Pré-ouverture de la Bourse de Londres : les actions en hausse après la baisse des taux de la Fed de 50 points de base ; la BoE est sous les projecteurs

Actions

Résumé:

Les actions londoniennes devraient ouvrir en hausse après la baisse de taux de 50 points de base de la Fed, l'accent étant mis sur l'annonce de la politique de la Banque d'Angleterre. Next et Ocado ont revu à la hausse leurs prévisions de bénéfices.

Les actions londoniennes devraient progresser à l'ouverture jeudi après que la Réserve fédérale américaine a réduit ses taux de 50 points de base et que les investisseurs surveillent la dernière annonce politique de la Banque d'Angleterre.

Le FTSE 100 devrait ouvrir en hausse d'environ 80 points.

Kathleen Brooks, directrice de recherche chez XTB, a déclaré : « Les États-Unis ont peut-être connu une évolution des prix en dents de scie à la suite de la baisse des taux de la Fed d'hier, mais le bond en avant accommodant de la Fed dans son cycle de réduction des taux en Asie et en Europe a été accueilli avec enthousiasme. Le Nikkei est en hausse de 2,5 % et le Hang Seng de plus de 1,8 %. Les marchés à terme européens pointent également vers une ouverture en hausse plus tard dans la matinée, le FTSE 100 devrait ouvrir en hausse de 0,7 %.

« Les contrats à terme américains sont également en hausse jeudi matin. Le prix de l'or a d'abord atteint un nouveau record grâce à la baisse de taux de 50 pb de la Fed, avant de faiblir à ce niveau. Cependant, le prix de l'or augmente à nouveau à l'approche de l'ouverture européenne. »

La décision de la Banque d'Angleterre est attendue à midi, sans changement de taux prévu.

Brooks a déclaré que les traders analyseraient la déclaration et le procès-verbal de la Banque pour voir ce qu'elle pourrait faire ensuite.

« Il y a deux choses qui méritent d'être surveillées : 1. Si la BoE semble préoccupée par les perspectives de croissance du Royaume-Uni, cela pourrait nuire à la livre sterling. 2. La BoE pourrait augmenter la taille de son programme de resserrement quantitatif pour réduire la taille de son bilan gonflé. Si cela se produit, il semblerait que la BoE donnera d'une main (les futures baisses de taux attendues) et reprendra de l'autre (en réduisant la masse monétaire). »

Dans l'actualité des entreprises, le détaillant de vêtements Next a une fois de plus revu à la hausse ses prévisions de bénéfices annuels, les ventes à plein prix au cours des six premières semaines du second semestre de l'année ayant « sensiblement dépassé » les attentes, en hausse de 6,9 %.

Elle a relevé ses prévisions de bénéfices avant impôts pour 2024/25 de 15 millions de livres sterling à 995 millions de livres sterling, en hausse de 8,4 % par rapport à l'année dernière, après que les bénéfices intermédiaires pour les six mois jusqu'en juillet ont bondi de 7,1 % à 452 millions de livres sterling.

Ocado, groupe de logistique et d'épicerie en ligne, a revu à la hausse ses prévisions de revenus après une solide performance au troisième trimestre, qui a vu les revenus de détail bondir de 15,5 %.

L'entreprise vise désormais une croissance à deux chiffres de ses ventes sur l'année jusqu'au 3 décembre, contre 2,8 milliards de livres sterling générés l'année dernière. Ce chiffre est en hausse par rapport aux prévisions antérieures de croissance à un chiffre moyen à élevé données en juillet.

Source : ShareCast

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Favoris

La Fed baisse ses taux d'intérêt de 50 pb

Banque Danske

Banque centrale

Économique

À l'honneur aujourd'hui

La Banque de Norvège (NB) annoncera sa décision sur les taux à 10h00 CET, suivie d'une conférence de presse à 10h30 CET. Nous pensons que la NB maintiendra ses taux directeurs inchangés et qu'elle signalera que les taux resteront à ce niveau pendant un certain temps. Nous nous attendons à ce que la trajectoire des taux dans le rapport de politique monétaire soit ajustée à la baisse, ce qui signifie une baisse à peu près tous les trimestres l'année prochaine, soit nettement moins que ce que le prix du marché indique aujourd'hui, ce qui constitue un signal agressif pour les marchés.

Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre (BoE) annoncera sa décision sur le taux bancaire à l'issue de la réunion de politique monétaire à 13h00 CET. Nous nous attendons à ce que la BoE maintienne le taux bancaire inchangé à 5,00 %, conformément au consensus et aux prix du marché. En termes de communication, nous prévoyons que la BoE s'en tiendra à un langage prudent et adoptera une tournure accommodante dans sa communication. Nous nous attendons à une réaction plutôt modérée de l'EUR/GBP avec des risques orientés à la hausse. Pour en savoir plus, consultez Bank of England Preview – Proceeding with caution , le 16 septembre.

Nous nous attendons à ce que la Banque centrale de Turquie maintienne son taux directeur inchangé aujourd'hui, conformément au consensus du marché. La dynamique de l'inflation sous-jacente a continué de s'accélérer en août. Cependant, à notre avis, cela ne constitue pas encore une « détérioration significative et persistante de l'inflation », condition préalable à un nouveau resserrement de la politique monétaire selon la CBRT.

Vendredi matin, nous aurons une décision sur les taux et les chiffres de l'IPC du mois d'août au Japon. Nous n'attendons aucun changement de la part de la Banque du Japon après le revirement de position de fin juillet. La hausse du marché obligataire depuis lors et la baisse des prix du pétrole ont été une aubaine pour le yen, ce qui rend la motivation initiale de la hausse des taux moins forte. Nous attendons la prochaine hausse de taux de la BoJ en décembre.

Concernant l'IPC, nous avons reçu précédemment les données de l'IPC de Tokyo indiquant que les pressions sur les prix ont augmenté en août. L'inflation sous-jacente reste toutefois inférieure à 2 %. La grande question reste de savoir si la récente reprise du pouvoir d'achat favorisera une reprise des dépenses et fera repasser l'inflation sous-jacente au-dessus de 2 %.

Actualités économiques et boursières

Que s'est-il passé hier

Aux États-Unis, la Réserve fédérale (Fed) a décidé de réduire sa fourchette de taux cible de 50 pb à 4,75-5,00 %. Il s'agit d'une baisse plus importante que prévu. Au cours de cette semaine, les marchés ont progressivement intégré une probabilité plus élevée de baisse de taux de 50 pb plutôt que les 25 pb que nous attendions. Le graphique à points mis à jour indique un total de 50 pb de baisses supplémentaires pour le reste de l'année 2024 (donc 25 pb à chacune des réunions restantes). Pour 2025, la Fed annonce 4 x 25 pb de baisses supplémentaires et 2 x 25 pb également pour 2026. Nous nous attendons à ce que la Fed mette en place un cycle de baisse plus rapide et plus court que ne le suggèrent les « points ». Voir Research US – Fed review: Going for the soft landing , 18 septembre.

La réaction initiale du marché était une baisse des taux et un affaiblissement du dollar. Cependant, la réaction du marché s'est inversée et les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont terminé la séance en hausse de 6 pb, tandis que le taux à 2 ans est resté quasiment inchangé. L'EUR/USD a d'abord rebondi vers 1,1190 après la baisse des taux de 50 pb, mais est revenu autour de 1,1120 après la conférence de presse. L'USD s'est encore renforcé pendant la nuit, où nous avons brièvement vu l'EUR/USD atteindre 1,070, mais il est maintenant de retour juste en dessous de la barre de 1,112 où tout a commencé avant l'annonce.

Dans la zone euro, les chiffres définitifs de l'IPCH ont confirmé la publication flash à 2,2 % en glissement annuel et l'inflation sous-jacente à 2,8 % en glissement annuel. L'inflation intérieure dans la zone euro mesurée par l'indicateur « LIMI » de la BCE a baissé à 4,22 % en glissement annuel en août, contre 4,26 % en juillet. Les données d'août nous permettent donc de constater que cette inflation intérieure reste très soutenue et affiche une forte dynamique.

Au Royaume-Uni, les IPC d'août sont entièrement conformes aux attentes du consensus : l'IPC global à 2,2 % (contre 2,2 % précédemment), l'IPC de base à 3,6 % (contre 3,3 % précédemment) et l'IPC des services à 5,6 % (contre 5,2 % précédemment). Les pressions mensuelles sont légèrement plus fortes sur l'IPC de base et des services, avec des contributions à la hausse provenant des transports (tarifs aériens) et des loisirs et de la culture, ce qui explique la légère baisse de l'EUR/GBP à la publication. Les chiffres ne modifient pas notre point de vue sur une décision inchangée de la BoE plus tard dans la journée.

Actions : Les actions mondiales étaient en baisse hier, mais les mouvements étaient mineurs compte tenu des enjeux de la réunion de la Réserve fédérale. Ajoutez à cela les tendances positives en Asie ce matin et les futures en nette hausse en Europe et aux États-Unis. Pour ceux qui ne suivent pas les mouvements intraday, il est important de noter que la réaction initiale des marchés actions à la déclaration de politique monétaire a été plutôt positive. Ce n'est qu'après la conférence de presse de Powell que nous avons observé une baisse des actions. Sans entrer plus dans les détails, la Fed a réussi à mettre en œuvre ce que nous avons précédemment qualifié de baisse semi-hawkish de 50 points de base, sans trop insister sur la faiblesse du marché du travail. Bien qu'il y ait eu quelques divergences au sein des secteurs, elles ont été minimes, et surtout, on a noté une légère surperformance des petites capitalisations. Aux États-Unis hier, les indices ont clôturé comme suit : Dow -0,3 %, SP 500 -0,3 %, Nasdaq -0,3 % et Russell 2000 +0,04 %. Ce matin, les marchés asiatiques connaissent des gains, menés par une bonne performance du Japon et un yen en baisse. Les contrats à terme en Europe et aux États-Unis sont également orientés à la hausse.

FI : La baisse surprise de 50 pb des taux d'intérêt de la Fed hier n'a pas déclenché de volatilité significative, la banque centrale ayant maintenu son objectif de retour progressif à la normale. La réaction initiale du marché à l'annonce de la baisse des taux a été une pentification haussière de la courbe des taux américains, mais cette évolution s'est estompée au cours de la conférence de presse, Powell ayant adopté un ton relativement optimiste sur les perspectives économiques.

FX : La baisse de 50 pb de la Fed a d'abord conduit à un affaiblissement général du dollar, mais la plupart des réactions se sont inversées lors de la conférence de presse de Powell. La GBP, la NOK et le CHF ont le plus progressé face au dollar dans l'espace du G10, tandis que l'EUR/USD reste plus ou moins inchangé, juste au-dessus de la barre des 1,11. Dans les pays scandinaves, l'événement le plus important du jour est la réunion de la Norges Bank.

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Favoris

Le FOMC abaisse le taux des fonds fédéraux de 50 points de base et précise que les prochaines étapes seront décidées au cours de chaque réunion

Warren Takunda

Économique

La Réserve fédérale a entrepris un changement majeur dans l'orientation de sa politique monétaire mercredi, en réduisant les taux d'intérêt à court terme d'un demi-point de pourcentage assez agressif et en prévoyant de nouvelles réductions substantielles des taux au cours des prochains mois et des prochaines années.

Laissant de côté les inquiétudes selon lesquelles une baisse des taux aussi proche de l'élection présidentielle de novembre pourrait être interprétée comme politique, le président de la Fed, Jerome Powell, a expliqué cette décision en déclarant qu'une confiance accrue dans la réduction de l'inflation et une plus grande inquiétude concernant l'emploi justifiaient un « recalibrage » de la politique monétaire vers une position « plus neutre ».

Powell a clairement indiqué qu'un nouvel assouplissement monétaire était en vue, affirmant que la Fed avait « fait un bon début » pour rendre les taux d'intérêt « plus normaux », et il a déclaré que l'ampleur de la baisse des taux devait être considérée comme « un signe de notre confiance dans le fait que l'inflation va redescendre à 2 % sur une base durable ».

Dans le même temps, il a toutefois déclaré que le Comité fédéral de l'open market (FOMC) de la Fed, chargé de fixer les taux, « ne sera pas pressé », mais fixera les taux « réunion par réunion » en réponse à ce que les données économiques à venir semblent dire sur « les perspectives et l'équilibre des risques ».

Refusant de préciser le rythme des futures baisses de taux, Powell a déclaré que le FOMC pourrait agir plus rapidement ou plus lentement, ou faire une « pause » en fonction des données économiques.

Bien que certains acteurs du marché financier aient appelé à une baisse plus modeste de 25 points de base, le FOMC a décidé de réduire le taux des fonds fédéraux de 50 points de base pour le ramener à une fourchette cible de 4,75% à 5,00%, après l'avoir laissé inchangé depuis juillet dernier. Dans un désaccord relativement rare, la gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, s'est opposée à cette mesure, car elle était favorable à une baisse de 25 points de base.

Le FOMC avait précédemment relevé son taux directeur de 525 points de base pour lutter contre l'inflation, après l'avoir maintenu proche de zéro pendant deux ans, jusqu'en mars 2022, pour contrer les retombées économiques de la pandémie.

Dans leur résumé trimestriel révisé des projections économiques, les 19 participants du FOMC ont prévu que le taux des fonds terminerait 2024 à une médiane de 4,4, ce qui implique 50 points de base de réductions supplémentaires vers une fourchette cible de 4,25 % à 4,5 % au cours des deux dernières réunions de l'année.

Les responsables ont estimé qu'une « politique appropriée » nécessiterait de nouvelles réductions de taux l'année prochaine. Ils prévoient que le taux des fonds baissera de 100 points de base supplémentaires pour atteindre une médiane de 3,4 % d'ici la fin de 2025 (une fourchette de 3,25 % à 3,5 %), et à 2,9 % d'ici la fin de 2026 (une fourchette de 2,75 % à 3,0 %).

Les responsables ont également relevé d’un dixième leur estimation du taux directeur à « long terme », à 2,9 %. Cela inclut implicitement l’objectif d’inflation de 2 % plus un taux d’intérêt réel de 0,9 %, ce qui implique que le FOMC devrait abaisser le taux directeur nominal de 200 points de base supplémentaires pour ramener le taux directeur à un niveau « neutre », ce qui, selon Powell, doit être fait.

Comme prévu, le taux des fonds atteindra ce niveau neutre de 2,9 % à la fin de 2026.

Le FOMC avait déjà relevé son estimation à long terme d'un dixième en mars et de deux dixièmes en juin, les responsables de la Fed ayant estimé que le taux d'intérêt réel d'équilibre à court terme (r*) avait augmenté. Un taux réel plus élevé implique un taux neutre plus élevé et, par conséquent, un taux des fonds nominaux plus élevé pour atteindre les objectifs du double mandat de la Fed.

La répartition des projections dans le « dot plot » du FOMC montre une division considérable entre les responsables. Alors que neuf d'entre eux sont favorables à une réduction du taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 % d'ici la fin de 2024, sept sont favorables à une réduction de ce taux dans une fourchette de 4,5 % à 4,75 %.

Les prévisions économiques accompagnant les projections de taux soutiennent les plans du FOMC pour un assouplissement monétaire continu.

Les responsables prévoient que l'inflation PCE finira 2024 à 2,3%, soit trois dixièmes de moins que prévu en juin. L'inflation PCE de base devrait terminer l'année à 2,6%, en baisse par rapport à 2,8%. L'inflation PCE devrait tomber à 2,1% l'année prochaine, puis à 2,0% en 2026. Leur prévision d'une croissance réelle du PIB de 2,0% est inférieure aux 2,1% prévus en juin. Le taux de chômage devrait être de 4,4%, en hausse par rapport aux 4,0% prévus dans le rapport de juin, et ne devrait pas dépasser ce niveau l'année prochaine.

La décision très attendue, mais néanmoins capitale, du FOMC intervient après une série de rapports de données montrant une combinaison de modération de l'inflation et de refroidissement des marchés du travail. En août, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,5 % par rapport à l'année précédente, en baisse par rapport aux 2,9 % de juillet. L'IPC de base a augmenté de 3,2 %. Les gains de salaires non agricoles ont ralenti à 142 000 le mois dernier, mais le taux de chômage a chuté d'un dixième à 4,2 %, et le salaire horaire moyen a accéléré à 3,8 %. La croissance du PIB réel, quant à elle, s'est maintenue à 2 % ou plus.

En annonçant la réduction des taux, le FOMC a nécessairement apporté des changements importants à sa déclaration de politique monétaire. L’affirmation précédente selon laquelle « le Comité ne s’attend pas à ce qu’il soit approprié de réduire la fourchette cible avant d’avoir acquis une plus grande confiance dans le fait que l’inflation évolue durablement vers 2 % » a disparu. Au lieu de cela, le troisième paragraphe clé de la nouvelle déclaration indique : « En envisageant des ajustements supplémentaires de la fourchette cible du taux des fonds fédéraux, le Comité évaluera soigneusement les données entrantes, l’évolution des perspectives et l’équilibre des risques. »

Dans le paragraphe précédent, le FOMC déclare désormais : « Le Comité est plus confiant dans le fait que l’inflation évolue durablement vers 2 % et estime que les risques pour atteindre ses objectifs en matière d’emploi et d’inflation sont à peu près équilibrés. Les perspectives économiques sont incertaines et le Comité est attentif aux risques qui pèsent sur les deux côtés de son double mandat. »

En revanche, le FOMC avait déclaré auparavant : « Le Comité estime que les risques pesant sur la réalisation de ses objectifs en matière d’emploi et d’inflation continuent de s’équilibrer. Les perspectives économiques sont incertaines et le Comité est attentif aux risques que représentent pour les deux parties son double mandat. » S’adressant aux journalistes après les annonces du FOMC, Powell a défendu à la fois le calendrier et l’ampleur de la baisse des taux, tout en insistant sur le fait que cette mesure n’était en aucun cas destinée à aider ou à nuire à l’un ou l’autre des candidats à la présidence.

Expliquant pourquoi le FOMC avait attendu jusqu'à maintenant pour commencer à baisser les taux – bien après que d'autres banques centrales aient commencé à le faire –, il a déclaré : « Notre approche patiente a porté ses fruits » en termes de « confiance acquise dans le fait que l'inflation évolue de manière durable vers 2 % ».

Powell a nié que la Fed ait pris « du retard » en attendant de réduire ses taux.

Expliquant pourquoi le FOMC a procédé à une baisse de 50 points de base, il a fait écho à la déclaration du FOMC. « Comme l’inflation a diminué et que le marché du travail s’est refroidi, les risques de hausse de l’inflation ont diminué et les risques de baisse de l’emploi ont augmenté. Nous considérons désormais que les risques pour atteindre nos objectifs en matière d’emploi et d’inflation sont à peu près équilibrés, et nous sommes attentifs aux risques pour les deux parties de notre double mandat. »

Powell a déclaré : « Ce réajustement de notre politique monétaire contribuera à maintenir la vigueur de l’économie et du marché du travail et continuera à permettre de nouveaux progrès en matière d’inflation alors que nous entamons le processus d’évolution vers une position plus neutre. »

Il a souligné que « nous ne suivons aucune voie prédéfinie. Nous continuerons à prendre nos décisions au fil des réunions ».

Powell a déclaré que le FOMC était conscient que « réduire trop rapidement la restriction monétaire pourrait entraver la progression de l'inflation », mais que « dans le même temps, réduire trop lentement la restriction monétaire pourrait affaiblir indûment l'activité économique et l'emploi ».

Le président de la Fed a également souligné que le FOMC était prêt à faire preuve de souplesse dans son approche « réunion par réunion » de l'élaboration de sa politique monétaire.

« À mesure que l’économie évolue, la politique monétaire s’ajustera afin de promouvoir au mieux nos objectifs d’emploi maximal et de stabilité des prix », a-t-il déclaré. « Si l’économie reste solide et que l’inflation persiste, nous pouvons ralentir la politique de restriction. Si le marché du travail devait faiblir de manière inattendue ou si l’inflation devait baisser plus rapidement que prévu, nous sommes prêts à réagir. »

« Dans ce processus de réajustement de notre position politique… pour adopter une position plus appropriée », a déclaré Powell, « nous ne sommes pas pressés d’y parvenir… Nous pouvons aller plus vite si cela est approprié ; nous pouvons aller plus lentement si cela est approprié, ou nous pouvons faire une pause. »

Qualifiant l'économie et le marché du travail de « solides », il a suggéré que le FOMC pouvait se permettre de prendre son temps et d'avancer progressivement. « Nous pouvons continuer à lever les restrictions, observer la réaction de l'économie à cela… (et) nous demander si notre position politique est appropriée. »

« Le Comité n'est en aucun cas pressé », a-t-il poursuivi. « Nous avons pris un bon départ, ce qui est un signe de notre confiance dans le fait que l'inflation va descendre à 2 % de manière durable, ce qui nous permet de prendre un bon départ dans l'assouplissement.

« Nous allons procéder prudemment, réunion après réunion, et prendre nos décisions au fur et à mesure », a-t-il ajouté.

À la lumière des données sur l'emploi plus faibles, y compris plus de 800 000 ajustements saisonniers à la baisse des salaires, on a demandé à Powell si le FOMC avait attendu trop longtemps pour commencer à baisser les taux.

« Nous ne pensons pas être en retard », a-t-il répondu. Au contraire, « nous pensons que notre action est opportune… Notre intention n’est pas de prendre du retard ».

Jerome Powell a prévenu les marchés qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que le FOMC continue à réduire ses taux de 50 points de base par réunion. « Je ne pense pas que quiconque devrait considérer cela comme le nouveau rythme. »

« Nous réajustons progressivement notre politique monétaire pour la ramener à un niveau plus neutre », a-t-il expliqué. « Nous avançons à un rythme que nous jugeons approprié compte tenu du scénario de base de l'économie. »

L'ampleur et la fréquence des futures baisses de taux dépendront de l'évolution de l'économie, a déclaré Powell, ajoutant que la Fed a agi efficacement pour atteindre son double mandat de stabilité des prix et d'emploi maximum.

Défendant les actions passées de la Fed, il a déclaré : « Nous pensons que notre politique était suffisamment restrictive. »

« Nous pensons qu’il est temps de commencer le processus de réajustement vers une position plus neutre plutôt que restrictive », a-t-il réitéré. « Ce processus prendra un certain temps… »

Au fur et à mesure que le processus de « réétalonnage » progresse, a-t-il déclaré, « d'autres taux baisseront également ».

En fait, les taux du marché ont baissé en prévision de la baisse des taux prévue mercredi. Par exemple, depuis la réunion du FOMC du 31 juillet, le rendement des bons du Trésor à 10 ans est passé de 4,1340 % à 3,60 % à la veille de la réunion de mercredi, ce qui s'est traduit par une baisse similaire des taux hypothécaires.

Source : MaceNews

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Réflexions sur le marché – Jeudi 19 septembre – Le lendemain de la veille

Pierre poivrée

Banque centrale

Économique

Où nous en sommes –

La poussière retombe toujours sur la baisse « jumbo » de 50 pb du FOMC ce matin, même si cette réduction a été présentée comme un « réétalonnage » de la politique plutôt que comme un signe avant-coureur, en particulier avec le « dot plot » qui pointe vers des baisses de 25 pb lors de chacune des deux dernières réunions de cette année. Une « baisse agressive de 50 pb », ça vous dit quelque chose ?

Quoi qu'il en soit, les actions ont bondi cette nuit, avec du « vert sur l'écran » partout dans le monde, alors que les acheteurs reviennent au premier plan, les contrats à terme sur le SP 500 et le Nasdaq 100 gagnant bien plus de 1 % au moment de la rédaction de cet article. Le chemin de moindre résistance continue de mener à la hausse.

Bien que le président Powell ait insisté sur le fait que les participants ne devraient pas considérer les baisses de taux de 50 pb comme la norme à partir de maintenant, la courbe OIS USD a intégré une perspective nettement plus accommodante, avec environ 70 pb d'assouplissement supplémentaire d'ici la fin de l'année, soit presque une baisse de taux entière de plus que ce que les points signalaient. Maîtriser les attentes du marché pourrait bien être la première tâche des intervenants de la Fed, lorsque la période de black-out prendra fin.

Un autre point intéressant de la réunion du FOMC d'hier est la confiance que les responsables politiques ont dans leurs prévisions économiques. L'inflation étant toujours supérieure à l'objectif, le chômage à 4,2 % (et en baisse en août), et l'économie ayant progressé de plus de 2 % au cours de sept des huit derniers trimestres, rien ne suggère à première vue la nécessité d'une baisse aussi importante des taux. La décision d'appliquer une telle baisse a plutôt été motivée par la révision à la hausse de 0,4 point de pourcentage des prévisions de chômage pour cette année et par la révision à la baisse de 0,2 point de pourcentage des projections de base de l'indice PCE.

Si vous pensez que les prévisions de la Fed sont justes, vous penserez que la hausse de 50 pb était justifiée. Si vous les trouvez trop sombres, comme moi, vous penserez que la hausse de 50 pb était excessive. Quoi qu'il en soit, la plupart des gens espèrent que ce n'est pas une répétition des deux dernières fois où le FOMC a lancé un cycle d'assouplissement avec une hausse de 50 pb – 2007 et 2001 ne sont pas des années dont beaucoup se souviennent avec tendresse.

Pour les marchés, la réunion du FOMC d'hier a été un véritable tour de montagnes russes, la demande instinctive de bons du Trésor et la faiblesse du dollar ayant suivi la décision elle-même s'étant estompées assez rapidement. Le billet vert a terminé en hausse, le DXY regagnant le seuil des 101 points de base, se consolidant à ce niveau pendant la nuit, alors que tous les G10 ont abandonné leurs gains antérieurs. Cela comprenait un retracement assez rapide du câble par rapport à un sommet de deux ans et demi juste en dessous de 1,33. Si vous m'aviez dit, hier à la même heure, que le dollar finirait la journée dans le vert après une baisse de 50 pb, je ne vous aurais probablement pas cru.

Quoi qu'il en soit, la décision d'hier ne semble pas changer la donne d'un point de vue plus général. La politique énergique de la Fed reste en place, les responsables politiques étant clairement disposés et capables de procéder rapidement à des baisses de taux si l'économie devait se retourner davantage. Dans le même temps, il y avait relativement peu de clarté sur le rythme auquel les taux reviendront à un niveau neutre, ce qui laissait aux opérateurs de change et d'institutions financières relativement peu de marge de manœuvre.

Le problème ici, pour les décideurs politiques comme pour les acteurs du marché, est que si la direction du voyage – c’est-à-dire les baisses de taux – peut être claire, la vitesse du voyage et la destination vers laquelle nous nous dirigeons sont toutes deux inconnues !

En gros, la réaction de Powell Co. semble être pour l'instant que des baisses de taux de 25 pb interviendront à chaque réunion à court terme, à moins que les données - en particulier les chiffres de l'emploi - ne s'affaiblissent au-delà des attentes, auquel cas des mouvements de 50 pb sont à nouveau dans la ligne de mire.

Regardez vers l’avenir –

Une autre journée chargée de décisions politiques nous attend, même si les événements d'aujourd'hui devraient être un peu plus simples à gérer.

La « vieille dame de Threadneedle Street » est au cœur des débats, le Comité de politique monétaire de la BoE devant maintenir le taux d'escompte inchangé à 5 % ce midi, après avoir procédé à la première baisse de taux de ce cycle en août. Puis, par un vote de 5 à 4, le Comité de politique monétaire a placé la barre relativement haute pour un nouvel assouplissement, en renonçant cette fois-ci à une réduction, compte tenu notamment de la hausse d'hier de l'IPC de base et des services, à 3,6 % et 5,6 % en glissement annuel respectivement.

Mon scénario de base est que le MPC voterait à 8 contre 1 en faveur du maintien du taux bancaire, avec seulement le membre externe Dhingra dissident en faveur de réductions consécutives, bien qu'il y ait une chance que l'un ou les deux, le vice-gouverneur Ramsden et le nouveau membre externe Taylor, la rejoignent dans ce camp accommodant. Quoi qu'il en soit, la déclaration de politique monétaire devrait être un « copier-coller » de celle publiée la dernière fois, signalant une approche lente et régulière pour supprimer les restrictions de politique monétaire.

La dernière décision de la BoE sur le resserrement quantitatif est également attendue. Au minimum, malgré l'augmentation du recours aux repo et les signes d'un resserrement du financement qui commencent à apparaître, je m'attends à ce que le rythme annuel de réduction du bilan reste à 100 milliards de livres sterling, ne serait-ce que pour tenir compte de la forte augmentation des rachats de gilts l'année prochaine, ce qui entraînerait une baisse du rythme des ventes actives en dessous de 15 milliards de livres si le rythme global du QT était maintenu. Il y a donc lieu d'accélérer le rythme général de réduction du bilan, même si je doute que le MPC emprunte cette voie, en particulier compte tenu des difficultés que les décideurs politiques auraient à communiquer des conditions d'assouplissement via des baisses des taux bancaires, tout en les resserrant simultanément via une réduction plus rapide du bilan.

Outre la BoE, la Norges Bank devrait également prendre une décision aujourd'hui, même si peu de feux d'artifice sont attendus, les taux devant rester à 4,50 %. Il sera intéressant de savoir si la NB signale la possibilité de baisses cette année, n'ayant jusqu'à présent pas prévu de réduction de taux avant 2025. La courbe NOK OIS intègre pleinement une seule baisse de 25 pb d'ici la fin de l'année, les marchés ne devraient donc pas être trop surpris par une éventuelle rhétorique accommodante.

Ailleurs, aujourd'hui, le rapport hebdomadaire sur les demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis mérite un coup d'oeil rapide, ne serait-ce que parce que les premières demandes d'allocations chômage coïncident avec la semaine de l'enquête sur les salaires de septembre. Les ventes de logements existants et l'enquête manufacturière de la Fed de Philadelphie sont également attendues, mais elles ne devraient pas faire bouger les choses de manière significative. On peut en dire autant des déclarations de Schnabel, Nagel, Panetta et Knot de la BCE tout au long de la journée, qui devraient probablement fournir beaucoup d'informations nouvelles (désolé !).

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Compte rendu de la réunion de politique monétaire de la BOC : se prémunir contre les risques de baisse de l'économie

BOC

Remarques des fonctionnaires

Banque centrale

Le 18 septembre, la Banque du Canada (BOC) a publié le compte rendu de sa réunion de politique monétaire. Les principaux points sont les suivants :

L'économie a progressé de 2,1 % au deuxième trimestre, un rythme plus soutenu que prévu dans le rapport de juillet. Cette vigueur est due principalement à une augmentation des dépenses publiques ainsi qu'à une augmentation des investissements des entreprises. La croissance de la consommation globale a ralenti à 0,6 %, et la consommation par habitant s'est contractée de 2,4 % tandis que la croissance démographique est restée forte.

Le marché du travail a continué de faiblir, la croissance de la population active dépassant celle de l’emploi. Les licenciements sont restés faibles, mais le chômage a augmenté parmi les nouveaux arrivants au Canada et les jeunes, car les nouveaux travailleurs ont plus de difficulté à trouver un emploi. La croissance des salaires est restée élevée par rapport à la croissance de la productivité. Les membres s’attendent à ce que la croissance des salaires ralentisse dans les mois à venir compte tenu du ralentissement du marché du travail.

L'inflation selon l'indice des prix à la consommation (IPC) a encore ralenti en juillet, à 2,5 %, conformément aux prévisions de la Banque. Les mesures de l'inflation sous-jacente ont également continué de s'atténuer. L'inflation des prix du logement est restée le principal contributeur à l'inflation globale. Les membres ont noté que cette composante montrait des signes précoces d'atténuation, la croissance des coûts des intérêts hypothécaires étant en baisse et l'inflation des loyers en légère baisse par rapport à son récent pic. L'inflation des prix des services hors logement a également légèrement ralenti en juillet, signe d'une diminution du risque de persistance de ces pressions sur les prix.

Les membres ont discuté de l'équilibre des risques pesant sur les perspectives d'inflation. Certains ont estimé que les risques étaient équilibrés, la vigueur de l'inflation des prix du logement et des services compensant la pression à la baisse exercée par l'offre excédentaire. Certains se sont montrés plus préoccupés par les risques de baisse de l'inflation, en particulier si l'économie et le marché du travail continuaient à s'affaiblir.

Dans l’ensemble, les membres ont convenu qu’étant donné que les pressions inflationnistes générales continuent de s’atténuer, il était approprié de réduire encore le taux directeur. Ils ont décidé de le réduire de 25 points de base supplémentaires, à 4¼ %. Si l’inflation continue de baisser comme prévu, il est raisonnable de s’attendre à ce que le taux directeur baisse encore.

Procès-verbal de la réunion politique du BOC

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

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Le fil des matières premières : la Fed voit les choses en grand

ING

Marchandise

Energie – Recharge SPR

Alors que les prix du pétrole ont connu une brève hausse après la baisse de 50 pb des taux de la Fed, le marché s'est légèrement replié sur la journée. En début de matinée en Asie, le pétrole est à nouveau sous pression. Les attentes d'une baisse de 50 pb s'étaient accrues ces dernières semaines, de sorte que la décision était largement intégrée dans les cours.

Pour le pétrole, cela signifie que l'attention se portera probablement à nouveau sur les inquiétudes liées à la demande. La Chine a évidemment été la principale préoccupation en matière de demande, mais on a également entendu parler de raffineries européennes réduisant leurs cadences en raison de faibles marges.

Les chiffres hebdomadaires de l'EIA publiés hier ont montré que les stocks commerciaux de pétrole brut aux États-Unis ont diminué de 1,63 million de barils au cours de la semaine dernière, ce qui est légèrement différent de la hausse de 1,96 million de barils rapportée la veille par l'API. Les stocks commerciaux de pétrole brut aux États-Unis sont désormais à leur plus bas niveau depuis un an. Les stocks de brut au centre de livraison du WTI, Cushing, ont également diminué de 1,98 million de barils au cours de la semaine pour atteindre 22,71 millions de barils, ce qui créera également du bruit autour des stocks qui approchent du fond des réservoirs et fournira un certain soutien aux spreads de temps du WTI. La baisse des stocks a été motivée par le commerce. Les exportations de pétrole brut ont augmenté de 1,28 mb/j WoW, tandis que les importations ont chuté de 545 000 b/j. Du côté des produits raffinés, de petites augmentations ont été signalées. Les stocks d'essence et de distillat ont augmenté respectivement de 69 000 barils et de 125 000 barils. La demande d'essence continue de baisser après la fin de la saison de conduite estivale. La demande implicite moyenne sur 4 semaines a chuté de 104 000 b/j WoW à 8,88 mb/j.

L'administration américaine cherche à acheter 6 millions de barils de pétrole brut pour la réserve stratégique de pétrole (SPR) pour une livraison entre février et mai 2025. Compte tenu de la faiblesse récente des prix du pétrole, il est logique que le ministère de l'Énergie (DoE) augmente ses achats pour réapprovisionner la SPR. Le prix cible du DoE est inférieur à 79,99 dollars le baril, tandis que les contrats à terme WTI début 2025 se négocient actuellement à moins de 69 dollars le baril.

Métaux – L’excédent de zinc s’atténue

Français Les dernières données du Groupe d'étude international sur le plomb et le zinc (ILZSG) montrent que le marché mondial du zinc a enregistré un excédent de 254 kt au cours des sept premiers mois, inférieur à l'excédent de 466 kt au cours de la même période l'année dernière. La production mondiale de zinc raffiné est restée presque stable à 8,1 millions de tonnes, tandis que la consommation totale a enregistré des gains de 2,6 % en glissement annuel à 7,8 millions de tonnes entre janvier et juillet 2024. Quant au plomb, la production totale est restée stable à environ 7,6 millions de tonnes tandis que la consommation a chuté de 1,3 % en glissement annuel à 7,5 millions de tonnes au cours des sept premiers mois de l'année. Le marché mondial du plomb a connu un excédent de 59 kt entre janvier et juillet 2024, contre un déficit de 36 kt au cours de la même période l'année dernière.

Français La dernière série de chiffres commerciaux des douanes chinoises montre que les importations d'aluminium brut et de produits en aluminium ont augmenté de 2 % en glissement annuel pour atteindre 280 kt en août, tandis que les expéditions cumulées ont augmenté de 51 % pour atteindre 2,6 millions de tonnes au cours des huit premiers mois de 2024. Pour les produits sidérurgiques, les exportations ont augmenté de près de 15 % en glissement annuel pour atteindre 9,5 millions de tonnes, ce qui laisse les exportations cumulées de produits sidérurgiques à 70,58 millions de tonnes au cours des huit premiers mois de l'année, en hausse de 20 % en glissement annuel. La faiblesse de la demande intérieure continue de se traduire par des volumes plus importants d'exportations d'acier en provenance de Chine.

Agriculture – Exportations de céréales ukrainiennes

Les dernières données du ministère ukrainien de l'Agriculture montrent que les exportations de céréales jusqu'à présent au cours de la saison 2024/25 ont augmenté de 51 % en glissement annuel pour atteindre 8,9 millions de tonnes au 18 septembre. Cela comprend des exportations de blé de 5 millions de tonnes (+ 76 % en glissement annuel) et des expéditions de maïs de 2,5 millions de tonnes (presque le même que l'année dernière). Les agriculteurs ont déjà récolté 30 millions de tonnes de céréales.

Les chiffres commerciaux des douanes chinoises montrent que les importations de maïs ont chuté de 64 % en glissement annuel (pour un quatrième mois consécutif) à 430 kt en août, tandis que les importations cumulées ont diminué de 15,7 % en glissement annuel à 12,6 millions de tonnes au cours des huit premiers mois de l'année. La Chine a déjà pris des mesures pour protéger les agriculteurs en limitant les achats à l'étranger, les entrepôts nationaux détenant de nombreuses céréales. Pour le blé, les importations mensuelles ont chuté de 51 % en glissement annuel à 410 kt. Cependant, les importations cumulées sont toujours en hausse de 9,8 % en glissement annuel à 10,5 millions de tonnes entre janvier et août 2024.

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

Aperçu rapide du marché mondial : Asie – 19 septembre 2024

SAXO

Économique

Global Market Quick Take: Asia – September 19, 2024_1

Macro:

Le FOMC a abaissé ses taux de 50 pb, portant l'objectif du taux des fonds fédéraux à 4,75-5,00 %. Il s'agit d'une surprise plutôt accommodante, car les analystes n'avaient intégré qu'une hausse de 50 pb avec une probabilité de 60 %. Le graphique à points montre que la prévision de taux médiane pour 2024 a été revue à la baisse à 4,4 % contre 5,1 %, ce qui implique un assouplissement supplémentaire de 50 pb par rapport aux niveaux actuels. Un assouplissement supplémentaire de 100 pb a été indiqué pour 2025, le taux neutre médian à long terme étant à nouveau plus élevé à 2,875 % contre 2,75 % en juin, mais avec une plus grande dispersion dans les points.

Cependant, un opposant au vote et à la conférence de presse du président Powell ont atténué l'impact accommodant de cette décision. Le gouverneur Bowman a choisi de voter pour une réduction des taux plus modeste, de 25 pb. Le président de la Fed Powell a profité de la conférence de presse pour souligner que la Fed n'est pas sur une trajectoire prédéfinie et que personne ne devrait penser que c'est le nouveau rythme. Il a déclaré que les décisions seront prises au fur et à mesure des réunions, notant que la Fed peut aller plus vite ou plus lentement, ou même faire une pause si cela est approprié. Powell est resté optimiste sur l'économie malgré les signes d'assouplissement du marché du travail, indiquant que la baisse plus importante des taux découle d'une position de force. Le message clair est qu'un atterrissage en douceur reste l'objectif principal de la Fed et que des indications prospectives limitées signifieront que les marchés resteront volatils.

L'inflation britannique du mois d'août est conforme aux attentes, l'inflation globale restant inchangée à 2,2 % en glissement annuel, mais celle des services augmentant à 5,6 % en glissement annuel contre 5,2 % en juillet. La décision de la Banque d'Angleterre est attendue aujourd'hui et il est peu probable qu'il y ait un changement dans les taux d'intérêt. Cependant, le marché intègre des baisses de taux de 50 points de base d'ici la fin de l'année et la banque centrale s'attend également à une reprise de l'inflation globale plus tard dans l'année. Le ton de la BOE aujourd'hui pourrait donc être celui d'un recul par rapport aux attentes du marché.

Événements macroéconomiques : Banque d'Angleterre, Norges Bank, emploi en Australie (août), demandes initiales d'allocations chômage aux États-Unis (semaine du 14 août), Fed de Philadelphie (septembre), ventes de logements existants (août)

Bénéfices : Factset, Endava, MoneyHero, FedEx, Lennar

Actions : Les actions américaines ont terminé une séance volatile en baisse après la baisse inattendue de 50 pb des taux de la Fed, la première depuis 2020 et le double des 25 pb anticipés. Le SP 500 et le Nasdaq 100 ont chacun chuté de 0,3 %, tandis que le Dow a perdu 102 points, même s'il avait gagné plus de 375 points plus tôt dans la journée. Les rallyes initiaux des actions et des obligations se sont inversés après que le président de la Fed, Jerome Powell, a réitéré la solidité de l'économie américaine et indiqué qu'il n'y avait aucune urgence à un nouvel assouplissement, précisant que la baisse substantielle d'aujourd'hui ne devrait pas créer de précédent. Malgré cela, les projections du FOMC suggèrent un total de 100 pb de baisses de taux cette année, ce qui implique des réductions supplémentaires de 25 pb à chaque réunion en novembre et décembre. Parmi les grandes capitalisations, Nvidia, Microsoft, Oracle et AMD ont reculé de plus de 1 %, tandis qu'Apple a progressé de 1,8 % et Meta a oscillé juste au-dessus de la stagnation.

Obligations : Les bons du Trésor n'ont pas pu maintenir les gains issus de la baisse inattendue de 50 points de base des taux de la Fed, bien que la partie avant de la courbe des taux ait surperformé, rendant la courbe plus raide. La plupart des gains ont été annulés lors de la conférence de presse du président de la Fed, Powell, où il a précisé que les baisses d'un demi-point ne devraient pas être la nouvelle norme. Les rendements à court terme ont augmenté d'environ 1 point de base après s'être remis d'une baisse de près de 7 points de base, tandis que les rendements à plus long terme ont augmenté de 2 à 6 points de base. Le mouvement de raidissement de la courbe a élargi les écarts de taux 2s10s et 5s30s d'environ 5 et 3 points de base, respectivement. Les contrats OIS à échéance de la Fed ont intégré environ 70 points de base de baisses au cours des deux réunions restantes cette année, ce qui indique au moins une réduction supplémentaire d'un demi-point. L'activité des options SOFR a suggéré le dénouement des paris accommodants, Powell ayant rejeté les baisses de taux prolongées d'un demi-point. En juillet, les avoirs étrangers totaux en bons du Trésor américain ont augmenté pour le troisième mois consécutif, malgré une légère baisse des stocks de la Chine et du Japon.

Matières premières : les prix du pétrole ont chuté, le WTI américain ayant baissé de 0,39 % à 70,91 dollars le baril et le Brent de 0,05 dollar à 73,65 dollars le baril, suite à un rapport de l'API sur la hausse des stocks américains de brut et de carburant. Les États-Unis prévoient d'acheter jusqu'à 6 millions de barils de pétrole pour reconstituer la réserve stratégique de pétrole. Les stocks de brut américains ont augmenté de 1,96 million de barils, tandis que les stocks d'essence et de distillat ont également augmenté. Les données de l'EIA ont montré une diminution de 1,6 million de barils des stocks de brut, une augmentation de 69 000 barils des stocks d'essence et une augmentation de 125 000 barils des stocks de distillat. Les prix de l'or ont augmenté de 6,20 dollars à 2 598,60 dollars, les contrats à terme ayant atteint des sommets records après la baisse des taux du FOMC avant de s'inverser dans des échanges volatils. Les prix de l'or ont chuté de 0,41 % à 2 558 dollars après avoir frôlé un sommet record de 2 600 dollars, les investisseurs réagissant à la dernière décision de la Réserve fédérale. En outre, l’argent a chuté de 2,02 % à 30,08 dollars.

Français : FX : Les marchés des changes ont connu des échanges agités, le dollar américain ayant chuté de manière significative au début suite à la réduction massive des taux de la Fed, mais revenant rapidement sur ses pertes après que le vote ait été divisé et les commentaires de Powell aient atténué l'impact accommodant. En début de matinée asiatique, le dollar américain continue de s'échanger à la hausse, le yen japonais s'affaiblissant au-delà du niveau de 143 par rapport au dollar pour la première fois en dix jours. L'attention se portera sur l'annonce de la Banque du Japon prévue vendredi, où les plans de nouvelle hausse pourraient apporter un autre élément de soutien au yen. Le dollar néo-zélandais et la livre sterling ont surperformé malgré les gains du dollar, compte tenu de l'accent mis sur un objectif d'atterrissage en douceur, et cette dernière doit faire face à la décision de sa banque centrale qui pourrait réaffirmer davantage sa résilience. Le dollar australien a également clôturé en hausse et les données sur l'emploi australien sont sur le radar dans la journée à venir.

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Pré-ouverture de la Bourse de Londres : les actions en hausse après la baisse des taux de la Fed de 50 points de base ; la BoE est sous les projecteurs

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La Fed baisse ses taux d'intérêt de 50 pb

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Le FOMC abaisse le taux des fonds fédéraux de 50 points de base et précise que les prochaines étapes seront décidées au cours de chaque réunion

Source : MaceNews

Réflexions sur le marché – Jeudi 19 septembre – Le lendemain de la veille

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Compte rendu de la réunion de politique monétaire de la BOC : se prémunir contre les risques de baisse de l'économie

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