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Coach de trading en chef et conférencier BeingTrader, plus de 8 ans d'expérience dans le trading du marché des changes, principalement XAUUSD, EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY et pétrole brut. Un trader et analyste confiant qui vise à explorer diverses opportunités et à guider les investisseurs sur le marché. En tant qu'analyste, je cherche à améliorer l'expérience du trader en le soutenant avec suffisamment de données et de signaux.
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HK Non-Essential Consumer Goods Industry
The Hong Kong stock market encompasses non-essential consumption sectors like automotive, education, tourism, catering, and apparel. Of the 643 listed companies, 35% are mainland Chinese, making up 65% of the total market capitalization. Thus, it's heavily influenced by the Chinese economy.
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In recent years, the real estate and construction sector's share in the Hong Kong stock index has notably decreased. Nevertheless, as of 2022, it retains around 10% market share, covering real estate development, construction engineering, investment, and property management.
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La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, sur son élan à l'orée d'une semaine tronquée et stimulée par la désignation d'un financier apprécié de Wall Street pour prendre les rênes du Trésor américain.
Le Dow Jones a gagné 0,99% et enregistré un nouveau record en clôture, tandis que l'indice Nasdaq a glané 0,27% et l'indice élargi S&P 500 0,30%.
"Il y a eu du soulagement après ce choix pour le Trésor qui a rassuré le marché", a commenté Angelo Kourkafas, d'Edward Jones.
Le président élu Donald Trump a annoncé vendredi qu'il comptait nommer Scott Bessent comme secrétaire au Trésor une fois investi.
Ce sexagénaire a passé près de 15 aux côtés du financier George Soros, avant de créer sa propre société d'investissement, Key Square Group, un parcours qui en fait un homme du sérail à Wall Street.
Pour Will Compernolle, de FHN Financial, Scott Bessent va "mener le Trésor d'une main stable".
Les opérateurs ont ainsi calmé leur appréhension de voir nommé un candidat prêt à creuser la dette, ce qui serait susceptible de relancer l'inflation, explique Angelo Kourkafas.
Scott Bessent a déjà indiqué vouloir réduire le déficit budgétaire des Etats-Unis, tout en reconduisant les baisses d'impôt mises en place par le premier gouvernement Trump et qui arrivent à échéance en 2025.
Le marché obligataire a brutalement réagi à ce développement. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans est tombé à 4,27%, contre 4,40% vendredi en clôture.
Les opérateurs ont revu leurs attentes en matière de politique monétaire et tablent désormais sur un scénario central incluant au moins trois baisses supplémentaires du taux de la banque centrale américaine (Fed) d'ici fin 2025, contre deux vendredi.
Cette détente des taux obligataires "a aidé les actions", a souligné Angelo Kourkafas.
Lundi, les volumes d'échanges ont commencé à fléchir, en ce début de semaine qui verra le marché fermé jeudi, jour férié de Thanksgiving, et une demi-journée de Bourse vendredi.
"On n'attend rien cette semaine qui puisse changer l'humeur positive du marché", a décrit Angelo Kourkafas, pour qui la publication de l'indice de prix à la consommation PCE, mercredi, devrait peu faire vibrer la place new-yorkaise.
"On a déjà eu les indices (de prix à la consommation) CPI et (à la production) PPI (pour le même mois d'octobre", rappelle-t-il, "donc les analystes savent à quoi s'attendre" pour le PCE.
Outre la nommination de Scott Bessent, la journée a été orientée par une chasse aux bonnes affaires et quelques prises de bénéfices.
Incandescents ces dernières semaines, le géant des semi-conducteurs Nvidia (-4,18%) et le constructeur de véhicules électriques Tesla (-3,96%) ont fléchi.
Parallèlement, les investisseurs se sont tournés vers des titres jugés abordables, notamment les valeurs cycliques (sensibles à la conjoncture) que sont l'équipementier sportif Nike (+2,40%), le constructeur d'engins de chantier Caterpillar (+2,05%) ou la chaîne de magasins de bricolage Home Depot (+2,06%).
Autre signe de diversification, l'indice Russell 2000, qui réunit 2.000 PME, a signé un nouveau record en clôture.
Petites et moyennes entreprises sont traditionnellement soutenues par un environnement de taux plus bas et une conjoncture économique positive.
Ailleurs au tableau des valeurs, l'enseigne de grands magasins Macy's a plié (-2,21%), après avoir annoncé le report de la publication de ses résultats, initialement attendus mardi.
Cette décision est justifiée par la découverte d'une fraude comptable d'un employé, qui a dissimulé 154 millions de dollars de frais de livraisons du groupe new-yorkais entre 2021 et 2024.
L'impact exact de ces manoeuvres est encore incertain, mais Macy's a indiqué ne pas avoir constaté d'effet sur sa trésorerie.
La chaîne de produits cosmétiques Bath & Body Works s'est envolé (+16,51%) après avoir publié des résultats trimestriels meilleurs qu'attendus et avoir revu ses prévisions à la hausse.
La principale organisation patronale britannique a prévenu lundi que les hausses d'impôts du gouvernement travailliste pèseront sur les entreprises et risquent de se traduire par des licenciements, mais la ministre des Finances assure qu'il fallait assainir le budget et que cela ne se reproduira plus.
"Le budget vient de rendre (la situation) plus difficile pour nos entreprises" et "la moitié d'entre elles envisagent désormais de réduire leurs effectifs, près des deux tiers prévoient de réduire leurs projets d'embauches", a résumé Rain Newton-Smith, directrice générale de la Confederation of British industry (CBI).
Du commerce de détail à l'hôtellerie-restauration, les entreprises de nombreux secteurs se sont élevées depuis un mois contre une hausse massive des cotisations patronales qui "nous a tous pris au dépourvu", a critiqué Mme Newton-Smith dans un discours lundi en ouverture de la conférence annuelle de l'organisation patronale.
Les employeurs étaient en effet les premiers visés dans le budget présenté fin octobre par la ministre des Finances Rachel Reeves: la hausse des cotisations patronales, mesure phare, doit rapporter 25 milliards de livres (30 milliards d'euros) par an, sur des augmentations d'impôts totales de l'ordre de 40 milliards de livres.
Cet alourdissement de la fiscalité des entreprises intervient parallèlement à la hausse du salaire minimum et à une réforme attendue du droit du travail qui mettront aussi sous pression les finances des entreprises, a encore pointé Mme Newton-Smith lundi.
"Nous avons demandé aux entreprises et aux plus riches de contribuer davantage", a reconnu Mme Reeves, qui doit s'exprimer lundi après-midi à la conférence de la CBI, selon des extraits de son discours transmis en amont à la presse.
Face à un énorme trou dans les finances publiques, le gouvernement devait d'abord "rétablir la stabilité économique", a-t-elle assuré. Mais "je n'ai pas l'intention de présenter un autre budget comme celui-ci", a-t-elle promis.
Le gouvernement n'avait "aucune alternative", a encore estimé Mme Reeves. "Je sais que ces choix auront un impact. Mais je les considère comme les bons choix pour notre pays", qui permettront notamment d'injecter de l'argent dans un service public de santé à bout de souffle, a-t-elle fait valoir.
Mais les inquiétudes des entreprises filtrent déjà dans l'économie, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global, qui montre que l'activité du secteur privé s'est légèrement contractée en novembre au Royaume-Uni.
Les Bourses mondiales ont évolué en hausse vendredi, l'Europe profitant des attentes de baisse de taux plus importante que prévu quand les Etats-Unis partaient à la recherche de valorisations attractives, sur fond de résurgence du risque géopolitique poussant les valeurs refuges.
En Europe, la Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,58%, Francfort a gagné 0,92%, Londres 1,38% et Milan 0,60%.
Les Bourses européennes ont paradoxalement bénéficié de la contraction de l'activité du secteur privé en zone euro, s'établissant en novembre à 48,1, contre 50 en octobre, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.
"Les données de la zone euro ont augmenté la probabilité de nouvelles baisses de taux de la part de la Banque centrale européenne (BCE) l'année prochaine", souligne Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
La tendance s'est également inversée sur les principales places boursières européennes après une intervention du ministre allemand des Finances Jörg Kukies, affirmant que l'Allemagne devait s'améliorer sur "le potentiel de main d'oeuvre qualifiée, la débureaucratisation, les incitations fiscales à l'investissement et à la recherche, et les prix de l'énergie".
A Wall Street, le Dow Jones (+0,97%) a enregistré un nouveau record en clôture, à 44.296 points, l'indice Nasdaq a glané 0,16% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,35%.
"Le marché est solide" et "a trouvé une voie calme et plus large vers un mouvement haussier, ce qui est une chose positive", a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
En outre, la place américaine a accueilli positivement la publication de l'indice PMI du cabinet S&P Global, selon lequel l'activité économique aux Etats-Unis a atteint, en novembre, son plus haut niveau depuis deux ans et demi.
L'attention des investisseurs est par ailleurs fixée sur la résurgence du risque géopolitique. Le président russe Vladimir Poutine, qui a lancé son armée à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, a estimé jeudi soir que ce conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu que des frappes contre les Occidentaux n'étaient pas exclues.
Ces menaces survenaient au terme d'une journée de tensions extrêmes où la Russie a fait usage sur le territoire ukrainien d'un missile balistique de portée intermédiaire (soit jusqu'à 5.500 km), conçu pour porter une ogive nucléaire.
Le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a frôlé les 50 euros le mégawattheure (MWh) vendredi, touchant 49,55 euros, un plus haut depuis plus d'un an.
Cette flambée survient après l'interruption le week-end dernier des livraisons du géant gazier russe Gazprom à l'Autriche, encore très dépendante de ce fournisseur, sur fond de regain des tensions.
Les cours du pétrole ont aussi pris de la vitesse vendredi, les risques liés au conflit en Ukraine outrepassant les inquiétudes sur l'offre et la demande.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 1,27% à 75,17 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a bondi de 1,63% à 71,24 dollars.
Sur le marché des changes, le rouble russe a dévissé vendredi, atteignant son plus bas par rapport au dollar depuis le 24 mars 2022, selon des chiffres officiels de la Banque centrale de Russie (BCR), la devise russe s'échangeant officiellement à 102,58 roubles contre le billet vert.
Les valeurs refuges soutenuesLes valeurs refuges ont été soutenues face au risque géopolitique, parmi lesquelles l'or, qui a grimpé de 1,75% à 2.716,33 dollars l'once, dépassant le seuil des 2.700 dollars l'once. Depuis le début de la semaine, son cours a gagné plus de 5%.
"En plus de pousser les investisseurs vers les valeurs refuges et de pousser les prix du gaz européen à un plus haut d'un an, le risque d'escalade a également soutenu la dette allemande", commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat allemands à dix ans s'est détendu à 2,24%, contre 2,32% jeudi en clôture. Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son prix va progresser et son taux baisser.
Le bitcoin frôle 100.000 dollarsLa plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a atteint un nouveau plus haut historique, dépassant la barre de 99.000 dollars. Vers 22H15 GMT, le bitcoin s'établissait à 99.149,56 dollars.
La démission anticipée, annoncée jeudi, du président de l'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) Gary Gensler - considéré dans le milieu comme l'ennemi juré des cryptoactifs - a donné un coup de fouet au bitcoin.
A Wall Street, les actions des entreprises liées aux cryptomonnaies ont bondi, comme Riot Platforms (+4,68%) et Coinbase (+3,19%). Le fournisseur de services bitcoin MicroStrategy a gagné 6,19%.
La Bourse de New York a terminé la semaine en hausse, les investisseurs délaissant une partie du secteur technologique à la recherche de valorisations attractives, tandis que l'envol du bitcoin a continué de profiter aux acteurs des cryptomonnaies.
Le Dow Jones (+0,97%) a enregistré un nouveau record en clôture, à 44.296 points, l'indice Nasdaq a glané 0,16% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,35%.
"Nous avons eu une semaine positive qui s'est terminée sur une bonne note", a observé Jack Ablin, de Cresset Capital.
"Le marché est solide" et "a trouvé une voie calme et plus large vers un mouvement haussier, ce qui est une chose positive", a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
Vendredi, les investisseurs se sont notamment tournés vers le secteur de la finance, avec JPMorgan (+1,54%), Mastercard (+1,23%), Bank of America (+1,18%), Wells Fargo (+1,46%) ou encore Blackstone (+2,63%).
Les valeurs industrielles ont également été recherchées, à l'image de Caterpillar (+2,03%), Honeywell (+1,34%), UPS (+2,63%) ou Boeing (+4,10%).
"Les actions des grandes capitalisations n'ont pas fait de belles performances", a observé dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com, ce qui a "limité l'indice Nasdaq", à forte composante technologique.
Alphabet a glissé (-1,58%), toujours handicapé par les recommandations du gouvernement américain au juge fédéral qui décidera de la peine infligée à Google en 2025 pour infractions à la concurrence dans la recherche en ligne.
Meta (-0,70%) - la maison mère de Facebook et d'Instagram - et le géant américain du commerce en ligne Amazon (-0,64%) ont également été sanctionnés.
Les géants des semi-conducteurs ont évolué en ordre dispersé: Nvidia (-3,15%) et Micron (-0,12%) ont reculé, tandis qu'AMD (+0,63%), Qualcomm (+0,86%) et Intel (+0,25%) ont terminé dans le vert.
La place américaine a accueilli positivement la publication de l'indice PMI du cabinet S&P Global, selon lequel l'activité économique aux Etats-Unis a atteint, en novembre, son plus haut niveau depuis deux ans et demi.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans ressortait à 4,41%, contre 4,42% la veille en clôture.
Wall Street attend désormais la publication de l'indice des prix PCE mercredi, considéré comme une référence pour la banque centrale américaine (Fed), qui renseignera sur la trajectoire de l'inflation aux Etats-Unis.
Les opérateurs attribuent désormais une probabilité de 53% à une réduction d'un quart de point à l'issue de la prochaine réunion de la Fed, selon l'estimation de CME Group.
La Bourse sera par ailleurs fermée jeudi, jour férié de Thanksgiving, et vendredi verra la séance amputée de trois heures.
Ailleurs à la cote, le secteur des cryptomonnaies brillait, profitant toujours de l'envolée du bitcoin, qui a enregistré un nouveau record vendredi en dépassant la barre de 99.000 dollars. Vers 21H40 GMT, la star des cryptommonaies s'établissait à 99.018,44 dollars.
La démission anticipée, annoncée jeudi, du président de l'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) Gary Gensler - considéré dans le milieu comme l'ennemi juré des cryptoactifs - a donné un coup de fouet au bitcoin.
Les actions des entreprises liées aux cryptomonnaies ont ainsi bondi, comme Riot Platforms (+4,68%) et Coinbase (+3,19%). Le fournisseur de services bitcoin MicroStrategy a emmagasiné 6,19%.
Ailleurs à la cote, le groupe de prêt-à-porter Gap a été catapulté (+12,84%) après avoir publié, jeudi après Bourse, des résultats supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions annuelles.
Le groupe de cybersécurité Palo Alto Networks a terminé dans le rouge (-3,61%), pâtissant toujours de prévisions jugées décevantes par les investisseurs.
Les Bourses mondiales évoluent sans direction commune vendredi, l'Europe profitant des attentes de baisse de taux plus importante que prévu quand les Etats-Unis restent sans entrain, sur fond de résurgence du risque géopolitique poussant les valeurs refuges.
En Europe, la Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,58%, Francfort a gagné 0,92%, Londres 1,38% et Milan 0,60%.
Les Bourses européennes ont paradoxalement bénéficié de la contraction de l'activité du secteur privé en zone euro, s'établissant en novembre à 48,1, contre 50 en octobre, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.
"Les données de la zone euro ont augmenté la probabilité de nouvelles baisses de taux de la part de la Banque centrale européenne (BCE) l'année prochaine", souligne Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
La tendance s'est également inversée sur les principales places boursières européennes après une intervention du ministre des finances allemand Jörg Kukies, affirmant que l'Allemagne doit s'améliorer sur "le potentiel de main-d'oeuvre qualifiée, la débureaucratisation, les incitations fiscales à l'investissement et à la recherche, et les prix de l'énergie".
A Wall Street, le Dow Jones prenait 0,58%, l'indice Nasdaq -0,11% et l'indice élargi S&P 500 +0,15% vers 16H45 GMT, sans grand élan dans la perspective du week-end et de la semaine tronquée de Thanksgiving (jour férié jeudi), faute de catalyseur.
L'attention des investisseurs est par ailleurs fixée sur la résurgence du risque géopolitique. Le président russe Vladimir Poutine, qui a lancé son armée à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, a estimé jeudi soir que ce conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu que des frappes contre les Occidentaux n'étaient pas exclues.
Ces menaces survenaient au terme d'une journée de tensions extrêmes où la Russie a fait usage sur le territoire ukrainien d'un missile balistique de portée intermédiaire (soit jusqu'à 5.500 km), conçu pour porter une ogive nucléaire.
Le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a frôlé les 50 euros le mégawattheure (MWh) vendredi, touchant 49,55 euros, un plus haut depuis plus d'un an.
Cette flambée survient après l'interruption le week-end dernier des livraisons du géant gazier russe Gazprom à l'Autriche, encore très dépendante de ce fournisseur, sur fond de regain des tensions.
Côté pétrole, vers 16H45 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,98% à 74,96 dollars, tout comme son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) en hausse de 1,18% à 70,93 dollars.
Sur le marché des changes, le rouble russe a dévissé vendredi, atteignant son plus bas par rapport au dollar depuis le 24 mars 2022, selon des chiffres officiels de la Banque centrale de Russie (BCR), la devise russe s'échangeant officiellement à 102,58 roubles contre le billet vert.
Les valeurs refuges soutenuesLe risque géopolitique ayant refait surface brusquement, cela a soutenu les valeurs refuges. Parmi elles, l'or grimpait de 1,37% à 2.706,32 dollars l'once, dépassant le seuil des 2.700 dollars l'once. Depuis le début de la semaine, son cours a gagné plus de 5%.
"En plus de pousser les investisseurs vers les valeurs refuges et de pousser les prix du gaz européen à un plus haut d'un an, le risque d'escalade a également soutenu la dette allemande", commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État allemands à dix ans se détendait à 2,24% vers 16H45 GMT, contre 2,32% jeudi en clôture. Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son prix va progresser et son taux baisser.
Le bitcoin frôle 100.000 dollarsLa plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a atteint un nouveau plus haut historique, dépassant la barre de 99.000 dollars. Vers 16H45 GMT, le bitcoin avançait de 0,82% à 98.894,14 dollars.
La démission anticipée, annoncée jeudi, du président de l'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) Gary Gensler - considéré dans le milieu comme l'ennemi juré des cryptoactifs - a donné un coup de fouet au bitcoin.
Les Bourses du Vieux Continent sont hésitantes vendredi et l'euro a atteint un plus bas depuis deux ans face au dollar, dans un marché un peu refroidi par la publication de données d'activité à la peine en zone euro.
En Europe, vers 12H30 GMT, la Bourse de Paris faisait du sur place (+0,07%), comme Milan (-0,01%), Francfort prenait 0,35% et Londres s'arrogeait 0,94%.
"Depuis l'élection de Donald Trump" début novembre "un vent froid souffle sur l'Europe avec des chiffres macroéconomiques décevants et des craintes autour d'un regain de guerre commerciale avec la prochaine administration américaine", commentent les analystes de Natixis.
Vendredi, la publication d'indices d'activité du secteur privé moroses en zone euro (PMI) n'a pas aidé à améliorer le sentiment de marché.
En zone euro en novembre, l'activité du secteur privé s'est contractée. Son indice s'est porté à 48,1, après 50 en octobre, à son plus bas niveau en 10 mois.
Ces données sont "sans appel pour le Vieux Continent: les indicateurs allemands et, plus encore, français, chutent et s'enfoncent sous le seuil de 50, frontière entre récession et expansion", commentent Thomas Bauer et Véronique Riches-Flores, économistes de RichesFlores Research.
Dans le sillage des ces indices, la monnaie européenne chutait de 0,69% face au billet vert, à 1,0402 dollar pour un euro, après avoir touché 1,0335 dollar, son plus faible niveau depuis fin novembre 2022 face au billet vert.
"En parallèle, le regain de tensions entre la Russie et l'Ukraine fragilise encore plus l'appétit pour le risque en Europe", ont poursuivi les analystes de Natixis.
Ces craintes géopolitiques portent particulièrement les valeurs refuges.
Parmi elles, l'or grimpait de 1,08% à 2.698,60 l'once d'or. Depuis le début de la semaine, son cours a gagné plus de 5%. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État allemands à dix ans se détendait à 2,24%, contre 2,32% jeudi en clôture.
Dans le détail, le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que le conflit en Ukraine avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays occidentaux.
Ces menaces surviennent au terme d'une journée de tensions extrêmes où la Russie a fait usage sur le territoire ukrainien d'un missile balistique de portée intermédiaire (soit jusqu'à 5.500 km), conçu pour porter une ogive nucléaire.
Les cours du pétrole étaient hésitants, après avoir grimpé la veille, le marché évaluant encore la possibilité que des installations pétrolières russes soient touchées par des tirs ukrainiens.
Vers 12H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,81% à 73,63 dollars, après avoir ouvert la séance en hausse, tout comme son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) en repli de 0,89% à 69,47 dollars.
A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture orientée à la baisse: le Nasdaq reculait de 0,25%, le S&P 500 de 0,16% et le Dow Jones restait stable (-0,04%).
Le bitcoin frôle les 100.000 dollarsLa plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a atteint de nouveaux en dépassant la barre de 99.000 dollars pour la première fois. Le bitcoin avançait de 0,82% à 98.885 dollars vers 12H30 GMT.
La démission anticipée, annoncée jeudi, du président de l'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) Gary Gensler -considéré dans le milieu comme l'ennemi juré des cryptoactifs- a donné un coup de fouet au bitcoin.
Nouveaux soupçons de corruption au sein de ThalesLes procédures pour corruption contre Thales continuent de s'accumuler: déjà soupçonné sur plusieurs contrats passés à l'étranger, le géant français de la défense fait désormais l'objet de nouvelles investigations en France et au Royaume-Uni, qui viseraient notamment un marché d'armement en Asie.
Le fleuron français de la défense chutait de 6,52 à Paris.
L'activité du secteur privé s'est légèrement contractée en novembre au Royaume-Uni, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global, témoignant des inquiétudes des entreprises après l'annonce de hausses d'impôts colossales dans le premier budget du gouvernement travailliste.
Cet indicateur de croissance a baissé à 49,9 en novembre, après s'être déjà replié à 51,8 en octobre, est-il précisé dans le rapport mensuel. Un indice en dessous de 50 signifie une contraction économique.
"La première enquête sur la santé de l'économie après le budget est peu encourageante. Les entreprises ont fait état d'une baisse de la production pour la première fois depuis un peu plus d'un an", relève Chris Williamson, économiste de S&P Global, dans un communiqué.
Selon lui, cela reflète le fait que l'optimisme des entreprises, à un plus bas depuis fin 2022, a fortement chuté depuis l'élection, en juillet, du parti travailliste à la tête du pays après 14 années de gouvernements conservateurs.
Du commerce de détail à l'hôtellerie restauration, les entreprises de nombreux secteurs se sont élevées contre une hausse massive des cotisations patronales dans le budget présenté fin octobre - qui prévoit aussi des emprunts exceptionnels pour doper l'investissement.
"Bien que marginales" en novembre, les baisses de l'activité mais aussi des embauches "contrastent fortement avec les taux de croissance robustes observés l'été dernier", ajoute Chris Williamson, estimant que cela renforce les inquiétudes "quant aux perspectives pour l'année à venir".
La croissance britannique a freiné au troisième trimestre, avec une petite hausse de seulement 0,1% du Produit intérieur brut (PIB), selon des chiffres publiés il y a une semaine par l'Office national des statistiques (ONS), au grand dam du gouvernement travailliste et de ses ambitions de relancer l'économie.
"A première vue, la chute" de l'activité en novembre suggère que la croissance du PIB "se contracte au milieu du quatrième trimestre", mais "l'indice PMI ne reflète pas l'augmentation des dépenses publiques prévue dans le budget" qui pourraient au contraire doper la croissance, souligne toutefois Elias Hilmer, analyste chez Capital Economics.
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