Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones

Amazon.com Inc vient d’annoncer son intention d’investir 4 milliards de dollars supplémentaires dans Anthropic, une startup basée en Californie qui est en concurrence avec OpenAI dans une course aux armements en matière d’intelligence artificielle générative.

Les actions du géant de la technologie sont proches d’atteindre 200 $ vendredi.

Anthropic est une société d’intelligence artificielle fondée par d’anciens responsables de recherche d’OpenAI – et est largement connue pour son assistant IA de nouvelle génération appelé Claude.

Les actions de cette société basée à San Francisco ne sont pas encore disponibles à la négociation publique.

Anthropic va utiliser les puces d’Amazon

Amazon investira au total 8 milliards de dollars dans Anthropic suite à ce nouveau financement qui, néanmoins, ne change pas sa position d’investisseur minoritaire.

La multinationale n’est pas non plus représentée au conseil d’administration d’Anthropic, mais l’investissement qu’elle a annoncé ce matin a fait d’Amazon Web Services le « principal partenaire cloud et de formation » de la startup d’IA.

Anthropic utilisera désormais les puces Trainium et Inferentia pour entraîner ses modèles d’IA les plus sophistiqués, selon un article de blog publié vendredi.

L’investissement d’Amazon dans Anthropic s’inscrit dans le cadre de son initiative plus large visant à stimuler la croissance du marché de l’intelligence artificielle, qui, selon Statista, vaudra 1 000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.

L’action Amazon est actuellement en hausse de plus de 30 % par rapport à son plus bas niveau de la première semaine d’août.

Le modèle d’IA d’Anthropic a des capacités humaines

Amazon.com Inc a décidé de doubler son investissement dans Anthropic quelques semaines seulement après que la startup d’IA a annoncé de nouveaux agents capables d’utiliser un ordinateur comme un humain pour gérer des tâches complexes.

Son dernier modèle d’IA avec capacité d’utilisation informatique peut naviguer sur des sites Web, saisir ou interpréter du texte, ou même appuyer sur des boutons sur un écran d’ordinateur pour exécuter des tâches avec « des dizaines voire des centaines d’étapes », selon Jared Kaplan, le directeur scientifique de l’entreprise.

Anthropic offre un accès anticipé à cet outil d’intelligence artificielle, a-t-il révélé dans une récente interview sur CNBC.

Anthropic a également lancé Claude Enterprise en septembre.

Notez qu’AMZN n’est pas le seul hyperscaler à avoir investi dans Anthropic. Google s’est également engagé à investir environ 2 milliards de dollars dans la startup d’intelligence artificielle l’année dernière.

L’action Amazon pourrait atteindre 285 $

L’engagement d’Amazon à renforcer son empreinte dans l’intelligence artificielle est l’une des raisons pour lesquelles Wall Street attribue une note consensuelle de « surpondération » à AMZN.

En fait, les analystes de JMP Securities voient une hausse des actions Amazon jusqu’à 285 $, ce qui se traduit par une hausse de plus de 40 % à partir de maintenant.

Outre l’IA et le cloud computing, la société d’investissement recommande de détenir des actions AMZN pour la force de son activité de commerce électronique ainsi que pour son segment publicitaire important et en croissance rapide.

BofA a également recommandé d’investir dans Amazon.com Inc après le lancement de sa plateforme Haul la semaine dernière.

Les actions européennes et asiatiques se laissent porter vendredi par l'élan de Wall street, soulagées des perspectives financières de Nvidia, porte-étendard de l'essor de l'intelligence artificielle devenue récemment première capitalisation boursière mondiale.

Sur le Vieux continent, vers 08H20 GMT, la Bourse de Paris gagnait 0,49%, Francfort 0,46%, Milan 0,38% et Londres 0,68%.

En Asie, grâce à la hausse des titres technologiques, Tokyo a gagné 0,68%, Taiwan 1,85% et Séoul 0,83%.

A Tokyo, Advantest a fini en progression de 0,66% et Tokyo Electron de 2,15%. A Taipei, le mastodonte des puces les plus sophistiquées TSMC a bondi de 2,97%. A Séoul, SK Hynix a pris 4,68%.

Les investisseurs ont finalement été soulagés par les résultats robustes du champion américain des puces Nvidia, même si ses prévisions de vente et de tassement des marges avaient déçu le marché dans un premier temps.

"Les investisseurs ont rapidement ignoré l'avertissement de Nvidia selon lequel la marge bénéficiaire chuterait à 73% en raison des problèmes de fabrication des puces Blackwell, et ont pensé qu'ils pouvaient faire face à cette légère détérioration", a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

La Bourse de New York a ainsi fini en hausse jeudi, la confiance des investisseurs américains se propageant sur les autres continents vendredi.

En dehors des valeurs technologiques, "les valeurs refuge sont portées par les craintes géopolitiques croissantes", souligne Jim Reid, analyste de Deutsche Bank.

Parmi elles, l'or grimpait de 1,01% à 2.696,67 l'once d'or vers 08H15 GMT. Depuis le début de la semaine, son cours a gagné plus de 5%.

Dans le détail, le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que le conflit en Ukraine avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays occidentaux.

Ces menaces interviennent au terme d'une journée de tensions extrêmes où la Russie a fait usage sur le territoire ukrainien d'un missile balistique de portée intermédiaire (soit jusqu'à 5.500 km), conçu pour porter une ogive nucléaire.

"Cela a renforcé les craintes d'une escalade des hostilités, et plusieurs matières premières ont réagi directement à ces développements", a ajouté Jim Reid.

Sur le marché du pétrole, vers 08H15 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,58% à 74,66 dollars et celui de West Texas Intermediate (WTI) américain 0,64% à 70,55 dollars.

La plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a atteint de nouveaux sommets pendant les échanges asiatiques, dépassant la barre de 99.000 dollars pour la première fois et atteignant 99.271 dollars vers 08H15 GMT.

La démission anticipée, annoncée jeudi, du président de l'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) Gary Gensler --considéré dans le milieu comme l'ennemi juré des cryptomonnaies-- a donné un coup de fouet au bitcoin.

L'envolée est "aussi alimentée par l'information selon laquelle Donald Trump pourrait créer un ministère chargé des cryptomonnaies", a observé Kathleen Brooks, experte du courtier XTB.

Donald Trump a promis d'assouplir drastiquement la réglementation sur le secteur des monnaies numériques et pourrait établir une réserve stratégique de bitcoins aux Etats-Unis, qui pourrait pousser d'autres pays à accorder davantage de légitimité à cette monnaie virtuelle.

Les procédures pour corruption contre Thales continuent de s'accumuler: déjà soupçonné sur plusieurs contrats passés à l'étranger, le géant français de la défense fait désormais l'objet de nouvelles investigations en France et au Royaume-Uni, qui viseraient notamment un marché d'armement en Asie.

Le fleuron français de la défense chutait de 3,93% à la Bourse de Paris.

Le distributeur de produits chimiques profite d'une recommandation à l'achat de la banque privée Berenberg, à la faveur du retour de Trump à la Maison Blanche, le groupe "pouvant tirer profit de la croissance américaine à court terme et de la délocalisation si les droits de douane pénalisent d'autres régions du monde", explique la banque dans un communiqué.

Les indices boursiers de Taïwan et de Corée du Sud ont progressé de plus de 1% vendredi, les investisseurs ayant salué les solides bénéfices de Nvidia , tandis que la vigueur persistante du dollar a exercé une pression à la baisse sur les principales monnaies des marchés émergents asiatiques.

Les actions à Taipei TWSE:TAIEX ont gagné jusqu'à 2% pour enregistrer leur meilleure journée depuis la mi-octobre, aidées par un gain de 3,5% des actions du plus grand fabricant de puces sous contrat au monde et fournisseur de Nvidia, Taiwan Semiconductor Manufacturing Co .

En Corée du Sud, le KOSPI a gagné jusqu'à 1,2% grâce au fabricant de puces SK Hynix , qui a grimpé de près de 5% après avoir annoncé un plan de rachat d'actions (link).

La jauge MSCI des actions des marchés émergents asiatiques (.MIMS00000PUS), dans laquelle TSMC détient une pondération de 12,4%, était en hausse de 0,3% à 0423 GMT.

"La nuit dernière, les participants au marché ont réévalué les craintes initiales concernant les prévisions de ventes de Nvidia et semblent se rassurer avec le tableau plus large qui met toujours en évidence la demande robuste pour les produits et les solutions liés à l'IA", a déclaré Yeap Jun Rong, un stratège de marché chez IG.

À Singapour, le dollar était en hausse de 0,1 % tandis que les actions ont légèrement augmenté. Le pays a revu à la hausse (link) ses perspectives économiques pour 2024, la croissance du troisième trimestre ayant dépassé les attentes et les estimations initiales.

"Le dollar singapourien reste largement tributaire des mouvements généraux du dollar américain. Ainsi, malgré les bonnes performances de l'économie, la monnaie n'en a pas profité", a déclaré Khoon Goh, responsable de la recherche sur l'Asie chez ANZ.

La monnaie est en baisse de 1,9 % depuis le début de l'année, après avoir perdu environ 5 % depuis octobre, en raison de la résurgence du billet vert.

En Malaisie, le ringgit et les actions n'ont pas été affectés après que les données aient montré que l'inflation d'octobre a augmenté à un rythme légèrement plus rapide que prévu.

"L'inflation est assez bien contenue en Malaisie. Nous ne nous attendons donc pas à ce qu'il y ait des conséquences immédiates sur la monnaie ou sur la politique monétaire", a déclaré M. Goh.

À l'échelle mondiale, les marchés restent sur le qui-vive en raison du risque d'une nouvelle escalade du conflit entre la Russie et l'Ukraine, après que la Russie a abaissé son seuil d'utilisation des armes nucléaires et tiré (link) un missile balistique hypersonique à portée intermédiaire sur une ville ukrainienne.

En Inde, l'indice Nifty 50 était en hausse de 0,7 %, grâce à un rebond des valeurs financières, tandis que la plupart des actions du groupe Adani ont prolongé leurs pertes dans une deuxième journée après que le milliardaire Gautam Adani a été inculpé (link) par les procureurs américains pour des allégations de corruption et de fraude.

FAITS MARQUANTS:

** L'IPC d'octobre de la Malaisie augmente (link) de 1,9% en glissement annuel, légèrement au-dessus des prévisions

** Les entreprises britanniques investiront (link) 8,5 milliards de dollars dans la transition énergétique de l'Indonésie, selon le président

** Singapour: la croissance économique de (link) pourrait dépasser 3,5 % en 2024

La Bourse de Tokyo grimpe vendredi à la mi-séance, dopée par les semiconducteurs dans le sillage de Wall Street, tandis que le bitcoin a franchi la barre des 99.000 dollars, un nouveau record, toujours enflammé par "l'effet Trump".

La plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a atteint de nouveaux sommets pendant les échanges asiatiques, dépassant la barre de 99.000 dollars pour la première fois et atteignant 99.368,31 dollars vers 06H20 GMT.

Il avait dépassé les 95.000 dollars seulement la veille. Depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé de 45%. Le nouvel élu prendra ses fonctions en janvier.

"Le bitcoin a gagné plus de 3.000 dollars (depuis jeudi matin) et s'approche du niveau-clé des 100.000 dollars: une envolée alimentée par l'information que Donald Trump pourrait créer un département officiel chargé des cryptomonnaies au sein de son gouvernement", a observé Kathleen Brooks, experte du courtier XTB.

"La crypto-monnaie a été le plus grand bénéficiaire de l'élection de Trump: pourrait-il être le président qui leur permettra de se généraliser, les Américains pourront-ils utiliser des crypto pour payer leurs impôts? Il y a plus de chances que cela se produise désormais", a-t-elle ajouté.

Donald Trump a promis d'assouplir drastiquement la réglementation sur le secteur des monnaies numériques et pourrait établir une réserve stratégique de bitcoins aux Etats-Unis, qui pourrait pousser d'autres pays à accorder davantage de légitimité à cette monnaie virtuelle.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei s'affichait en hausse de 0,96% à 38.389,20 points, et l'indice élargi Topix de 0,73% à 2.702,23 points.

Un rebond tiré par les titres liés aux semi-conducteurs, dans le sillage d'une bonne performance de Wall Street la veille.

"Sur le marché japonais, qui a enregistré une nette correction récemment, on s'attendait à ce qu'un regain d'appétit intervienne", a observé Keita Yamaguchi, de Monex Securities.

Les investisseurs ont finalement été soulagés par les résultats robustes du champion américain des puces Nvidia, porte-étendard de l'essor de l'intelligence artificielle, même si ses prévisions de vente et de tassement de ses marges avaient déçu le marché dans un premier temps.

Après avoir plongé jeudi, les groupes nippons liés au semiconducteurs, poids lourds de la cote japonaise, rebondissaient vers 03H30 GMT: Tokyo Electron (+2,08%), Advantest (+0,80%)...

A Taipei, le mastodonte des puces les plus sophistiquées TSMC bondissait de 2,97%.

Sur le marché des changes, la monnaie japonaise tentait toujours de se ressaisir face au dollar: il s'échangeait à 154,26 yens pour un dollar vers 03H30 GMT.

Les places chinoises ont décroché, dans des marchés toujours happés par la morosité persistante de la conjoncture de la deuxième économie mondiale, le risque de tensions commerciales accrues et l'impact incertain des mesures de relance de Pékin.

Vers 03H30 GMT, l'indice Hang Seng de Hong Kong perdait 1,29% à 19.348,36 points. L'indice composite de Shanghai perdait 0,99% à 3.336,93 points et celui de Shenzhen 0,82% à 2.022,35 points.

Le géant chinois de l'internet Baidu s'effondrait de 8,59% à Hong Kong après avoir annoncé jeudi une baisse de 3% de son chiffre d'affaires trimestriel, rappel du ralentissement de son activité.

Les cours du pétrole, eux, continuaient de progresser dans les échanges asiatiques, sur fond de tensions géopolitiques persistantes --notamment autour du conflit ukrainien.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,24% à 74,41 dollars, et celui de West Texas Intermediate (WTI) américain 0,31% à 70,31 dollars.

Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l'Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l'année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l'AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

"Aujourd'hui, le plus gros mois pour la consommation, c'est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l'année en termes de trafic et d'achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L'Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n'attend qu'une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".

L'or s'est dirigé vers son plus grand gain hebdomadaire en près de huit mois vendredi et l'euro a oscillé autour d'un plus bas de 13 mois, alors que la Russie a abaissé son seuil d'utilisation des armes nucléaires et a tiré un missile balistique hypersonique sur l'Ukraine.

Le risque d'escalade a également fait grimper les prix du gaz européen (TRNLTTFMc1) à leur plus haut niveau depuis un an et a poussé les investisseurs vers les valeurs refuges, soutenant la dette allemande et mettant le franc suisse sur la voie de sa première hausse hebdomadaire en deux mois.

En Asie vendredi, les fabricants de puces ont mené les actions un peu plus haut après que Nvidia ait atteint un record dans le commerce américain sur des bénéfices solides, avec des actions à Taiwan TWSE:TAIEX et en Corée du Sud en hausse de plus de 1% et le Nikkei en hausse de 0,8%.

L'or est resté stable à 2 677 dollars l'once et a augmenté de plus de 4,5 % depuis le début de la semaine, tandis que le bitcoin est sur le point de dépasser les 100 000 dollars pour la première fois.

Les actifs liés aux sociétés du groupe Adani (link) sont restés sous pression, les obligations en dollars subissant des pertes suite à l'inculpation du président Gautam Adani pour fraude par les procureurs américains.

La Russie a abaissé mardi son seuil (link) pour l'utilisation d'armes nucléaires et a réagi dans la nuit à l'autorisation donnée par les États-Unis et le Royaume-Uni à Kyiv de frapper le territoire russe avec des armes occidentales en tirant un missile hypersonique (link) à portée intermédiaire sur la ville ukrainienne de Dnipro.

"Ces armes portent généralement des ogives nucléaires", ont déclaré les analystes de la banque ANZ, notant que l'attaque a fait grimper les prix du pétrole.

"L'échange indique que la guerre est entrée dans une nouvelle phase, ce qui soulève des inquiétudes quant aux perturbations de l'approvisionnement

Les contrats à terme sur le pétrole Brent sont en hausse de près de 4,5 % sur la semaine et ont légèrement augmenté pour toucher un plus haut de deux semaines de 74,44 $ le baril dans les échanges asiatiques.

L'euro est en baisse depuis sept des huit dernières semaines, l'Europe étant confrontée aux tarifs douaniers américains, au ralentissement de la croissance, à l'effondrement (link) du gouvernement allemand et aux tensions au sein du gouvernement français (link) à propos de son budget 2025.

"Il ne semble pas y avoir d'éléments favorables à l'euro en ce moment", a déclaré Ray Attrill, responsable de la recherche sur le marché des changes à la National Australia Bank.

À 1,0469 $, la monnaie commune est sur le point de briser le support de 1,0448 $, son plus bas niveau de l'année dernière. Les actions européennes se dirigent également vers une cinquième baisse hebdomadaire consécutive, tandis que les actions mondiales EURONEXT:IACWI sont en hausse de 1% cette semaine.

L'indice du dollar vise un gain hebdomadaire de 0,4% et s'échange à 107,05. Les contrats à terme du S&P 500 sont restés stables. Les rendements du Trésor à 10 ans se sont maintenus à 4,432%, plus ou moins stables sur la semaine.

Les marchés impliquent environ 58% de chances d'une réduction de la Fed, en baisse par rapport à 83% une semaine plus tôt. (0#USDIRPR)

Les données au Japon (link) ont montré que l'inflation de base s'est maintenue au-dessus de l'objectif de 2% de la banque centrale en octobre, maintenant la pression pour une augmentation des taux. Les marchés évaluent à 57% les chances d'une augmentation de 25 points de base des taux de la Banque du Japon en décembre et la perspective a injecté une certaine volatilité et même un soutien pour le yen .

Le yen, en baisse de 4% ce trimestre, se négociait plus fermement à 154,38 pour un dollar dans les échanges du matin.

"Avec les spéculations sur l'intervention du ministère des finances (), je pense que la vente sur les hausses du dollar/yen est tout à fait décente", a déclaré Keita Matsumoto, responsable des ventes et des solutions pour les institutions financières chez Citigroup Global Markets Japan à Tokyo.

"Nos clients investisseurs et entreprises sont plutôt vendeurs d'un dollar/yen proche de 155