Voici les pires performances du FTSE 100 en 2024 : rebondiront-elles en 2025 ?

L'assureur britannique Direct Line est prêt à recommander une offre de rachat améliorée de 3,61 milliards de livres (4,36 milliards d'euros) en numéraire et en actions si Aviva soumet une proposition formelle, a-t-il déclaré vendredi.

Si l'opération est menée à bien, elle donnerait naissance à un groupe pesant près de 16,65 milliards de livres, ce qui en ferait le numéro deux des assureurs cotés à Londres en termes de capitalisation boursière devant Legal & General et juste derrière Prudential .

Les deux sociétés ont annoncé vendredi dans un communiqué commun un accord préliminaire sur une offre financière valorisant Direct Line 275 pence par action alors qu'une première offre de 250 pence en numéraire et en actions avait été rejetée la semaine dernière.

Les actionnaires de Direct Line recevraient 129,7 pence en espèces et 0,2867 nouvelle action Aviva par action Direct Line, ce qui leur permettrait de détenir environ 12,5% de la société combinée.

L'action Direct Line a bondi de 7% à l'ouverture de la Bourse de Londres vendredi, pour s'échanger à 253 pence, tandis que le titre Aviva cédait 0,5%.

L'action Direct Line a déjà bondi de plus de 40% la semaine dernière à la suite de l'annonce de l'intérêt d'Aviva. L'assureur a rejeté en juin une précédente offre d'achat à 239 pence par action de son concurrent belge Ageas .

Selon les règles britanniques en matière d'OPA, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour déposer une offre ferme ou se retirer.

"Cela représente une conclusion rapide (...) à un prix juste, ce que nous considérons comme le meilleur résultat possible, car cela évite à Aviva d'avoir à lancer une offre hostile", a déclaré Philip Kett, analyste chez Jefferies, dans une note à ses clients.

Les Bourses européennes ont terminé en progression modérée mercredi, les investisseurs se positionnant pour les chiffres de Nvidia et, plus tard dans la semaine, deux indicateurs d'inflation.

À Paris, le CAC 40 a progressé de 0,16% à 7.577,67 points, tandis que le Dax allemand s'est hissé de 0,57% et le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100 a terminé stable.

L'indice EuroStoxx 50 a terminé la séance sur une hausse de 0,35%, tandis que le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) inscrivait un gain de 0,34% et que le Stoxx 600 prenait 0,34%.

Les investisseurs sont suspendus à la publication des résultats de Nvidia, attendus après la clôture de Wall Street, et d'une importance telle que les stratégistes de Deutsche Bank les estiment, dans une note, comparables à la publication du rapport mensuel sur l'emploi ou des chiffres d'inflation CPI aux États-Unis.

Le groupe illustre l'engouement des marchés pour le thème de la technologie et de l'intelligence artificielle (IA) : en cinq ans, le cours a été multiplié par plus de 30, même après la chute des valeurs technologiques début août.

Les observateurs seront attentifs aux indications de Nvidia sur la demande pour ses semi-conducteurs destinés aux applications d'IA.

Une surprise, à la hausse comme à la baisse, ou une déception sur les résultats - le chiffre d'affaires du groupe est attendu à presque 29 milliards de dollars, deux fois plus qu'il y a un an - suffiraient à faire violemment bouger les marchés.

Les chiffres de l'inflation PCE sont par ailleurs attendus vendredi aux États-Unis, et seront essentiels à la trajectoire des taux outre-Atlantique.

Si la Réserve fédérale commence à se focaliser sur son mandat de plein emploi, une surprise à la hausse sur l'inflation, en particulier des services, compliquerait la tâche de la banque centrale et l'inciterait à baisser plus modérément ses taux que ne l'espèrent les marchés.

L'inflation en zone euro sera également publiée vendredi, ce alors que la Banque centrale européenne cherche à nuancer les anticipations de marchés, le chef économiste de l'institution soulignant ce week-end qu'une politique monétaire restrictive demeurait nécessaire.

A WALL STREET

Wall Street recule à mi-séance, l'attentisme dominant avant Nvidia et l'inflation PCE.

A l'heure de la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient un repli de 0,19% pour le Dow Jones , contre 0,6% pour le Standard & Poor's 500 , et 1,45% pour le Nasdaq Composite .

VALEURS

ArcelorMittal a terminé en tête du CAC 40, progressant de 1,39% après que Deutsche Bank a relevé sa recommandation à "conserver" sur le titre.

L'assureur belge Ageas a bondi de 3,91% à la faveur d'un résultat opérationnel net semestriel au-dessus des attentes.

Le secteur des ressources de base (.SXPP) a abandonné 1,25%, le recul le plus important des secteurs du Stoxx 600, le prix du pétrole et des métaux déclinant sous la pression d'une demande plus faible qu'espéré.

Le groupe immobilier Aroundtown a revu à la hausse ses prévisions annuelles mercredi, et a terminé en tête du Stoxx 600 sur une hausse de 4,14%.

TAUX

Les rendements varient peu en l'absence de nouveaux indicateurs.

Le rendement du dix ans allemand (DE10YT=RR) a perdu 2 pb à 2,258%, celui du taux à deux ans (DE2YT=RR) a reculé de 1 pb à 2,382%.

A l'heure de la clôture en Europe, le rendement du Treasury à dix ans décline de 1 pb à 3,8235%, tandis que le rendement du titre à deux ans (US2YT=RR) abandonne 1,2 pb à 3,8527%.

CHANGES

Le dollar se renforce après avoir touché un plus bas sur plus d'un an ces dernières semaines, les investisseurs se positionnant pour de nouveaux indicateurs qui permettront de préciser la trajectoire des taux aux États-Unis.

Le dollar gagne 0,41% face à un panier de devises de référence , l'euro s'érode de 0,52% à 1,1126 dollar, et la livre sterling perd 0,41% à 1,3201 dollar.

PÉTROLE

Le brut recule, les marchés s'inquiétant de la faiblesse de la demande chinoise et des risques croissants d'un ralentissement économique mondial.

Le Brent recule de 0,75% à 78,95 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'affaiblit de 0,86% à 74,88 dollars.

A SUIVRE JEUDI:

Wall Street est attendue hésitante mercredi à l'ouverture avant la publication d'indicateurs et des chiffres de Nvidia les prochains jours, l'Europe avançant avec prudence à mi-séance.

Les futures sur indices new-yorkais suggèrent une ouverture de Wall Street incertaine, le Dow Jones , le Standard & Poor's 500 et le Nasdaq ne montrant pas de direction marquée.

À Paris, le CAC 40 se hisse de 0,43% à 7.597,95 points vers 10h12 GMT. Le Dax à Francfort se renforce de 0,68%, tandis que le FTSE à Londres CURRENCYCOM:UK100 est stable.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 (.FTEU3) prend 0,43%, l'EuroStoxx 50 gagne 0,51% et le Stoxx 600 croît de 0,48%.

Les marchés sont focalisés sur la publication des résultats de Nvidia, après la clôture de Wall Street. Le groupe représente à lui seul l'ensemble des espoirs des investisseurs autour de l'intelligence artificielle, le cours ayant progressé de plus de 3.000% depuis 2019.

Le poids du titre est tellement important que tout mouvement sur l'action se communiquera à l'ensemble des marchés.

Les marchés optionnels suggèrent que les opérateurs se préparent à un mouvement de près de 10% de la valeur du titre après ses résultats, correspondant à une variation de 300 milliards de dollars de capitalisation.

"Compte tenu de sa capitalisation boursière et de sa position de monopole, le fabricant de GPU reste incontournable, surtout après la saison de résultats décevante des autres Magnifiques, et de la forte volatilité de l’été", résument les stratégistes de Natixis.

Les investisseurs doivent par ailleurs composer avec une salve de données en provenance des États-Unis : la deuxième estimation du PIB au deuxième trimestre et les inscriptions au chômage seront publiés jeudi, et l'inflation PCE -l'indicateur le plus important à la conduite de la politique monétaire- vendredi.

L'inflation en zone euro est attendue vendredi également.

Par ailleurs, la croissance des prêts au privé en zone euro a progressé moins que prévu en juillet, ont montré les chiffres publiés mercredi, suggérant que le début de l'assouplissement monétaire en zone euro n'a pas suffit à raviver la demande et l'offre de crédit.

LES VALEURS A SUIVRE A WALL STREET

Les résultats de Nvidia sont attendus après la clôture de Wall Street et pourraient faire réagir les indices en cas de surprise, à la hausse comme à la baisse.

La chaîne de grands magasins Nordstrom a fait état d'une hausse de ses ventes au deuxième trimestre mardi, malgré la prudence des consommateurs affectés par l'inflation.

LES VALEURS A SUIVRE EN EUROPE

L'assureur belge Ageas bondit de 4,54% à la faveur d'un résultat opérationnel net semestriel au-dessus des attentes.

Prudential a fait état mercredi d'une hausse de 9% de son bénéfice d'exploitation au premier semestre à 1,54 milliard de dollars, et gagne 1,75%.

Le secteur de l'assurance (.SXIF) affiche la meilleure performance sectorielle du Stoxx 600, en hausse de 1,09%, soutenu par les bons résultats des groupes du secteur.

Le secteur de la technologie (.SX8P) est également en progression de 0,83%, les investisseurs se positionnant pour la publication des chiffres de Nvidia plus tard dans la journée.

Le secteur des ressources de base (.SXPP) abandonne 0,95%, le recul le plus important des secteurs du Stoxx 600, le prix du pétrole et des métaux déclinant sous la pression d'une demande plus faible qu'espéré.

Elekta , groupe d'équipements de radiothérapie, s'envole de 4,2% après avoir publié ses résultats au premier trimestre.

TAUX

Les rendements varient peu avant la publication cette semaine des chiffres d'inflation américains et pour la zone euro.

Le rendement du dix ans allemand (DE10YT=RR) recule de 3 pb à 2,249%, celui du taux à deux ans (DE2YT=RR) perd 1,3 pb à 2,385%.

Le rendement du Treasury à dix ans décline de 1,3 pb à 3,8197%, tandis que le rendement du titre à deux ans (US2YT=RR) est stable à 3,8629%.

CHANGES

L'euro recule face au dollar, les chiffres du crédit au privé ayant été moins bons que prévu en juillet.

Le dollar gagne 0,36% face à un panier de devises de référence , l'euro s'érode de 0,49% à 1,1129 dollar, et la livre sterling perd 0,27% à 1,3219 dollar.

PETROLE

Le baril recule, les marchés s'inquiétant de la faiblesse de la demande chinoise et d'un possible ralentissement de l'économie mondiale.

Le Brent recule de -1,06% à 78,71 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'affaiblit de -1,14% à 74,67 dollars.

PLUS D'INDICATEURS ÉCONOMIQUES ATTENDUS CE JOUR

Les principales Bourses européennes sont en légère hausse mercredi en matinée, mais l'attentisme continue de dominer avec la publication attendue dans la soirée des résultats du géant de l'intelligence artificielle Nvidia .

À Paris, le CAC 40 prend 0,26% à 7.585,13 points vers 07h30 GMT. À Londres, le FTSE 100 CURRENCYCOM:UK100 avance de 0,06% et à Francfort, le Dax s'octroie 0,35%.

L'indice EuroStoxx 50 progresse de 0,30%, le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) de 0,23% et le Stoxx 600 de 0,18%.

Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une ouverture stable pour le Dow Jones , le Standard & Poor's 500 et le Nasdaq au lendemain d'une séance en dents de scie marquée notamment par un record en clôture du Dow Jones.

Nvidia tient les investisseurs en haleine avant la publication de ses comptes financiers à la clôture de Wall Street. Le cours de l'action du groupe de semi-conducteurs a augmenté d'environ 3.000% depuis 2019, avec une capitalisation boursière désormais forte de 3.200 milliards de dollars, grâce à sa domination sur les composants destinés à l'IA.

Les analystes estiment que la taille de Nvidia et sa position de référence dans le secteur de l'IA sont susceptibles de faire bouger l'ensemble du marché, une variation de près de 10% sur le titre étant attendue après les résultats du groupe.

"La barre est extrêmement haute, et en fonction du résultat, l'action pourrait fluctuer de manière spectaculaire", prévient Masahiro Ichikawa, chef stratège marchés chez Sumitomo Mitsui DS Asset Management.

Outre Nvidia, les investisseurs se concentrent également sur les données sur l'inflation en Europe et aux Etats-Unis attendues vendredi.

Sur les marchés actions en Europe, la tendance positive est tirée essentiellement par le compartiment des nouvelles technologies (.SX8P) (+0,36%) et celui de la finance (.SXFP) (+0,21%). Pratiquement tous les grands secteurs sont dans le vert, seuls les ressources de base (.SXPP) (-0,78%) et l'immobilier (.SX86P) (-0,31%) affichant une baisse liée à des prises de bénéfice.

Dans les valeurs individuelles, Air France-KLM (-0,20%) est pratiquement inchangé après l'annonce de la finalisation d'une participation minoritaire au capital de la compagnie scandinave SAS qui est sorti du régime de protection contre les faillites aux Etats-Unis.

Vinci progresse de 0,75%, le groupe ayant fait état d'une hausse de 6% de son trafic passagers aux aéroports.

À Londres, Prudential cède 0,45% dans un contexte de ralentissement de l'activité en Chine et en Indonésie qui a pesé sur la croissance globale du groupe.

À Bruxelles, l'assureur belge Ageas bondit de 5,17% à la faveur d'un résultat opérationnel net semestriel au-dessus des attentes.

À Francfort, le groupe immobilier LEG Immobilien recule d'environ 3% après l'annonce du lancement d'une émission d'obligations convertibles de 500 millions d'euros.

À Stockholm, le groupe immobilier suédois SBB , dont la perte avant impôts au deuxième trimestre a été moins importante que celle de la même période il y a un an, gagne 1,80%, alors qu'il continue de restructurer ses activités pour tenter de réduire sa dette.

Les valeurs à suivre mercredi à la Bourse de Paris et en Europe :

* VINCI a fait état mardi d'une baisse sur un an en juillet de 3,1% de son trafic autoroutier et d'une hausse de 6% du trafic passagers aux aéroports.

* CAPGEMINI a annoncé mardi l'acquisition de Syniti afin de renforcer ses capacités de transformation numérique basées sur les données.

* PRUDENTIAL a fait état mercredi d'une hausse de 9% de son bénéfice d'exploitation au premier semestre à 1,54 milliard de dollars, soutenu par de fortes ventes de polices d'assurance à Singapour. Le ralentissement de l'activité en Chine et en Indonésie a cependant pesé sur la croissance globale du groupe.

* GSK , SANOFI - La plus haute cour du Delaware a décidé mardi d'examiner les appels formulés par GSK, Sanofi, Pfizer et Boehringer Ingelheim qui veulent mettre fin à plus de 70.000 poursuites sur le Zantac, un médicament contre les brûlures d'estomac accusé de provoquer des cancers.

* AGEAS - L'assureur belge a annoncé mercredi avoir dépassé les attentes avec le résultat opérationnel net semestriel, citant de bonnes performances dans les secteurs vie et non-vie.

L'AGENDA FRANCE & INTERNATIONAL À 7 JOURS:

Jonathan Bloomer, président du conseil d'administration de Morgan Stanley International, une branche de la banque américaine, ainsi que sa femme font partie des personnes disparues lors du naufrage d'un voilier de luxe en Sicile, selon l'assureur Hiscox, dont M. Bloomer est aussi président.

"Nos pensées vont à toutes les personnes touchées, en particulier à notre président, Jonathan Bloomer, et à son épouse Judy, qui font partie des disparus", a indiqué Aki Hussain, directeur général d'Hiscox, basé aux Bermudes, dans une déclaration transmise mardi à l'AFP.

M. Bloomer, 70 ans, est notamment l'ancien directeur général de l'assureur britannique Prudential et un ancien associé du fonds américain Cerberus.

Le magnat britannique de la "tech" Mike Lynch, ainsi que sa fille Hannah, font aussi partie des six personnes ayant disparu dans le naufrage qui a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi près de Palerme, dans le sud de l'Italie.

L'épouse de M. Lynch, Angela Bacares, également présente à bord, a quant à elle été secourue.

En pleine nuit, des vents violents et un véritable déluge ont balayé la côte, provoquant des dégâts matériels dans les établissements de plage : selon plusieurs médias, cette zone a été traversée par une trombe marine, une colonne d'air et d'eau en rotation.

Douze passagers et dix membres d'équipage se trouvaient à bord du yacht, en majorité de nationalité britannique.

Selon plusieurs médias britanniques, l'homme d'affaires, dont la disparition avait été confirmée lundi, avait organisé la croisière comme une célébration avec des membres de sa famille, certains de des employés et de ses avocats après avoir été acquitté en juin dans une affaire de fraude aux Etats-Unis.

Ces dernières années, Mike Lynch avait fait parler de lui pour un procès dans une affaire de fraude liée à la vente des logiciels Autonomy au groupe américain HP pour 11 milliards de dollars en 2011.

HP avait accusé Autonomy d'avoir truqué ses comptes, reprochant notamment à Mike Lynch d'avoir artificiellement gonflé les revenus déclarés, la croissance du chiffre d'affaires et les marges de l'entreprise.

En 2023, il a été extradé du Royaume-Uni vers les Etats-Unis pour y être jugé dans cette affaire mais il a été acquitté en juin à l'issue d'un procès à San Francisco.