Evolution des actions américaines avant l'ouverture des marchés

Source : graphique à barres

La Chine perd sa part de marché aux États-Unis

Secteurs dans lesquels la part de marché chinoise aux États-Unis a le plus évolué entre 2017 et 2023

Malgré les tarifs douaniers, la Chine reste une source d’importation clé pour les États-Unis

Importations américaines en provenance de certains pays asiatiques (milliards de dollars)

Quand deux personnes se disputent, la troisième en profite

Part dans les importations totales des États-Unis (%)

Évolution des parts de marché des importations américaines de produits visés par la section 301 (listes 1 à 4A)

Comment les politiques tarifaires pourraient avoir un impact sur le Vietnam, le Mexique et bien d’autres pays

Source : ING

Le cours de l'argent (XAG/USD) a dépassé les 31,50 dollars en début de semaine. Le métal blanc se renforce alors que les acteurs du marché financier sont de plus en plus confiants quant à la capacité de la Réserve fédérale (Fed) à réduire ses taux d'intérêt de 25 points de base (pb) à 4,25%-4,50% lors de la réunion de politique monétaire du 18 décembre.

Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité que la Fed réduise ses taux d'intérêt de 25 pb à 4,25-4,50 % le 18 décembre est passée de 62 % il y a une semaine à 87 %. Un scénario qui pèse historiquement sur le dollar américain (USD) et les rendements obligataires, mais qui est favorable aux actifs non productifs, comme l'argent, étant donné que des rendements plus faibles se traduisent par un coût d'opportunité moindre pour détenir un investissement dans ces actifs.

L'indice du dollar américain (DXY), qui mesure la valeur du billet vert par rapport à six devises majeures, recule après avoir échoué à se maintenir au-dessus du chiffre clé de 106,00. Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans augmentent légèrement pour atteindre près de 4,16 %.

Pendant ce temps, les nouvelles tentatives de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine par le président élu américain Donald Trump pourraient peser sur la demande d’argent, valeur refuge. « Zelensky et l’Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre un terme à cette folie », a écrit Trump sur une plateforme de médias sociaux. La demande de métaux précieux, valeur refuge, augmente dans un contexte d’incertitude géopolitique accrue.

Cette semaine , les investisseurs se concentreront sur la conférence économique annuelle à huis clos qui se tiendra les 11 et 12 décembre, selon Bloomberg. Le comité devrait fixer les priorités pour l'année suivante et examiner les performances économiques actuelles. Le résultat influencera le prix de l'argent, compte tenu de l'application de l'argent en tant que métal dans des industries diversifiées.

Analyse technique de l'argent

Le prix de l'argent remonte à près de 31,60 $ après avoir dépassé la résistance de trois jours de 31,30 $. L'actif grimpe au-dessus des moyennes mobiles exponentielles (EMA) sur 20 et 50 jours à près de 31,10 $ et 31,20 $, respectivement, ce qui suggère une forte tendance à la hausse.

L'indice de force relative (RSI) sur 14 jours s'approche de 60,00. Une dynamique haussière déclencherait une cassure décisive au-dessus de ce niveau.

En regardant vers le bas, la ligne de tendance ascendante autour de 29,50 $, qui est tracée à partir du plus bas du 29 février à 22,30 $ sur une période journalière, agirait comme un support clé pour le prix de l'argent. À la hausse, la résistance horizontale tracée à partir du plus haut du 21 mai à 32,50 $ constituerait la barrière.

Source : FXSTREET

Source: Euronews

Le prix de l'or (XAU/USD) progresse légèrement lors de la première séance européenne de lundi, favorisé par son statut de valeur refuge dans un contexte d'incertitude croissante au Moyen-Orient après la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie.

Par ailleurs, la Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé ce week-end qu'elle avait repris ses achats d'or en novembre après une pause de six mois, ce qui donne un coup de pouce supplémentaire au métal précieux.

Les données américaines publiées vendredi ont révélé que le marché du travail du pays restait solide, mais la hausse du taux de chômage a confirmé les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale (Fed) réduirait ses taux de 25 pb la semaine prochaine. Ce fait, ainsi qu'un faible appétit pour le risque, limitent les tentatives de hausse du dollar américain.

Résumé quotidien des mouvements du marché : assouplissement de la Fed, inquiétudes géopolitiques et Chine stimulent l'or

Les réserves d'or de la Chine ont augmenté de 160 000 onces pour atteindre 72,96 millions d'onces en novembre, contre 72,80 millions d'onces en novembre. Cela a renforcé les attentes d'une nouvelle appréciation de l'or et devrait soutenir la demande pour le métal précieux.

Vendredi, les données sur les emplois non agricoles (NFP) ont montré que l'économie américaine a créé 227 000 nouveaux emplois en novembre, dépassant les attentes d'une augmentation de 200 000.

Le taux de chômage a toutefois augmenté à 4,2% contre 4,1% le mois précédent, ce qui a maintenu intacts les espoirs d'une baisse des taux de la Fed en décembre.

Le rapport Fed Watch du CME Group montre une probabilité de 87 % d'une baisse des taux d'un quart de point par la Fed la semaine prochaine, contre moins de 70 % la semaine dernière.

Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont légèrement augmenté lundi après avoir perdu environ 20 points de base au cours des deux dernières semaines. Cette situation a contrebalancé l'impact positif de l'accord commercial avec Trump et accentue la pression sur le dollar américain.

Analyse technique : XAU/USD s'approche du sommet du canal à 2 665 $

L'or affiche une dynamique haussière croissante lundi, la tendance positive depuis les plus bas de la semaine dernière prenant de l'ampleur. Avec des fondamentaux en sa faveur, la paire semble susceptible de retester le sommet du canal des deux dernières semaines à 2 665 $.

Au-dessus, le prochain objectif serait le niveau intraday de 2 690 $ et le plus haut du 24 novembre, à 2 720 $. À la baisse, le bas du canal mentionné se situe à 2 620 $. En dessous, le prochain support est le plus bas du 25 novembre, à 2 605 $.

Source : FXSTREET

(9 décembre) : Les principaux alliés d'Emmanuel Macron font pression sur le président français pour qu'il nomme rapidement un nouveau Premier ministre, alors que le temps presse pour adopter un projet de loi de dépenses provisoire avant la fin de l'année.

François Bayrou, un homme politique centriste chevronné qui a été cité comme un possible Premier ministre, a prévenu ce week-end que « nous ne pouvons pas continuer comme ça ». Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et membre du parti de Macron, a appelé le président lors d'une émission de radio dimanche à nommer un nouveau Premier ministre « dans les prochaines heures ».

Ce sentiment d'urgence survient quelques jours après que le Rassemblement national (RND) de Marine Le Pen a rejoint une coalition de gauche pour renverser le gouvernement, plongeant le système politique français dans le désarroi. Macron a déclaré qu'il nommerait un nouveau Premier ministre dans les « prochains jours » qui adopterait ensuite un projet de loi de dépenses extraordinaire avant la mi-décembre pour maintenir le pays en activité.

Le président Macron a rencontré vendredi les principaux responsables politiques pour entamer le processus de sélection d'un Premier ministre qui pourrait rester en place plus longtemps que le Premier ministre sortant, Michel Barnier. Macron a eu des discussions avec des dirigeants de son propre parti ainsi qu'avec des politiciens de centre-droit et des députés socialistes.

Lundi, Macron rencontrera les députés communistes et écologistes. Il n'a pas indiqué s'il consulterait le Rassemblement national, parti anti-immigration qui est le plus grand parti à la chambre basse du Parlement et qui a joué un rôle clé dans la chute du gouvernement Barnier.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a exhorté Macron à rencontrer son parti pour définir une voie à suivre.

« Je demande à être reçu avec Marine Le Pen pour que nous puissions présenter nos lignes rouges », a déclaré dimanche Bardella sur France 3. « On ne peut pas faire comme si on n'était pas là.

Dans une interview accordée à Bloomberg mercredi, Marine Le Pen a déclaré qu'un nouveau budget pourrait être adopté « en quelques semaines » si le gouvernement tombait. Elle a ajouté que le prochain Premier ministre devrait réduire le déficit budgétaire plus lentement.

Dans un discours au peuple français jeudi, Macron a signalé une approche agressive à l'égard des forces d'extrême droite et de gauche qui ont renversé le gouvernement, affirmant qu'elles « ont voté pour le désordre » et qu'elles « ont voté non pas pour créer mais pour détruire ».

La France se trouve à la dérive à un moment critique, entre Donald Trump qui cherche à faire avancer la résolution de la guerre en Ukraine, l'Union européenne qui noue de nouvelles relations commerciales avec les plus grandes économies d'Amérique du Sud et les plus grandes entreprises du bloc qui luttent pour concurrencer leurs rivaux américains et chinois. Macron a rencontré Trump samedi alors que le président élu américain était en fait l'invité d'honneur de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame.

L'incertitude qui règne à Paris sur l'avenir du gouvernement Barnier et de son budget a alimenté ces dernières semaines les inquiétudes des investisseurs sur les finances publiques déjà tendues du pays. Sous la pression des vendeurs, les coûts d'emprunt de l'Etat par rapport à ses pairs ont atteint à un moment donné des sommets jamais vus depuis la crise de la dette de la zone euro il y a plus de dix ans.

Les marchés se sont toutefois calmés, les partis d'opposition ayant fait part de leur volonté de se montrer plus coopératifs après la chute du gouvernement Barnier. Les obligations d'Etat françaises ont progressé pour un quatrième jour consécutif le 6 décembre, faisant baisser le rendement à 10 ans par rapport à leurs homologues allemandes.

Les ennuis d'Emmanuel Macron ont commencé en juin dernier, lorsqu'il a convoqué des élections anticipées, sous prétexte de renforcer son soutien après un scrutin européen catastrophique. Le plan s'est retourné contre lui, produisant une Assemblée nationale divisée en trois blocs irréconciliables : une forte coalition de gauche, un centre plus restreint qui soutenait Macron et un groupe nationaliste élargi dirigé par Le Pen.

Le résultat des élections de juin a fait de Marine Le Pen l’éminence grise de la chambre basse du Parlement, donnant à son Rassemblement national la possibilité de court-circuiter le gouvernement. C’est exactement ce qu’ils ont fait au moment d’adopter le projet de loi de finances pour 2025.

Le budget de Barnier prévoyait 60 milliards d'euros de hausses d'impôts et de réductions de dépenses pour ramener le déficit à 5% du PIB, contre 6,1% auparavant, ce qui correspondrait davantage aux règles plus strictes de l'Union européenne. Bien que Barnier ait fait de nombreuses concessions à Marine Le Pen, elle a tout de même réussi à renverser son gouvernement.

Barnier est devenu le Premier ministre dont le mandat a été le plus court depuis la fondation de la République française en 1958.

Celui qui deviendra le prochain Premier ministre français devra faire face aux mêmes calculs parlementaires que Barnier et devra probablement faire face aux mêmes obstacles pour faire adopter un budget complet pour 2025.

Si le nom de Bayrou a été évoqué comme candidat potentiel à la tête du gouvernement, il pourrait aussi s'agir d'un membre du gouvernement sortant, comme Sébastien Lecornu, chargé de la Défense, ou Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre du président socialiste François Hollande, est également souvent cité.

« Si je peux aider de quelque façon que ce soit à sortir de cette situation, je le ferai », a déclaré Bayrou aux journalistes ce week-end.

Source : Theedgemarkets