Wall Street Journal - 20 février

Voici les principaux articles parus dans les pages économiques du New York Times. Reuters n'a pas vérifié ces articles et ne garantit pas leur exactitude.

- Apple a dévoilé (link) l'iPhone 16e, au prix de 599 dollars, doté de fonctions d'intelligence artificielle appelées Apple Intelligence, et remplaçant l'iPhone SE en tant que modèle le plus abordable de l'entreprise.

- Nikola , le fabricant de camions électriques, s'est placé (link) sous la protection de la loi sur les faillites, luttant contre des problèmes financiers et opérationnels malgré l'enthousiasme initial des investisseurs et les efforts déployés pour produire des camions à hydrogène.

- Microsoft a développé (link) un nouvel état de la matière pour créer des "qubits topologiques" pour les ordinateurs quantiques, ce qui pourrait révolutionner la technologie en permettant de résoudre des problèmes complexes plus efficacement que les ordinateurs classiques.

- KFC transfère (link) son siège social du Kentucky au Texas, mettant fin à des décennies d'association avec son État d'origine, afin d'améliorer la collaboration entre les entreprises de Yum Brands et de bénéficier de l'environnement favorable aux entreprises du Texas.

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 15% en 2024, porté par une forte demande pour le cuivre qui a compensé une chute des prix du minerai de fer.

Le groupe a fait état de résultats financiers "résilients" avec un bénéfice net de 11,6 milliards de dollars, contre 10,1 milliards en 2023.

Son chiffre d'affaires a en revanche chuté de 1% à 53,7 milliards de dollars.

Rio Tinto, l'un des plus grands groupes extracteurs de minerai de fer au monde, a été fortement touché par la crise immobilière en Chine et par la baisse de l'appétit pour l'acier.

Les prix du minerai de fer étaient inférieurs de 11% en 2024 par rapport à l'année précédente, selon le communiqué du groupe.

Cette baisse a néanmoins été compensée en partie par la hausse des prix du cuivre, un métal utilisé dans de nombreux secteurs, du câblage électrique aux batteries rechargeables.

"Nous continuons sur notre lancée avec une nouvelle série de résultats opérationnels et financiers solides", a déclaré le directeur général Jakob Stausholm.

"Nous garderons notre discipline à court, moyen et long terme, tout en offrant des rendements attractifs aux actionnaires", a-t-il poursuivi.

Les prix moyens du cuivre sur le London Metal Exchange ont augmenté de 8% sur l'exercice par rapport à 2023, selon le groupe.

Rio Tinto a annoncé prévoir au cours des prochaines années une augmentation de la production de cuivre de sa mine Oyu Tolgoi en Mongolie.

Le ministre japonais du Commerce Yoji Muto prévoit de se rendre aux Etats-Unis en mars et cherchera à obtenir des exemptions aux projets de l'administration Trump d'établir des droits de douane sur l'acier et les voitures, a rapporté le journal Asahi jeudi.

M. Muto organise des réunions avec le secrétaire américain au commerce Howard Lutnick, récemment confirmé à (link), le secrétaire à l'énergie Chris Wright et d'autres hauts fonctionnaires pour discuter des projets d'achat de gaz naturel américain (link) et de l'offre bloquée de Nippon Steel (link) pour acquérir U.S. Steel , d'après le rapport.

Le Japon a demandé aux États-Unis de l'exempter (link) des droits de douane sur l'acier et l'aluminium, a déclaré Muto la semaine dernière.

Après les remarques du président américain Donald Trump visant à imposer des droits de douane de 25 % sur les importations de voitures (link) à partir d'avril, les responsables ont déclaré que Tokyo avait fait comprendre à Washington l'importance de l'industrie automobile pour l'économie japonaise.

Les constructeurs automobiles tels que Toyota , Honda et Nissan et leurs fournisseurs emploient plus de 5 millions de personnes (link) au Japon, ce qui représente environ 8 % de la main-d'œuvre du pays, selon un groupe commercial.

Le secteur des machines de transport, y compris les voitures,produit environ 3 % du PIB du Japon, a déclaré le gouvernement dans un rapport publié mercredi (link), soulignant l'impact potentiel des droits de douane.

Près de 90 % (link) des entreprises japonaises considèrent que les politiques de Trump sont préjudiciables à leur environnement commercial, selon une enquête de Reuters menée auprès de grandes entreprises japonaises.

M. Muto souhaite se rendre aux États-Unis d'ici le 12 mars, date à laquelle les droits de douane de 25 % sur les importations américaines d'acier et d'aluminium (link) devraient entrer en vigueur, mais le calendrier est fluctuant en fonction des sessions budgétaires du Parlement japonais, a rapporté Asahi, citant de multiples sources gouvernementales anonymes.

Le ministre japonais du Commerce, Yoji Muto, prévoit de se rendre aux États-Unis en mars et de demander à l'administration Trump d'exempter le Japon des prochains droits de douane (link) sur l'acier et les voitures, a rapporté le journal Asahi jeudi.

M. Muto organise des réunions avec Howard Lutnick, secrétaire américain au commerce nouvellement confirmé (link), Chris Wright, secrétaire à l'énergie, et d'autres hauts fonctionnaires pour discuter des projets du Japon d'acheter plus de gaz américain (link) et de l'offre bloquée de Nippon Steel (link) pour acquérir U.S. Steel , d'après le rapport.

M. Muto souhaite se rendre sur place avant le 12 mars, date à laquelle les droits de douane de 25 % sur les importations américaines d'acier et d'aluminium (link) entreront en vigueur, mais le calendrier est fluctuant en fonction des sessions budgétaires du parlement japonais, a rapporté Asahi, citant de multiples sources gouvernementales anonymes.

Près de neuf entreprises japonaises sur dix s'attendent à ce que la politique du président américain Donald Trump ait un impact négatif sur les affaires, a révélé jeudi une enquête de Reuters, le signe le plus clair à ce jour d'une inquiétude croissante chez le premier investisseur direct étranger des États-Unis.

Les résultats de l'enquête montrent comment la perspective d'une hausse des droits de douane et de frictions commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine a assombri les perspectives des entreprises de la quatrième économie mondiale.

Le Japon, un allié ferme des États-Unis, est également très dépendant de la Chine (link), à la fois comme base manufacturière et comme marché clé pour ses machines et autres exportations.

Environ 86 % des personnes interrogées ont déclaré que les mesures politiques de Trump auraient un effet défavorable ou plutôt défavorable sur leur environnement commercial, les autres s'attendant à un impact positif ou plutôt positif.

Dans la même enquête mensuelle (link) en décembre, 73 % des personnes interrogées ont déclaré que le second mandat de M. Trump à la Maison-Blanche serait préjudiciable à leur environnement commercial. M. Trump a officiellement pris ses fonctions le mois dernier.

Parmi les entreprises qui considèrent les initiatives politiques de M. Trump comme négatives, 72 % ont choisi sa stratégie commerciale - notamment l'imposition de droits de douane supplémentaires - comme le facteur le plus préjudiciable, et 26 % ont choisi l'aggravation des frictions entre les États-Unis et la Chine.

"L'intensification du protectionnisme n'a rien d'autre qu'un effet négatif sur l'économie mondiale", a écrit un responsable d'une société de services d'information dans le cadre de l'enquête.

M. Trump a déjà annoncé des droits de douane de 25 % sur les importations d'acier et d'aluminium (link), imposé des droits de douane de 10 % sur les marchandises en provenance de Chine et menacé le Canada et le Mexique de droits de douane élevés, qui sont actuellement suspendus pendant 30 jours (link).

Il a également demandé à son équipe économique de concevoir des plans de tarifs réciproques (link) sur chaque pays qui taxe les importations américaines et de contrer les barrières non tarifaires.

Le Japon n'impose pas de droits de douane sur les voitures, mais le gouvernement américain a déclaré pendant le premier mandat de M. Trump qu'une série de barrières non tarifaires entravaient l'accès au marché automobile japonais.

Mardi, M. Trump a menacé d'imposer des droits de douane "de l'ordre de 25 % (link)" sur les importations d'automobiles dès le 2 avril.

"Si l'industrie automobile est touchée par les droits de douane au niveau mondial, les ventes de semi-conducteurs pourraient également être affectées", a déclaré un responsable d'une entreprise d'électronique, soulignant un effet d'entraînement potentiel.

LA DÉRÉGLEMENTATION VUE D'UN BON ŒIL

Parmi les entreprises qui considèrent les mesures politiques de M. Trump comme positives, 37 % ont cité la déréglementation et les réductions d'impôts comme le facteur le plus bénéfique, tandis que 37 % ont choisi sa politique visant à stimuler la production de combustibles fossiles.

Interrogées sur leurs projets d'activités commerciales et d'investissements aux États-Unis, 16 % d'entre elles ont déclaré adopter une attitude plus prudente, tandis que 80 % ont indiqué qu'elles ne prévoyaient aucun changement.

Lors de sa première rencontre en personne (link) avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba ce mois-ci, M. Trump a incité le Japon à investir dans l'énergie et la technologie américaines et a cherché une issue au différend concernant l'offre d'achat de 14,9 milliards de dollars de Nippon Steel sur U.S. Steel .

M. Trump a déclaré que Nippon Steel (link) envisageait désormais un "investissement et non un achat", et que cela lui convenait. Le principal porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a déclaré par la suite que le sidérurgiste japonais envisageait de proposer un changement de plan audacieux par rapport à son approche précédente, qui consistait à rechercher une acquisition.

L'enquête a été réalisée par Nikkei Research pour Reuters pendant 11 jours, jusqu'au 14 février. Nikkei Research a contacté 505 entreprises et 233 ont répondu sous couvert d'anonymat.

IMPACT DE LA HAUSSE DES TAUX

En ce qui concerne la Banque du Japon, 61 % des personnes interrogées considèrent que sa récente hausse des taux (link) est appropriée, tandis que 25 % estiment que la mesure a été prise trop tôt et 15 % la considèrent comme trop tardive, selon l'enquête.

La BOJ a relevé ses taux d'intérêt de 0,25 % à 0,5 % en janvier, estimant que le Japon était sur le point d'atteindre durablement son objectif d'inflation de 2 %.

"La faiblesse excessive du yen a provoqué une fuite continue de la richesse nationale. Pour stopper la tendance, de nouvelles hausses des taux d'intérêt sont nécessaires", a déclaré un responsable d'un grossiste.

cela inciterait les entreprises qui ne peuvent pas survivre dans un "monde avec des taux d'intérêt", ce qui devrait être un état normal, à se retirer ou à se transformer

Interrogés sur le moment idéal pour la prochaine hausse des taux, 24 % ont choisi le trimestre juillet-septembre de cette année et 24 % ont choisi "l'année prochaine ou plus tard", tandis que 24 % ont indiqué que les hausses de taux n'étaient pas souhaitables à quelque moment que ce soit.

Naoki Tamura, membre du conseil d'administration de la banque centrale, a déclaré ce mois-ci à l'adresse (link) que la BOJ devait relever les taux d'intérêt à au moins 1 % d'ici la seconde moitié de l'année fiscale débutant en avril.

Environ 44 % des personnes interrogées ont déclaré qu'une augmentation des taux d'intérêt à 1 % aurait un effet négatif sur leurs dépenses d'investissement, tandis que 21 % ont déclaré qu'une augmentation des taux au-delà de 1,5 % aurait cet effet.

"Parallèlement aux hausses de taux, nous souhaitons que le gouvernement élargisse les mesures visant à faciliter les dépenses d'investissement", a déclaré un responsable d'un fabricant de caoutchouc.

La Bourse de New York a clôturé en petite hausse mercredi, tirée par la légère détente des rendements obligataires américains après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité monétaire de la banque centrale américaine (FOMC).

Le Dow Jones a gagné 0,16% et l'indice Nasdaq a grappillé 0,07%, tandis que l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,24%, établissant un deuxième record de suite en clôture, à 6.144,15 points.

Après une ouverture en baisse, "le marché s'est négocié à la hausse" en seconde moitié de séance "suite au compte-rendu du FOMC", a expliqué à l'AFP Karl Haeling, analyste de LBBW.

Selon ce compte-rendu (minutes) de la réunion de janvier du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi, "l'équilibre relatif du marché de l'emploi" ne devrait pas peser sur les prix, mais "d'autres facteurs ont été cités comme pouvant peser sur le processus de désinflation", notamment "les politiques commerciales et migratoires".

Ces incertitudes ont fait dire à certains des responsables de la Réserve fédérale (Fed) qu'il sera, "dans la période à venir, particulièrement difficile de faire une distinction entre des changements relativement persistants de l'inflation et ceux plus temporaires qui pourraient être associés à la mise en place de nouvelles politiques".

"Ce compte-rendu a été, dans l'ensemble, conforme aux attentes, c'est-à-dire prudent", a jugé M. Haeling.

"Mais il y a eu une petite surprise dans la mesure où il a été question de la possibilité de mettre fin à la réduction de bilan, autrement appelée resserrement quantitatif, plus tôt qu'il n'avait été envisagé", a relevé l'analyste.

La Fed est engagée dans un programme dit de resserrement quantitatif, ce qui signifie qu'elle cherche à réduire la taille de son portefeuille, notamment de bons du Trésor, jugé trop volumineux.

En retardant ses ventes de bons du Trésor, "cela ajoute de la liquidité au système bancaire", a souligné M. Haeling, ce qui stimule une économie tournant déjà à plein régime.

Cependant, cette mesure devrait être temporaire, le temps que le plafond de la dette soit relevé et le resserrement quantitatif devrait reprendre par la suite, a estimé M. Haeling.

En conséquence, les taux obligataires se sont légèrement détendus, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans s'établissant à 4,53% contre 4,55% la veille.

Au tableau des valeurs, le fabricant américain de montres connectées et de systèmes de navigation par GPS Garmin s'est envolé (12,64%), après avoir publié des résultats dépassant les attentes au quatrième trimestre 2024. L'entreprise a notamment réalisé un bénéfice net par action de 2,25 dollars, contre 2,05 dollars attendu par les analystes interrogés par FactSet.

Le constructeur de camions électriques Nikola, en difficulté financière, a plongé de près de 40% après avoir annoncé son dépôt de bilan, l'entreprise n'étant pas parvenue à lever des fonds nécessaires pour le maintien de ses opérations.

Le fabricant néerlandais d'équipements médicaux Philips a accusé une perte nette plus importante que prévu en 2024, citant dans un communiqué mercredi une augmentation des charges et des frais de restructuration. Le cours des actions cotées à New York de l'entreprise a reculé de plus de 11%.

L'application de rencontres Bumble a dégringolé de 30,31% après avoir publié des prévisions jugées décevantes, et en deçà des attentes des analystes.

Le site de création et de commerce électronique Etsy a lui lâché 10,05% après avoir annoncé des résultats en dessous des attentes pour le quatrième trimestre, miné par des ventes moins importantes qu'attendu lors de saison des fêtes.