAP) a connu sa plus forte baisse depuis septembre 2022, et était en recul de 5% dans les échanges de l'après-midi, reflétant l'exposition aux droits de douane, avec des entreprises telles que Volkswagen , Stellantis et BMW qui ont toutes des sites de fabrication au Mexique.
Selon les données de l'association mexicaine de l'industrie automobile ((link)), Stellantis et le groupe Volkswagen (qui comprend Audi) sont les deux plus grands exportateurs européens de véhicules légers vers l'Amérique du Nord à partir du Mexique.
Selon Stifel Research, les droits de douane auront un impact sur le chiffre d'affaires de Volkswagen d'environ 8 milliards d'euros (8,4 milliards de dollars) en 2025 et doubleront pour atteindre 16 milliards d'euros pour Stellantis. Volkswagen perdrait environ 12 % de son bénéfice d'exploitation, tandis que Stellantis subirait une baisse de 40 % si les deux entreprises devaient supporter l'impact total des droits de douane.
Les actions de Stellantis sont tombées à leur plus bas niveau depuis juillet 2022.
Les analystes de Citi ont qualifié les droits de douane de "facteur négatif important pour le secteur automobile, qui devrait accroître la volatilité de toutes les valeurs automobiles... en raison d'un impact important sur les coûts de production et les prix de vente"
L'équipementier automobile allemand Continental , qui a présenté des perspectives sombres pour 2025 (link) mardi, a déclaré qu'il analyserait ce que les tarifs douaniers signifieront pour ses sites au Mexique et au Canada avant de prendre toute décision.
"Il est donc d'autant plus important pour l'Europe en tant que site industriel que l'UE soutienne un régime commercial ouvert à long terme", a déclaré Nikolai Setzer, directeur général de Continental.
Les actions du groupe ont chuté de près de 10 % dans les échanges de l'après-midi.
Les droits de douane sont particulièrement pénibles pour les constructeurs automobiles allemands orientés vers l'exportation, qui disposent de centres de production importants aux États-Unis, mais qui ont renforcé leurs capacités au Mexique au fil des ans, ce qui a suscité de vives critiques de la part des responsables politiques européens.
"L'UE ne se laissera pas faire", a déclaré le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck. "Si le président Trump impose les droits de douane annoncés sur les produits de l'UE, nous réagirons avec unité et confiance en nous."
Mercedes-Benz , dans un communiqué envoyé par courriel, a déclaré que les mesures protectionnistes conduisaient souvent à des contre-mesures, ce qui aurait des conséquences économiques négatives pour tous les acteurs.
"Cela ne peut pas être dans l'intérêt de la politique et de l'économie
(1 dollar = 0,9480 euro)
Les marchés boursiers évoluent dans le rouge mardi, plombés par les craintes des investisseurs pour l'économie mondiale après l'entrée en vigueur effective de nouveaux droits de douane aux États-Unis contre le Canada, le Mexique et la Chine.
Vers 12H20 GMT, Paris reculait de 1,51%, Francfort de 2,42% et Londres de 0,51%. Milan cédait 2,81%.
"Les menaces douanières se matérialisent. Ce n'était pas, comme on l'espérait, une tactique de négociation", a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Le président américain Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les importations en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine, premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l'entrée en vigueur mardi de droits de douane.
Les importations en provenance du Mexique et du Canada sont désormais imposées à hauteur de 25% et 10% pour les hydrocarbures canadiens. Les produits chinois subissent 20% de droits de douane, contre 10% précédemment.
Ce niveau de taxation sur les importations américaines est "le plus élevé depuis la fin des années 1940" et met "un coup d'arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l'après-guerre", selon Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.
En outre, "cela augmente le risque de voir Donald Trump concrétiser sa menace d'imposer des droits de douane réciproques le 2 avril" contre l'ensemble des partenaires commerciaux des États-Unis, a relevé Lloyd Chan, analyste de la banque MUFG.
"Une fois mis en oeuvre, un retour en arrière est difficile. Une guerre commerciale pourrait donc être un frein important à la croissance", a noté Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
Estimant que "rien ne justifiait ces mesures" américaines, Ottawa a déjà annoncé la mise en place de droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.
Pékin a aussi répliqué mardi avec des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles, allant du poulet au soja, déplorant une décision "unilatérale" de Washington.
Dans ce contexte, le dollar recule, le marché craignant un effet défavorable sur l'économie américaine. Vers 12H20 GMT, le billet vert cédait 0,57% face à la monnaie unique européenne, à 1,0547 dollar pour un euro.
Le bitcoin, actif volatile délaissé en période d'incertitudes, dévissait de 11,83% à 83.628 dollars.
Côté obligataire, l'emprunt à dix ans des États-Unis restait stable à 4,15%, au même niveau que la veille.
Les contrats d'avant séance à Wall Street laissaient présager d'une ouverture à l'équilibre.
En Asie, Hong Kong a perdu 0,28% et Shanghai a pris 0,22%. Tokyo a reculé nettement de 1,20%.
L'automobile dévisseLes constructeurs automobiles européens, pour qui les États-Unis sont un marché important, souffrent de la politique protectionniste de Donald Trump.
A Paris, Stellantis chutait de 7,77%, Renault de 5,03%. En Allemagne, BMW reculait de 5,79%, Mercedes de 4,91% et Volkswagen de 4,41%.
Les équipementiers automobiles français Valeo (-9,79%), Forvia (-9,51%), et OPMobility (-7,91%) s'effondraient particulièrement.
L'allemand Continental dévissait de plus de 9%, d'autant plus délaissé qu'il avait publié mardi une marge d'exploitation ajustée en 2024 en deçà des attentes du groupe et des analystes interrogés par Factset.
Thales flambe, la défense bonditL'action du groupe français de défense Thales grimpait vers 12H20 GMT de 7,64% à Paris, après la publication de résultats record en 2024, dans un environnement géopolitique qui, de surcroît, incite les États à investir dans leur défense.
Les autres entreprises du secteur étaient aussi en hausse en Europe. A Paris, Dassault Aviation prenait 3,89%. A Londres, BAE Systems gagnait 1,18%. A Francfort, Rheinmetall grimpait de 1,35%, Hensoldt de 12,89%.
Ces titres bondissent depuis lundi, portés par la perspective d'une augmentation des dépenses militaires sur le continent européen, en raison des craintes liées au désengagement américain qui se dessine sur le front ukrainien et en Europe.
Les constructeurs de satellites profitent aussi de cette dynamique. A Paris, Eutelsat décollait de 76,29% et SES de 20,30%.
Repli du pétroleLe marché du pétrole se replie, plombé par la perspective d'une hausse de la production de brut, après une décision de l'Opep.
Vers 12H10 GMT, le baril de WTI américain perdait 1,36% à 67,44 dollars et celui de Brent de la mer du Nord lâchait 1,60% à 70,47 dollars.
Les actions des constructeurs et équipementiers automobiles européens ont fortement chuté mardi, après l'entrée en vigueur des droits de douane américains de 25 % sur les importations en provenance du Mexique, un centre important pour le secteur afin d'approvisionner le continent américain.
L'indice STOXX Europe 600 Automobiles and Parts (.SXAP) a baissé de 3,8%, reflétant l'exposition aux droits de douane de sociétés telles que Volkswagen , Stellantis et BMW qui ont toutes des sites de production au Mexique.
Selon les données de l'association mexicaine de l'industrie automobile ((link)), Stellantis et le groupe Volkswagen (qui comprend Audi) sont les deux plus grands exportateurs européens de véhicules légers vers l'Amérique du Nord à partir du Mexique.
L'équipementier automobile allemand Continental , qui a présenté mardi des perspectives peu encourageantes pour 2025, a déclaré qu'il allait maintenant analyser ce que les droits de douane signifiaient pour ses sites au Mexique et au Canada avant de prendre une quelconque décision.
"Il est donc d'autant plus important pour l'Europe en tant que site industriel que l'UE soutienne un régime commercial ouvert à long terme", a déclaré Nikolai Setzer, directeur général de Continental.
Les actions du groupe ont baissé de 8,4 %.
Les droits de douane sont particulièrement pénibles pour les constructeurs automobiles allemands orientés vers l'exportation, qui disposent tous de centres de production importants aux États-Unis, mais qui ont également renforcé leurs capacités au Mexique au fil des ans, ce qui a suscité de vives critiques de la part des responsables politiques européens.
"L'UE ne se laissera pas faire", a déclaré le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck. "Si le président Trump impose les droits de douane annoncés sur les produits de l'UE, nous réagirons avec unité et confiance en nous."
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